Les héros de ces mini portraits sont des animaux, du crocodile à la tortue verte, de la seiche géante à la girafe réticulée, du babouin jaune au buffle. Chaque animal est montré dans son environnement naturel et à travers de 6 chiffres clé: 5 chiffres qui se rapporte à ses capacités, sa morphologie, son environnement ou sa vie sociale tandis que le 6 chiffre est une sorte de cri d'alarme qui attire l'attention sur la fragilité extrême des ces espèces.
On y apprend par exemple que le Babouin Jaune appartient à la famille des primates sachant se servir d'outils, qu'ils ont un rayon d'action de 30 km, qu'ils changent de fourrure tous les 6 ans, qu'ils ont, comme les hommes, 32 dents, qu'ils vivent en groupes - pacifiques - de 180 individus en moyenne et que les femelles donnent naissance à un bébé tous les 3 ans. Et, c'est ici que ça se corse, qu'ils représentent 6% des singes utilisés par les laboratoires pour les expériences biomédicales - parce qu'ils nous ressemblent tellement....
Où que chez l'Otarie à Fourrure le harem d'un mâle comprend 16 femelles, que le mâle est 3 fois plus grand que ses tendres compagnes, qu'il peut rester 10 minutes en apnée et plonger jusqu'à 274 mètres de profondeur et que sa vitesse de nage peut atteindre 40 km/h. Souple et joueur il batifole dans les eaux clairs - où 7% de ces animaux adorables se font blessés par les activités humaines....
On doit ses petits films qui font appel à notre conscience à Frédéric Presles un ancien photographe de mode, de personnalités de cinéma et du monde politique qui a délaissé la futilité "fashion" pour devenir reporter de guerre. C'est dans les années 1990 qu'il se découvre une passion pour la nature et particulièrement pour le monde marin. Résultat de cette découverte: de nombreux documentaires pour Ushuaia, Canal Plus, France Télévision..., des photo-reportages pour Géo, Life Magazine et j'en passe et des livres ("Le ventre de la mer" publié chez Arthaud en 2003 et "L'Arche de Jervis" paru chez le même éditeur en 2004).
Toujours pas content avec tous ces exploits il en ajoute en ouvrant une galerie à Marseille pour défendre les artistes qu'il aime (Art Gallery Solution) et fonde une maison de production (avec Dominique Savelli), 1961 PROD, qui dédie une partie de son chiffre d'affaire à des actions de recherche scientifique de terrain.
On peut regarder ses films sur Internet, ne vous en privez surtout pas!
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