samedi 30 octobre 2010

LA MÉDITERRANÉE DANS L'ASSIETTE

Le Conservatoire International des Cuisines Méditerranéennes (CICM) propose trois soirées thématiques autour de produits emblématiques de cette région: le raisin, le blé et l'olive.


La première soirée dédiée au raisin, aura lieu aux Grands Tables de la Friche où Gérard Vives, cuisinier, écrivain et président du CICM, proposera comme menu un fromage blanc aux raisins en entrée, une caille au raisin comme plat principal et un dessert mi figue-mi raisin. Cet homme s'est fait un nom comme spécialiste des épices - il est d'ailleurs le fondateur du "comptoir des poivres" et vient de sortir un livre sur cette épice en même temps encyclopédie et recueil culinaire où vous pouvez trouver la réponse "à toutes les questions que vous vous posiez sur le poivre". Il tient également un blog où on trouve actualités et recettes....

Mais on ne mangera pas sans boire, surtout quand il s'agit du raisin! Le sommelier Benoît Biasiolo a donc choisi des vins de Robert Plageoles et du domaine de Gramenon qu'il commentera et va vous faire déguster.

: Grandes Tables de la Friche, 41 rue Jobin, 13003
quand: mercredi 3 novembre à 20h
Menu, vin et café compris: 35 €
Réservation conseillée: 04.95.04.95.85

vendredi 29 octobre 2010

SUR LA POINTE DES PIEDS

Un joli dicton rom dit "N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures" et c'est aussi le titre d'une soirée autour de la culture rom dans le cadre des Littorales.


La soirée commence avec la lecture d'un extrait du livre d'Ilona Lackova "Je suis née sous une bonne étoile. Ma vie de femme tsigane en Slovaquie". Née en 1921 d'une mère polonaise et d'un père tsigane, elle y raconte son enfance à Velky Saris, un village tsigane, ses périples à travers le pays en proposant de colorier des photos avant d'écrire pour le théâtre et passer un diplôme de journalisme à l'Université de Prague. Ce parcours extraordinaire lui a permis de côtoyer des gens influents et oeuvrer à une meilleure connaissance du monde tsigane, sa culture et ses traditions et à se faire connaître deux mondes qui s'ignorent trop souvent. Ecrit en langue tsigane, ce livre est le résultat de dix années de travail d'Ilona Lackova avec Milena Hübschmannova, célèbre linguiste et fondatrice du premier institut d'études rom à l'Université de Prague.

Un débat avec le sociologue et fondateur du Centre de recherches tsiganes, Jean-Pierre Liegeois, auteur de plusieurs oeuvres sur les Roms en Europe complétera les lectures du livre de Mme Lackova et permettra sans doute d'approfondir certains aspects.

Et pour finir la soirée en mode festif, le groupe Alertojazz puisera dans son répertoire manouche.

: La Boate, 35 rue de la Paix, 13001
quand: samedi, 30 octobre à partir de 18h30
Entrée libre dans la limite des places disponibles

mercredi 27 octobre 2010

C'EST LE PÉROU !

La 6e édition de "Tambor y canto" est consacrée au Pérou. Une série de concerts, ateliers et films nous fera découvrir la fusion entre jazz et les rythmes et chants péruviens avec leurs influences africaines, andines ou créoles. ce festival est organisé par l'association marseillaise "Assos Picante" qui a depuis 17 ans l'objectif de promouvoir et diffuser la musique latino-américaine en Europe.

Tout commence ce vendredi au Planet Mundo Kfé avec une "introduction en douceur au répertoire préféré des danseurs péruviens", qui aiment tout autant la salsa cubaine, que la valse ou la zamacueca. Victor Félix chantera et jouera guitare et zampona, accompagné de Simon Bolzinger au piano, Monchi Fumero au basse et cuatro et de Max Arachelian et ses congas.

Samedi place à une initiation à la danse afro péruvienne (on ne danse pas avec des baskets aux pieds!!) et à un atelier de percussions, les deux à l'Espace Canebière.

Mardi et mercredi il y a du cinéma sur le programme, "Voces des Callejon" ou "Voix de la ruelle" sur les Péruviens d'origine africaine à l'instar des quatre membres du groupe El Milenio, leur histoires personnelles et leur vie dans la capitale, Lima. Mercredi on revient sur l'édition de l'année 2007, consacrée à la Colombie, avec le film "Tambor y canto Colombia" et un concert sous la devise "Nos vamos de parranda", "Allons faire la fête"!

Un autre concert est prévu pur jeudi à la Cité de la Musique, où le pianiste marseillais Simon Bolzinger réunira trois spécialistes de la musique traditionnelle péruvienne - on nous promet "calor et swing"!

