Ecrivain et poète palestinien, mort en 2008 aux Etats Unis à l'âge de 67 ans, Mahmoud Darwich a toujours voulu croire que la paix au Moyen Orient soit possible. Président de l'Union des écrivains palestiniens il a publié vingt recueils de poésie et sept livres en prose où la nostalgie de sa patrie perdue est au centre. Quand en mars 2000 le ministre israélien de l'époque, Yossi Sarid, propose que des poèmes de ce auteur mondialement connu et récompensé par des prix prestigieux, soient inclus dans les manuels scolaires israéliens, Ehud Barak, premier ministre, refuse sous le prétexte qu'Israël ne soit pas encore prêt....
Huit poèmes de Mahmoud Darwich ont été mis en musique. Le principal thème de ce conte lyrique est l'amour. Cet amour qui ne commence et ne finit jamais, cet amour qui repose sur l'absence et la séparation, conséquence directe des traditions musulmanes qui interdisent aux amants d'être ensemble physiquement. Leur amour doit grandir dans la distance et dans le secret, le désir, inassouvi et continuel, en devient donc un puissant moteur.
Cet "opéra de chambre" a été créé par l'ensemble de Musicatreize. Il sera présenté dans sa forme scénographique (mis en scène par Thierry Thieu Niang) pour la première fois au prochain Festival d'Aix en juillet.
Mais nous avons le privilège de pouvoir déjà écouter la version musicale "D'un amour infini", une sorte d'avant-première donc!
où: ADB Gaston Deferre (Auditorium), 18-20 rue Mirès, 13003, 04.91.08.61.00
quand: vendredi 15 janvier à 19h
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