vendredi 29 janvier 2010

PÉCHÉS CAPITAUX... ET MIGNONS

La luxure est, comme vous le savez évidemment, un des sept péchés capitaux. La gourmandise en est un autre. Tant pis! Le chat, au Moyen-âge souvent assimilé au diable, vous invite à pécher... Et il n'est pas seul dans cette entreprise répréhensible. Le Centre design Marseille y participe en organisant lors du 1er salon du chocolat une exposition sous le titre "Gourmandise et Luxure".

12 créateurs ont été invités pour vous plonger "dans une atmosphère capiteuse où résister s'avère torture! Jouant sur l'évocation de la confession, la scénographie s'amuse à cacher et révéler les pièces exposées tout en permettant au visiteur d'apprécier l'inventivité des créateurs et de succomber à leurs tentations".


Ruthy Assouline veux "basculer les traditions, déranger les schémas traditionnels d'appréhension des objets et de l'espace" tandis que Marc Aurel s'appuiera sur un vocabulaire formel issu du design industriel pour mettre en relation plaisir du goût et de forme, pas loin de l'esprit de René Ragueb et de ses vagues.

Marc Brétillot, chef de file du design culinaire, domaine encore peu connu en France, présentera son projet du peigne.

Amélie Darodes s'intéresse quant à elle à la symbiose entre art, design et artisanat. Ses "Poupées russes" revendiquent joyeusement la gourmandise sans modération.

"Eat me" est le devise de l'oeuvre de Pierre Juvigny, invitation à échanger des baisers sucrés! "La cellule", association de deux artistes, Becquemin & Sagot, définit "la consommation comme le prisme du rapport de l'homme au monde", leur oeuvre "Lèche cul" est une sucette à déguster à deux.

Plus sage au premier vue, Loïc Lobet s'est inspiré des petites cartes que l'on accroche dans un hôtel à la porte si l'on souhaite rester tranquille tout en laissant à chacun le soin de faire appel à ses fantasmes concernant les scènes qui se déroulent derrière les portes ainsi marquées...

Rien de mieux qu'un tube de dentifrice et d'une brosse à dents en chocolat mentholé pour se rafraîchir après une pause café, était l'idée de Fanny Mauguey.

Elodie Rousselot utilise le chocolat réduit en poudre pour donner une peau de velours à des objets de table tandis qu'Alexis Tricoire crée des bijoux en chocolat.

Venu du Corée du Sud, Yu-jeog Pyeon a pris comme point de départ pour son travail la boule souvenir et se demande: "La mémoire peut-elle être dégustée? Quelle goût aurait-elle?"

Pour saliver devant tous ces objets, rendez-vous au salon du chocolat

: Parc Chanot
quand: du 12 au 14 février de 10h à 19h
Entrée: 8 € (4 € pour les enfants de 3 à 12 ans)

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