Un concert avec jam session clôt le festival vendredi. Après leur résidence d'une semaine à Marseille les artistes Victor Félix, Simon Bolzinger, Monchi Fumero et Rodolfo Munoz se lâcheront pour entrainer tout le monde dans leur "Discarga peruana"...

Une semaine où la musique venue du nouveau monde nous réchauffera après le traumatisme des poubelles et les températures devenues glaciales...

Pour trouver des infos supplémentaires et le programme au grand complet, cliquez ici.

:
Planet Mundo Kfé, 50 cours Julien, 13006
Espace Canebière, 6-8 rue Senac, 13001
quand: du vendredi 29 octobre au vendredi 5 novembre

photos: Jaime Rojas

lundi 25 octobre 2010

VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS

Cela semble peut-être un chouillard trop profond, mais les images que les photographes et cinéastes sous marins proposeront lors du 2e festival mondial de l'image sous-marine sont sans doute assez spectaculaires.

On pourra y voir des films sur les fouilles archéologiques en Tunisie en 1908, notamment le travail des scaphandriers à cette époque, ou voir plonger Frédéric Buyle, ancien champion du monde en apnée, avec des requins blancs au Mexique mais aussi un documentaire sur la nouvelle tendance en Russie de l'accouchement dans l'eau ou la recherche des crocodiles du Nil dans le delta de l'Okavengo... 1000 participants, 58 pays représentés entre l'Afrique du Sud et le Vietnam, 169 films et plusieurs centaines de photos attendent les amateurs des fonds marins.

Un des temps forts sera la projection du ballet nocturne des raies Manta, filmé par René Heuzey aux Maledives. La voix cristalline de Yukimi Yamamoto et la guitare de Pedro Aledo, membres de l'association Whale Whisperers et musiciens de renom, accompagneront live sur scène les images.

: Palais du Pharo
quand: du 27 au 31 octobre
Pour connaitre le programme complet et les tarifs; cliquez ici


Photos: E. Acevedo, N. Kortler, B. Balnis, M. Braunstein, S. Portelli, C. Villoch

COOKING GIRLS

Cooking girl s'appelle le blog de la pétillante Georgiana, bien connue des fans de Masterchef à la télé et/ou des habitués de Biscuit & Biscuit où elle officie régulièrement au plus grand plaisir des convives.



L'autre "cooking girl", c'est Marine, que l'on retrouve sur "Belle lurette". Les deux filles vont mettre leurs tabliers, aiguiser leurs couteaux, attiser les flammes, retrousser leurs manches et se mettre aux piano pour nous faire un "mix en bouche" en collaboration avec le chef Yves Camdeborde et la Boîte à sardines.


Pour chauffer l'ambiance il y aura de la musique punk funk proposée par Munk, Why am I Mr Pink? et The Fkclub, du vin choisi par la cave des Buvards, des cocktails shakés par Fred et des bulles de chez Mumm.

Tout ce joyeux monde, mélomanes et gourmands sont accueillis à cette occasion par les Grandes Tables de la Friche.

: 41 rue Jobin (12 rue François Simon pour les voitures), 13003
quand: vendredi 29 octobre à partir de 19h

dimanche 24 octobre 2010

MUSICIENS EN HERBE

Qui sait, peut-être que dans votre pitchounette de 4 ans sommeil la future Cécilia Bartoli? Dans le petit loup un Miles Davis? Que votre fiston sera un jour pianiste classique et sa soeurette batteuse dans un groupe de heavy metal... C'est bien que l'avenir soit plein de surprises!

Et pour voir si son avenir sera dans la musique (finalement il/elle peut aussi devenir tout simplement auditeur de France Musique ou chanter sous la douche!), l'association "A petits sons" propose pour les vacances de la Toussaint un stage "Chut! On enregistre" pour enfants entre 4 et 7 ans. Chants et jeux vocaux permettront de découvrir sa propre voix tandis que la manipulation et la découverte d'instruments ouvrira les oreilles aux sonorités souvent nouvelles. Comble du stage, l'enregistrement d'un CD - qui fera certainement un merveilleux cadeau de Noël pour papy et mamy!


: Atelier Longchamp de A Petits Sons, 119 bd. Longchamp
quand: du lundi 25 au vendredi 29 octobre de 10h à 12h (accueil possible à partir de 9h)
Tarif: 80€ la semaine
Inscriptions en ligne ici ou sur place

samedi 23 octobre 2010

L'INERTIE D'UN CORPS DÉPEND-ELLE DE SON CONTENU EN ÉNERGIE ?

La réponse est bien connue (et pas souvent comprise): E=mc2

Une autre question: est-ce qu'un mélange de jus de pomme, de poire, de raisin et de gingembre peut aider à comprendre la célèbre formule? La réponse est non. Malgré son nom, "Einstein", le jus et délicieux mais ne rend pas plus, intelligent. Ou peut-être est-ce une question quantique, c'est à dire il faut boire un certain quantum pour voir les effets. Mais de toute façon l'intelligence en soi est relative....

