mercredi 29 juin 2011

AIMEZ VOUS !

Vous vous souvenez d'Iseult et son fameux philtre d'amour? Alors ici ce n'est pas Iseult qui mélange dans un chaudron, en l'occurrence un bol de cuisine tout à fait banal, des ingrédients les plus divers pour mixer "Cupid's love Juice", mais Timothy, jeune lycéen dans une petite ville américaine. Et son but n'est pas non plus de se faire aimer par une Iseult, une Juliette ou une Maryline mais par... Jonathan!

Faites bien attention lors qu'il fabrique son breuvage car cela marche de tonnerre! Jonathan ne brûlera bientôt de désir que pour son camarade de classe qui décide alors de changer quelque peu sa ville natale et passablement coincée en aspergeant ses habitants à l'eau d'amour. Résultat de cette initiative: hommes et femmes se transforment peu à peu en amoureux transis - et homosexuels!


Pour voir cette jouissive comédie musicale de Tom Gustafson "Were the World Mine", sortie en 2008, et programmée dans le cadre du festival "Reflets" en collaboration de Lesbian & Gay pride, Tous&Go et Ciné Tilt, rendez-vous

où: square Stalingrad, 13001
quand: jeudi 30 juin à 22h

vendredi 17 juin 2011

MAIS OÙ EST IL ?


Le Chat de Marseille vadrouille, rode, roule sa bosse, inspecte, flâne... mais sera bientôt de retour pour partager avec vous bonnes adresses et bons plans!

vendredi 3 juin 2011

LA VIE EN COULEURS

"Loca" (folle) - elle ne le sont vraiment pas, Sophie et Maëlle, juste fantaisistes, imaginatives, gaies et pleines d'énergie.


Elles ont eu marre de voir tous ces gens se promener avec leur ordinateur portable bien protégé dans sa housse le plus souvent noire ou grise. Alors elles ont décidé de créer des housse et étuis à leur image: pleine d'humour et de couleur. Ce ne sera plus uniquement un outil de travail à trimbaler partout mais un joli objet que l'on aime regarder et que l'on peut même accorder à sa tenue. En plus vous ne risqueriez plus de vous tromper et d'embarquer l'ordi de votre voisin.

Le choix est difficile: "Oh my god" ou plutôt "sardinette", "in love" ou "Birdy", petit oiseau sorti de sa cage... La panoplie des housses s'est d'ailleurs élargie et on peut maintenant protéger également son téléphone - iPhone ou pas -, son iPad et avoir un miroir de poche du même style.

Pas loca loca, les filles!

: on les trouve sur les marchés de créateurs mais surtout sur leur site

jeudi 2 juin 2011

BEAUTÉS ORIENTALES

Je ne vous envoie pas à la Vieille Charité pour voir la nouvelle exposition "L'Orientalisme en Europe" mais à la galerie Detaille. A travers leur exposition "Visions d'un Orient méditerranéen", Hélène et Gérard Detaille confrontent deux visions de l'Egypte et du Maroc, l'une datant du début du 20e siècle et l'autre de l'époque contemporaine.

Fernand Detaille, qui a repris jeune homme de 27 ans l'atelier de Nadar en 1902, commence à se passionner pour l'autre rive de la Méditerranée quand il photographie les expositions coloniales en 1906 et 1922. Tout de suite après la première de ces expositions il se rend en Egypte et y prend les mages qui illustreront le livre "Le Sphinxe sans visage" (1939) d'Henry Bordeaux.
En 1932 Detaille entreprend de nouveau un voyage en Afrique du Nord, cette fois-ci, c'est le Maroc, c'est Tanger, Rabat, Fès et Casablanca, ce sont les villages berbères du Grand Atlas, les tours et minarets, les palmeraies et les déserts du sud, les fêtes et la vie quotidienne de la population qui captent son regard et que capte sa caméra...



60 ans plus tard, au début des années 1990, Michèle Maurin vit à Casablanca. Biologiste de formation et de métier, son regard de passionné de la photo est attiré par les vapeurs de l'hammam, par les corps qui s'estompe, par les marques délicates de l'henné sur les mains ou les chevilles. C'est à la recherche de l'arbuste dont les feuilles sont utilisées pour cette teinture qu'elle parcourt la région d'Azemmour et du Tafilalet à la rencontre des paysans.
Ses périples en Egypte se font sur les traces d'un autre pionnier de la photographie, Gustave Le Gray, mort au Caire en 1884. Elle suit son ombre lointain dans les ruelles, au coin d'un terrain envahi par les herbes sauvages, le long de façades où poussent aujourd'hui les antennes paraboles comme des ombrelles futuristes. Mais elle quitte aussi la ville pour se perdre dans les palmeraies suivant les canaux d'irrigation, poussé par le khamsin et autres vents de sable....

: Galerie Detaille, 5-7 rue Marius Jauffret, 13008
quand: exposition jusqu'au 29 juillet, du mercredi au samedi de 11h à 19h et sur rendez-vous

mercredi 1 juin 2011

TOUS CORSES

ou encore Croates!

Dans deux mois, en août s'achèvera une consultation sur internet lancée par l'Union Européenne sur la meilleure manière de réduire l'utilisation des sacs en plastique. Quelques 250 milliards de particules de plastique, pesant en tout environ 500 tonnes, flottent aujourd'hui dans la seule Méditerranée étouffant des animaux marins qui par malchance les confondent avec de la nourriture. Le plastique se détériore très lentement ou se décompose plutôt en minuscules particules qui contaminent sols et cours d'eau car ils contiennent souvent des additifs polluants et persistants. Les sacs toujours généreusement distribués dans les supermarchés servent un quelques heures, voire minutes pour ensuite polluer l'environnement pour des décennies si ce n'est pas des centenaires. Est-ce bien raisonnable??

NON! Un premier cri d'alarme avait été lancé en 1999 par les organisateurs du Festival du vent à Calvi et en 2002 le Conseil économique social et culturel de la Corse s'est inspiré de la taxe irlandaise pour inciter particuliers et commerçants, le petit épicier autant que la grande distribution, de se montrer plus responsable envers l'environnement. En 2003 la Corse a lancé un référendum qui a eu pour résultat le renoncement à ces foutues sacs en plastique. Les Corses se munissent donc d'un cabas, panier ou sac en papier pour ramener leurs courses chez eux.

Les Corses se sentent "très concernés par la nature avec laquelle ils entretiennent un rapport intime" mais aussi par le tourisme, source des revenues non négligeables, et qui profite des plages propres et des paysages ou les buissons et arbres ne sont plus constellés de haillons de plastique.

Alors, si les Corses ont pu franchir ce pas et substituer d'autres moyens de transport au sac plastique, est-ce que les Marseillais n'en seront pas capable?? C'est au consommateurs de se prémunir d'un cabas (il en existe des tout petits et pliables que l'on peut glisser facilement dans sa poche ou son sac à main) mais aussi aux supermarchés de ne plus distribuer par poignées entières des sacs à chaque passage à la caisse et aux hommes et femmes politiques de prendre enfin des initiatives!



Et les Croates, allez vous demander... Eux, ils ont opté pour une solution intelligente pour garder leurs côtes propres: toutes matières recyclables (papier, carton, aluminium, verre, emballages, plastiques...) peuvent être vendues pour quelques centimes par kilo dans des lieux spécialisés. Les bouteilles de verre consignées, les canettes et vieux journaux vendus et voilà que plages et rues croates sont propres...
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