jeudi 8 septembre 2011

NI MACHINE, NI BIEN MEUBLE

Heureusement pour grand nombre de personnes le statut de l'animal a dépassé ces deux notions. Je suis certaine que Descartes n'a jamais eu ni chat, ni chien, ni cheval ou canari sinon il n'aurait sans doute jamais proféré une telle bêtise que de comparer un animal à une machine, dépourvu de raison et de sentiment.

Reste pourtant encore que l'indifférence à l'animal et son bien-être sert encore de nombreux intérêts, qu'ils soient économiques, scientifiques, "récréatifs" ou militaires. On applaudit la mise à mort lors d'une corrida, soumet des animaux à des stress et souffrances terribles lors de l'abattage et du transport en camion, on les utilise comme cobaye etc. Mais les particuliers, soi disants "amateurs d'animaux", ne sont pas en reste: on achète l'adorable boule de poil pour l'abandonner dès que l'on n'a plus envie de s'en occuper, on garde le chien enfermé tout seul pendant toute la journée et se contente de le faire ses besoins en toute vitesse sur le trottoir en face, on ridiculise son animal en lui mettant des vêtements, chapeaux et autres casquettes pour ne pas parler de combats de chien organisés dans certaines caves...



Pierre Jouventin, directeur de recherche au CNRS et co-auteur d'une publication, paru en 2010 aux éditions Imho sous le titre "La raison des plus forts: la conscience déniée aux animaux", animera une "causerie" autour du sujet et s'interrogera si "Les doits des animaux s'opposent-ils à ceux de l'homme?"

: CIRA (Centre international de recherches sur l'anarchisme), 3 rue Saint-Dominique, 13001
quand: samedi 10 septembre à 17h

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