Bref, "Einstein" ne vous transforme pas forcement tout de suite en génie, ni "Beauty Green" (Jus de blé, de pomme et de citron) en Laetitia Casta (Penelope Cruz, Maryline Monroe, Ava Gardener...) ou "Oriental Tonic" (ginseng, gingembre, citron, mangue, orange, pomme) en Oum Kalsoum, ne vous privez pas de faire le plein de fruits et légumes sous forme de jus!!

Zumobar a été créé en 2001 par un monsieur irlandais appelé Cathal Power (est-ce bien son vrai nom??). Aujourd'hui l'enseigne compte plus de 100 bar à jus dans 13 pays européens - et selon leur website, ce n'est qu'un début....

A Marseille vous trouvez depuis peu un kiosque au rez-de-chaussée du Centre Bourse (et un autre à la Valentine) et toutes les combinaisons que j'ai essayé étaient un vrai régal. Des sympathiques gens (avec un peu d'accent), souriants et aimables, coupent, pressent et servent et à côté des boissons vous pouvez aussi prendre un yaourt aux fruits, une salade de fruits, une salade tout court ou un wrap - tout évidemment élaboré à partir de produits frais et bio.


La corvée des courses se trouve donc égayée grâce à un petit stop chez les gentils Zumos - santé!!

jeudi 21 octobre 2010

LA FUROSHIKI RÉVOLUTION

Stop, basta, terminé les sacs en plastique! Nous voulons autre chose!

Il existe évidemment le petit sac pliable, le filet ou le panier pour ramener nos achats à la maison ou trimballer notre bouteille d'eau, notre bouquin ou notre tricot avec nous. Mais il y a encore autre chose, un petit merveille de simplicité et de raffinesse: le Furoshiki!

Le Furoshiki est un carré de tissu, le plus souvent en coton mais aussi en soie, qui nous vient directement du Japon. Utilisé à l'origine à emporter des affaires en allant aux bains publics, il a été remis au goût du jour grâce à une campagne du Ministère de l'environnement japonais: Reduce - reuse - recycle (réduire, réutiliser, recycler).

Grâce à différentes techniques de nouage on peut l'adapter à tout contenu. Le site marseillo-japonais (ou japo-marseillais) "Massilia Bleue" a mis en ligne des petits vidéos pour nous apprendre quelques bases. Sur ce site vous pouvez vous également fournir des magnifiques tissus japonais, l'un plus beau que l'autre.

Ce site où l'on trouve aussi thés, papeterie, tissus, T-Shirts... a d'ailleurs été conçu par un couple franco japonais (vous vous en doutez!), Reiko Fukui et Thibaud Desbief, dont le devise est "des idées japonaises, une créativité française, le mélange de deux cultures pour un nouveau style".

Alors, mettons nous à l'heure japonaise et promenons nous avec nos balluchons au lieu de vulgaires (et polluants!) sacs en plastique!!

3 bonnes raisons d'utiliser un Furoshiki au quotidien

mercredi 20 octobre 2010

BELLE PRISE

Cela ne fait pas longtemps que Le Chat vous a parlé d'un livre sur les jardins ouvriers, projet semé, arrosé et récolté par Olivier Emran, président de l'association Label Marseille et du photographe Jean-Luc Abraini (voir le 9 octobre).

Les voilà, ils récidivent! Cette fois-ci ils ont embarqué sur des barquettes pour faire parler les pêcheurs. Dix équipages de bateaux traditionnels en bois racontent leur métier, la pêche à Marseille, leur vie avec la mer....

L'Office de la Mer a eu la bonne idée d'inviter Olivier et Jean-Luc pour parler de leur projet, pourquoi ils ont voulu faire ce livre, comment ils ont rencontré leurs informateurs ou encore comment photographier la mer et les marins. Une conférence et une lecture d'un extrait du livre "Dans le jardin des pêcheurs" sont donc proposées pour savoir tout (ou presque) sur girelles, daurades et autres sardines.

: Office de la Mer, 6 rue Fort notre Dame, 13007, 04.91.90.94.90
quand: jeudi 21 octobre à 18h
Entrée libre et gratuite


mardi 19 octobre 2010

LUXE, CALME ET PLASTIQUE

Le Comptoir Loranger, bien connu des Aixois, offre des produits culinaires haute de gamme, du pain fait maison par des vrais artistes-artisans, des pâtisseries légères et raffinées...

Les Marseillais, eux, connaissent l'enseigne Flamant. 1000m2 de meubles et d'objets de décoration mises en scène comme avec ce chic intemporel que l'on trouve dans certaines maisons de famille sur quatre niveaux dans un immeuble splendide, l'ancienne banque Palatine, rue Grignan. On y déambule de pièce en pièce en rêvant de s'offrir ce canapé couleur crème ou cette commode aux lignes pure en acajou, pour repartir enfin avec une bouteille de gel douche pour mettre un peu de ce luxe dans note quotidien plus banal ...

