Avant c'était la grippe aviaire et chaque pigeon mort a semé la panique. On a eu la vache folle et personne n'a plus osé à toucher à un steak. Les scénarios les plus affolants sont régulièrement décrits et nous font tituber d'une panique à l'autre quitte à oublier aussi sec une menace pour la remplacer par une autre... Et gare aux hommes (et femmes) politiques qui ne jouent pas à ce jeu là. Dans notre société procédurale on a besoin de boucs émissaires - le parapluie ouvert ne peut donc être pas assez grand. Mieux vaut être la risée des guignols pendant quelques semaines que de se voir sur le banc des accusés un beau jour.
"La santé est devenue notre bien le plus précieux. Les recommandations qui saturent l'espace public viennent nous le rappeler quotidiennement (...) Le culte de la santé disqualifie ceux qui transgressent les conseils des experts. Il enserre les individus dans de nouveaux carcans moraux (...) Conçu pour protéger les citoyens (...) la prévention doit aujourd'hui être réinventée."
Pour débattre avec Alain Trannoy, directeur de l'IDEP de ce phénomène, la librairie "Regards" a convié Jean Paul Moatti, auteur avec Patrick Peretti-Watel de "Le principe de la prévention. Le culte de la santé et ses dérives" (Seuil).
où: Librairie Regards, Centre de la Vieille Charité, 13002, 04.91.90.55.34
quand: jeudi 28 janvier à 18h30
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