jeudi 25 novembre 2010

J'EN AI PASSÉ DU TEMPS, ICI

Cette courte phrase est extraite de "Ramallah, mon amour", lettre poétique et poignante du jeune (né en 1971) écrivain palestinien Mahmoud Abou Hashhash adressée à une femme, une Française. Comment peut on aimer, comment écrire, comment vivre en 2002 à Ramallah, en plein siège de la ville par l'armée israélienne.

L'écran et noir, on n'entend que des bruits urbains et puis se lève une voix récitant cette lettre. Ainsi commence le "documentaire expérimental" "Ramallah mon amour" de Natacha Musléra. Chanteuse, "décompositeuse", performeuse, vidéaste et réalisatrice, cette Marseillaise d'adoption était invité dans le cadre d'un échange culturel en 2009 au premier festival d'art vidéo en Palestine. Elle y collecte sept heures d'enregistrements sonores et quatre portraits photographiques d'étudiants de l'université Bir Zeit. "Confrontation des voix, du texte chuchoté aux propos échangés entre les habitants rencontrés et les visiteurs de passage".

Comme c'est le dernier jour des "Rencontres de l'Echelle", un concert des "Vraoums" - cabaret-show burlesque-punk-folk-radicalement décalé - est également sur le programme.


: Les Bancs Publics, 10 rue Ricard, 13003, 04.91.64.60.00
quand: samedi 27 novembre à 18h30 et à 21h (durée 39 minutes), concert à 22h30

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