Le Comptoir Loranger avec ces produits de qualité a depuis peu investi une espace au premier étage de Flamant pour y proposer hormis ses produits - pains, épices, confitures, etc. - un salon de thé avec quelques petits plats, sandwichs, salades et desserts. On peut donc s'installer soit sur la terrasse soit à l'intérieur sur des meubles Flamant pour se restaurer à midi ou pour le goûter.


Avec mon amie Nicole on a fait un repas d'essai. Voilà ce que nous en avons à dire en bonnes critiques culinaires:
Le service: sympathique et souriant
L'ambiance: pas vraiment cosy, à l'intérieur on est assis autour de longues tables en bois que l'on partage donc avec d'autres personnes. Le jour de notre visite il n'y avait pas trop de monde donc cela n'était pas vraiment gênant, cela peut pourtant l'être quand toutes les places sont prises et l'on manque d'intimité.
Les plats: Les salades étaient plutôt banales, avec beaucoup de verdure et quelques fines tranches de légumes grillés ou du jambon cru. Si l'on souhaite du pain il faut l'acheter en plus. Le dessert, une petite tartelette au citron, était délicieux!
Mais il y a un vrai grand défaut: les salades sont empaquetés dans des boîtes en plastique, on vous donne des gobelets et des couverts en plastique vraiment premier prix, le café est servi dans un gobelet en carton, tout ça comme dans une cantine minable - c'est indigne pour un traiteur qui se revendique haut de gamme et pour cette boutique qui veut être un lieu de raffinement et de luxe...

: Comptoir Loranger pour Flamant, 24 rue Grignan, 13001, 04.91.04.00.40
quand: mardi au samedi de 11h à 18h

lundi 18 octobre 2010

SARKÖZI

Non, je ne me suis pas trompée. Son prénom n'est d'ailleurs pas Nicolas mais Rudolf. Qui c'est? Ce monsieur, Rudolf Sarközi, est le président de l'association culturelle des Roma en Autriche.

Artikelbild: Sarkozy und Rudolf Sarközi: Nur Namensvetter? "Alles ist möglich" , meint der Obmann des Kulturvereins  der Roma - Foto: Kulturverein der Roma

Dans un interview dans le journal "Der Standard" il raconte qu'un des ces ancêtres, Martin Sarközi, était nommé ou plutôt confirmé en 1674, "prince" des Tsiganes de la Monarchie austro-hongroise et plus précisément sur un territoire qui correspond aujourd'hui au Burgenland et à une partie de la Slovaquie et de la Hongrie. On lui concédait le pouvoir de décision et la juridiction sur son peuple en contrepartie à une taxe de 25 taler ou un cheval de la même valeur payable chaque année le mercredi de la semaine sainte au comte Batthyany. Les tsiganes ("Zigeuner"), comme on les appelait et les appelle en général encore aujourd'hui étaient appréciés comme des excellents forgerons et connaisseurs en matière de chevaux.

Rudolf Sarközi est encore aujourd'hui appelé par certains "Vajda", terme hongrois pour "Vojvod". Le nom Sarközi est, selon lui, tellement typique pour les familles roma que certaines l'ont fait changer par appréhension d'être tout de suit reconnaissables comme "tsiganes"....

M Sarközi n'est pas à Marseille pour nous raconter plus sur les origines de sa famille et la vie des tsiganes en Autriche mais le professeur Philippe Rodier, responsable de la mission Roms de Médecins du Monde et le pasteur Joel Baumann parleront de "Romas, avant tout une question d'humanité" lors d'un déjeuner-débat au Parvis du Protestantisme. Le repas est, comme toujours, préparé par la Fraternité de la Belle de Mai.

: 15 rue Grignan, 13006
quand: mardi 19 octobre, de n12h20 à 13h40

dimanche 17 octobre 2010

AIMEZ VOUS LA PHILOSOPHIE?

N'ayez pas peur, je ne parle pas de celle que l'on apprend en général à l'école! Non, je voudrais vous parler d'une philosophie comme "gai savoir".

Ce n'est pas une question des concepts mais des sujets, des questions que l'on, en l'occurrence le/la philosophe pose.

Ceci peut par exemple être: "La conception du monde chez les Shadoks" ou "Plus belle la vie: mythologie au quotidien" ou encore "Buffy tueuse de vampires: éthique, féminisme, philosophie"... Et ce sont des hommes et femmes savants qui en parleront: philosophes et psychanalystes, sociologues et écrivains, professeurs au Collège de France et historiens.

Le tout s'appelle "La semaine de la Pop Philosophie", c'est organisé par "Les rencontres Place Publique" et sa deuxième édition se déroulera cette semaine dans différents lieux à Marseille.

