Slow-Food s'attache à redonner une légitimité au plaisir de manger, à redécouvrir la richesse des recettes et des saveurs, à reconnaître la diversité des lieux de production et de ses producteurs, à respecter le rythme des saisons et des plaisirs de la table.
Les membres de Slow-Food veulent associer au plaisir un comportement responsable face aux produits que l'on consomme et de revendiquer le droit à en jouir pour tout le monde. C'est-ce que Slow-Food appelle l'éco-gastronomie qui allie le respect de la culture gastronomique et oenologique au soutien à ceux qui s'emploient à défendre la biodiversité agroalimentaire dans le monde. Les aliments promus sont des produits bons, propres et justes: remarquables du point de vue gustatif, respectueux de l'environnement sans menacer les ressources de la Terre ou les écosystèmes et assurant des conditions équitables au producteur.
On ne peut pas être gastronome sans être sensible à la protection des cuisines locales, des races animales, des espèces végétales en danger d'extinction.
Dans la pratique Slow-Food mène plusieurs actions: l'Arche du goût recense l'ensemble des produits agricoles menacés. Ceux-ci deviennent ensuite des "sentinelles" avec un cahier des charges pour leur culture et soutenus par Slow-Food (par exemple en France il y a le jambon du porc noir de gascon, la lentille blonde de Saint-Flour, le navet noir de Pardailhan, le vin rancio sec du Roussillon...). D'autres actions sont des ateliers d'éducation au goût destinés aux adultes et aux écoliers et les réunions des membres dans des "Conviviums" régionaux.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur les site de l'association ou en contactant le responsable du Convivium Provence-Méditerranée, Mike Tommasi: mike@slowfood.fr
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