Dans un interview dans le journal "Der Standard" il raconte qu'un des ces ancêtres, Martin Sarközi, était nommé ou plutôt confirmé en 1674, "prince" des Tsiganes de la Monarchie austro-hongroise et plus précisément sur un territoire qui correspond aujourd'hui au Burgenland et à une partie de la Slovaquie et de la Hongrie. On lui concédait le pouvoir de décision et la juridiction sur son peuple en contrepartie à une taxe de 25 taler ou un cheval de la même valeur payable chaque année le mercredi de la semaine sainte au comte Batthyany. Les tsiganes ("Zigeuner"), comme on les appelait et les appelle en général encore aujourd'hui étaient appréciés comme des excellents forgerons et connaisseurs en matière de chevaux.
Rudolf Sarközi est encore aujourd'hui appelé par certains "Vajda", terme hongrois pour "Vojvod". Le nom Sarközi est, selon lui, tellement typique pour les familles roma que certaines l'ont fait changer par appréhension d'être tout de suit reconnaissables comme "tsiganes"....
M Sarközi n'est pas à Marseille pour nous raconter plus sur les origines de sa famille et la vie des tsiganes en Autriche mais le professeur Philippe Rodier, responsable de la mission Roms de Médecins du Monde et le pasteur Joel Baumann parleront de "Romas, avant tout une question d'humanité" lors d'un déjeuner-débat au Parvis du Protestantisme. Le repas est, comme toujours, préparé par la Fraternité de la Belle de Mai.
où: 15 rue Grignan, 13006
quand: mardi 19 octobre, de n12h20 à 13h40
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