Le premier rendez-vous a lieu ce lundi et pose la question "L'amour est-il en danger?" Espérons que la réponse d'Aude Lancelin, d'Alain Badiou et d'Anne Dufourmantelle soit "non!"

Amour, sculpture installée à Philadelphie

Pour voir le programme complet et les divers lieux, c'est ici.

: Palais de la Bourse, 9 La Canebière 13001
quand: lundi 18 octobre à 18h30

samedi 16 octobre 2010

MAMA WAS QUEEN OF THE MAMBO

Lancez vous! Ça va swinguer ce dimanche au Thé à l'encrier!

Après New York, Londres et Paris, c'est à Marseille de se lancer dans la fièvre de la "Tea dance"! L'orchestre Marabout Sy enflammera la piste avec la musique latino, chachacha, mambo, salsa et boogaloo sont sur le programme.

a couple dancing

On boit une tasse de thé, on écoute et surtout on danse. Tout le monde peut participer, danseurs confirmés, débutants, peu importe ce qui compte c'est le plaisir, l'envie de passer un après midi sympa. Quoi de mieux pour se réchauffer lors de ce premier froid automnale?

Et si vous voulez vous préparer pour demain, ici quelques conseils et pas de danse...

: Le Thé dans l'encrier, 52 cours Julien, 13006
quand: dimanche 17 octobre de 16h à 19h
Entrée libre

vendredi 15 octobre 2010

LA POUBELLE EST PLEINE

On peut même dire qu'elle déborde... C'est pas joli, joli ni pour les yeux, ni pour le nez et encore moins pour l'environnement...


L'initiative de Philippe tombe donc à point: il accueille dans son jardin trois créatrices qui ont en commun le recyclage. Véronique Hartert ("Zanzibar") collectionne bâches publicitaires, plexiglas etc. et transforme ses trouvailles en bijoux et ceintures. Mélissa Fradier ne va pas par quatre chemins: elle appelle sa marque "Garbage Design". Le contenu des bennes devient lampe, table, collier ou encore autre chose, accessoire de mode ou objet de déco pour la maison. La troisième fée transformatrice est Nathalie Bonine, connue également comme "La P'tite Recyclée". A elle les chambres à air pour en faire trousses, sacs, boites...

Pour vous mettre un peu dans l'ambiance, voici comment l'initiateur décrit ce projet: "L'idée est née d'une rencontre, une vraie, humaine; l'occasion d'ouvrir sa curiosité et de découvrir une personne dans ces projets, dans ses créations, dans sa capacité à transformer ce que d'autres ont jeté, en objets du quotidien et beaux. (...) L'idée est donc de partager un après-midi ensemble pour se connaître dans un cadre convivial (un jardin), sur un temps amical (chez Philippe), pour avoir des inspirations (les objets des créatrices) et stimuler des 'deuxième vies' (en apportant un livre ou UN objet que vous souhaitez donner, faire circuler)."

Chacun amène aussi quelque chose à boire et à manger pour le partager tous ensemble. En espérant que la météo soit clémente....

: 7 bd. du Chalet 13009 (quartier des Baumettes)
quand: samedi 16 octobre de 14h à 19/20h

mercredi 13 octobre 2010

L'ART DE MANGER DES NOUILLES

Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas. Juste avant de nous lancer dans la semaine de la Pop Philosophie, nous voilà en pleine semaine du goût.

L'Atelier de Mars nous prépare à cette occasion une bonne marmite très alléchante: On vous apprendra donc de glisser délicatement un jaune d'oeuf de bouche en bouche, d'avaler des nouilles sans faire du bruit et autres prouesses grâce au film "Tampopo" du réalisateur Juzo Itami. Ce film, sorti en 1985 (ça ne nous rajeunit pas!), raconte les tentatives d'une restauratrice japonaise de trouver la recette ultime de la soupe aux nouilles. Sa quête loufoque et burlesque croise les tribulations érotico-alimentairs d'un homme mystérieux d'une élégance sublime, une vieille femme en proie à ses obsessions compulsives, les convives d'un repas d'affaire etc.

Et parce que l'on ne tient pas bien sur une seule jambe, un deuxième film est sur le programme: la cultissime "Grande Bouffe" de Marco Ferreri (1973 - cela nous vieillit encore d'un cran!).

Si vous n'avez pas encore vu ces chefs d'oeuvre, courez y cette fois-ci!!

La semaine du goût ne peut évidemment pas se contenter de remplir nos yeux mais elle se doit aussi à combler notre estomaque. Pour ceci d'autres invités, Tako San et la charmante équipe du TaKoYaKi (ce qui veut dire "pieuvre grillée"), invraisemblable estanco japonais de la rue du petit Puits officieront.


D'autres pépites culinaires sont sur le programme des Ateliers de Mars pour les jours à venir, à trouver ici.

: 44 rue du refuge, 13002, 04.91.91.26.00, atelierdemars@free.fr
quand: jeudi 14 octobre à 19h (Tampopo) et à 21h (La Grande Bouffe)
Tarif: 2 € d'adhésion annuelle à l'association

mardi 12 octobre 2010

UN OURAGAN BALAYA LA VILLE

Ainsi commence le dernier livre de l'écrivain mexicain David Toscana. Dans "Un train pour Tula" il raconte l'histoire de l'amour fou et désespéré de Juan Capistran pour la belle Carmen sur toile de fond d'une ville frontalière où se croisent des personnages "tous un peu aventuriers ou trafiquants en illusions" qui fait penser au Macondo d'un autre grand poète latino-américain...


Escales en librairie fait halte au Cercle Rouge où la librairie L'Ecailler a convié David Toscana pour une rencontre animée par Pascal Jourdana, journaliste littéraire et directeur artistique de l'association "Des auteurs aux lecteurs".

"Apprends ce nom qui n'est pas celui d'un homme mais d'un coeur qui part en quête de batailles et de guerres pour se signaler à toi. Domenico n'a pas d'autre musique que le grondement des fusils et le cri des blessés. Tiens-toi prête, Carmen, car le jour où tu t'y attendras le moins, Domenico viendra ravir ton âme."

: Le cercle Rouge, 4 rue Adolphe Thiers, 13001
quand: mercredi 13 octobre à 18h30
Entrée libre

lundi 11 octobre 2010

ENTRE GENS CIVILISÉS

On le sera certainement lors d'une conférence de Tzvetan Todorov intitulé "Barbarie et Civilisation".


Directeur de recherches au CNRS, Todorov né en 1939 à Sofia en Bulgarie, se consacre depuis les années 1980 à l'histoire des idées et aux rapports que nous entretenons avec l'autre.

Dans son livre "La peur des barbares" (Robert Laffont 2008) il retrace les origine du mot "barbare" et la notion opposée de "monde civilisé" pour tenter de mieux comprendre le sentiment de peur qui conditionne aujourd'hui largement les sociétés et la politique en Occident. Quelle légitimité avons nous à défendre nos valeurs, quelle est la nature de la menace que nous redoutons tant; comment sortir de la spirale infernale de réactions toujours plus violentes des uns et des autres pour (re)trouver la tolérance sans abandonner des valeurs fondamentales. Todorov analyse avec précision les concepts de civilisation et de barbarie, d'universalité et d'identité pour démontrer les amalgames qui sont à l'origine des ressentiments et haines réciproques.

La conférence a lieu dans le cadre des "Mardis du MuCEM" dont vous trouvez le programme ici.

: Bibliothèque de l'Alcazar, cours Belsunce
quand: mardi 12 octobre à 18h30
Entrée libre et gratuite

samedi 9 octobre 2010

OU POUSSENT CAROTTES ET ROSES...

C'est le regard de trois gars, Vincent le rêveur, Jean-Luc le fixeur et Olivier le trouveur sur un bout de verdure dans le 11e arrondissement, à la Pomme, caché entre autoroutes et voies ferrées.

Les jardins Coder, nommés ainsi d'après l'entreprise Coder, constructeur de trains et de wagons, qui a fermé ses portes en 1974, ont su sauvegarder depuis l'esprit de partage et de bonheur. Ce sont des jardins ouvriers, avec leurs cabanons de bric et de broc, où les "petits" gens s'y retrouvent le soir ou le week-end pour bêcher et semer, planter et récolter, se reposer et rigoler ensemble.

Label Marseille et en train de sortir le livre "Jardin ouvriers, jardins enchantés" où Olivier Emran (idée originale et textes), Jean-Luc Abraini (photos) et Vincent Bourgeau (illustrations) racontent chacun à sa manière la magie de ces jardins urbains, concept qui d'ailleurs revient en force. Vous pouvez déjà souscrire et ainsi soutenir l'association Label Marseille et aussi assister au lancement officiel du livre (prévu pour novembre).

Pour cela il suffit d'écrire à l'Association Label Marseille, 10 rue des Tyrans 13007 Marseille ou leur téléphoner au 04.91.55.63.34, leur envoyer un mail: labelmarseille@gmail.com, ou encore devenir leur ami sur Facebook ("Jardins ouvriers, jardins enchantés"). Prix: 25 €

P.S. Et si l'on ferait des jardins collectifs sur la plage du Refuge (et la friche en dessous) au lieu de la laisser aux voitures et aux crottes des chiens?!

vendredi 8 octobre 2010

O QUAM TRISTIS ET AFFLICTA...

Deux "Stabat Mater" vous sont proposés ce dimanche. L'un c'est le très connu de Pergolese, l'autre c'est une création du compositeur, pianiste et claveciniste toulonnais Ludovic Selmi. A l'origine de cette séquence évoquant la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus est une composition d'un moine franciscain, Jacopone da Todi au XIIIe siècle. "Stabat mater" se réfère au début du texte qui commence "stabat mater dolorosa / juxta crucem lacrimosa / dum pendebat filibus" (Debout, la mère pleine de douleur / se tenait en larmes près de la croix / où son pauvre fils pendait").


La douleur de cette femme qui se tient au pied d'une croix où son fils unique est en train de mourir, son déchirement malgré sa confiance en lui, ses larmes et son espoir ont inspiré de grands compositeurs, de Palestrina à Verdi, de Scarlatti à Haydn, de Schubert à Dvorak et de Rossini à Poulenc.

Autour de Ludovic Selmi au clavecin vous pourrez écouter son frère Jean-Christophe Selmi au violon, Magali Rubio à la clarinette basse et les voix lumineuses de Yukimi Yamamoto et d'Isabelle Ruban.

: Eglise Notre Dame du Mont 13006
quand: dimanche 10 octobre à 17h
Réservations au 06.81.97.90.20 / 06.03.16.01.30 ou par mail: lesongedorphee@free.fr

jeudi 7 octobre 2010

I JUST WANT TO MAKE LOVE TO YOU

Envie d'une voix suave qui vous susurre ces mots dans l'oreille? Fastoche!

Dans le cadre de la 5e édition du festival "Jazz sur la ville", le Roll'Studio accueille Jean-Marie Guyard et Alain Rageot, c'est à dire les "Blacks Brothers" pour un concert de Blues au confluent des musiques noires où ils revisitent des classiques de Muddy Waters, Ray Charles, BB King et j'en passe. La soirée s'annonce chaude et épicée....

C'est aussi l'occasion de découvrir le Roll'Studio au coeur du Panier où l'association éponyme propose des cours de musique (piano, chant, batterie), accueille des artistes pour des répétitions ou enregistrements et ouvre les portes de sa cave voutée à l'acoustique parfaite tous les samedis pour des concerts de tout genre, du jazz au récital lyrique, de la musique improvisée à la salsa.

: 17 rue des Muettes, 13002, 04.91.64.43.15
quand: samedi 9 octobre à 19h30 (ouverture des portes à 19h)
PAF 10 € (7 € si vous habitez au Panier)

cave

mercredi 6 octobre 2010

ZARAFA III ET SON GIRAFON

Tel un phénix de ses cendres, Zarafa, la girafe inventée par Jean Michel Rubion et l'Art Book Collectif et stupidement incinérée par quelques brutes de "supporteurs" de foot en mai dernier, renaîtra sur la place Léon Blum.

Cette sympathique bestiole, cette fois-ci construite en acier, accompagnée de son petiot nommé Marcel Zarafon, est un clin d'oeil à la première girafe que l'Europe a vu en 1826 quand cet animal est arrivé à Marseille pour prendre ensuite à pied la route vers Paris et le Jardin du Roi. On peut d'ailleurs toujours voir sa dépouille empaillée au Musée d'Histoire Naturelle de la Rochelle.

Marseille n'était pas seulement l'endroit où une girafe a pour la première fois frôlé le sol de l'Europe mais on a ici également vu débarquer en 1516 le premier rhinocéros. Celui-ci fut un cadeau du Roi Manuel Ier de Portugal pour le pape Léon X. L'animal cornu pouvait se reposer du stressant voyage en bateau pendant quelques semaines sur l'ilot d'If avant de continuer son périple maritime qui fut malheureusement mortel pour la pauvre bête suite au naufrage de son navire de transport...

Peut-être verra-t-on donc un jour Rhino I tenir compagnie à Zarafa III !

L'inauguration Zarafa et Marcel Zerafon (qui est un borne de livre-échange) aura lieu en présence de personnalités du monde politique, économique et culturel et de tous ceux et celles qui se sont engagés pour cette renaissance. Venez nombreux munis de vos livres à libérer!

: Place Léon Blum, parvis de la Mairie du 1er et 7ème arrondissement
quand: jeudi 7 octobre à 11h

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mardi 5 octobre 2010

HAUTE COUTURE

Sakina M'sa a montré très jeune un don pour la création de mode.

Créatrice de mode internationalement connue, invitée des plateaux télés, chouchou de la presse féminine et au-delà, Sakina M'sa a su imposer sa griffe. Née aux Comores en 1972 elle arrive à l'âge de 7 ans à Marseille avant de "monter" à Paris et compléter son apprentissage dans la mode (elle fut une élève de la costumière Geneviève Sovin Doering) mais aussi en tant que plasticienne. Ses défilés - elle a organisé le premier d'une longue série quand elle était encore lycéenne - sont plus que des habituels podiums mais se déroulent dans des bains douches, dans un café ou même dans une cabine téléphonique.


Cette jeune femme, curieuse et passionnée, dotée d'un grand sens d'humour, a mis son talent au service des femmes habituellement exclues de cet univers. La cinéaste Nathalie Joyeux a suivi un de ces "ateliers de la désobéissance" animées par Sakina M'sa où la créatrice incite des femmes au chômage depuis longtemps de transformer des vêtements récupérés chez Emmaüs en s'inspirant des oeuvres d'art dans les musées pour le documentaire "Parures pour dames". Un monde nouveau s'ouvre aux femmes et pendant qu'ils cousent, drapent, brodent les femmes se racontent à travers leurs vêtements. "Au fur et à mesure que les robes prennent forme, les femmes se dévoilent".

Deux séances en présence de la réalisatrice:
: Alhambra
quand: mercredi 6 octobre à 20h30
(Buffet offert avant la séance)

: Cinéma Jean Renoir, Martigues
quand: jeudi 7 octobre à 20h

lundi 4 octobre 2010

REGIME POUR TOUS

Il semble que les restaurateurs de Marseille ont décidé d'un commun accord que touristes ou gourmands autochtones mangeront dimanche et lundi soir soit à la maison pour les derniers, soit pas du tout pour les premiers.

Des mauvaises langues ont déjà transformé Marseille capitale de la culture en capitale de la Merguez, mais même cette appellation ne semble pas tout à fait à la portée de la cité phocéenne.

Bref, on a voulu inviter un être cher, séjournant pendant une semaine à Marseille, à dîner en ville dans un bon restaurant avec une cuisine plutôt locale. Un premier recensement via internet des bonnes adresses connues par nous s'est avéré négative. Rien ouvert lundi soir... "Le relais 50" nouvel établissement sur le quai du Port et bien noté par la critique gastronomique semblait enfin faire l'affaire. Ouvert tous les jours était marqué sur le site internet. Mais que nenni! En réponse à ma réservation par mail, on m'informait (assez sèchement d'ailleurs) que le restaurant est fermé dimanche et lundi soir. Bravo pour la capacité de se conformer si rapidement aux usages locaux!

On était finalement sauvé par une adresse classique, les "Arcenaulx" des soeurs Laffitte! Confortablement installés dans le beau cadre qui rappelle une bibliothèque on était très bien servi, le vin était bon, les plats (Artichauts à la barigoule, tarte fine aux légumes confits, poissons en bouillabaisse, dos de daurade rôti sur peau...) excellents et la serveuse parlait même parfaitement l'allemand (c'était sa langue maternelle). Heureusement que des adresses comme celle-ci existent dans le désert du lundi soir... La salle était d'ailleurs pleine!


: 25 cours Estienne d'Orves, 13001, 04.91.59.80.30
quand: du lundi à samedi de 12h à 14h et de 20h à 23h


Les Arcenaulx

vendredi 1 octobre 2010

C'EST QUI ?

Elle a six pattes, courtes comme celles d'un ours, un torse comme un boeuf recouvert d'une carapace de tortue, une que munie d'un dard de scorpion, une tête comme un lion avec des oreilles d'un cheval et un visage de vieillard aux yeux rouges? Et en plus elle pue de la bouche! Vous ne la connaissez pas? Mais c'est la Tarasque, pardi!

Heureusement il y avait jadis, quand cette bête immonde terrorisait les braves gens installés sur les rives du Rhône, une jeune fille très courageuse. Elle décida donc d'affronter la vilaine créature et en bonne Chrétienne éprouva de la compassion envers le monstre, parce que ce n'est quand même pas facile tous les jours d'être si laid! Bref l'espèce de dragon fut ému à son tour par l'attitude de la pucelle et se laissa mener en laisse comme un gentil toutou. Hélas, ce fut une mauvaise décision de la Tarasque. Elle aurait dû croquer la jeunette comme tant d'autres avant elle car une fois arrivée au village, le peuple, bien moins miséricordieux et compatissant que la dame, se jeta sur la pauvre bête apprivoisée et la tua avant de s'en aller pour fonder les villes de Tarascon et de Beaucaire...

Fichier:Vincentius Bellovacensis Speculum historiale fol 340v détail.jpg

Mais peut-être que Gilbert Chalençon vous racontera l'histoire d'une autre manière lors de la prochaine "ethnobalade Lagadigadeou, la Tarascou" organisée par le Musée Arlaten. C'est gratuit, il faut seulement s'inscrire et se rendre à Tarascon de préférence accompagné de vos (petits) enfants à partir de 8 ans. Mais ceci n'est pas obligatoire!

: Tarascon, le lieu de rendez-vous sera précisé lors de l'inscription au 04.90.52.52.40 ou par mail fabienne.desaconto@cg13.fr
quand: samedi le 2 octobre à 15h
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