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lundi 5 septembre 2011

LA MAÎTRESSE AVAIT DES MÉTHODES AVANCÉES...

... au premier de la classe, elle promit un baiser
Un baiser pour de bon, un baiser libertin
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin
Enfin bref, un patin"

Voilà ces quelques vers pour fêter la rentrée - des écoliers, maîtres et maîtresses et aussi des chats.

Ces quelques vers aussi pour vous annoncer une bonne nouvelle: l'exposition "Brasses ou la liberté", conçue par Johan Sfar (eh oui, celui du Chat du Rabin!) et de la journalistes Clémentine Deroudille pour le compte de la Cité de la Musique à Paris, sera à partir de demain à la Bibliothèque de l'Alcazar!

En complément de cet événement, une "Journée Brassens" aura lieu samedi avec projection de concerts du grand Georges et plusieurs documentaires.

: Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: exposition du mardi 6 au samedi 24 septembre, journée Brassens samedi 10 septembre à partir de 13h (13h: Concert à Bobino - 14h30: Les Géants du Music Hall - 16h: Le regard de Brassens - 17h: Brel, Brassens, Ferré, trois hommes sur la photo - 18h30: concert Georges Brasses)



"Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie
de l'école, en dépit de son beau palmarès,
On chassa pour toujours notre chère maîtresse
Notre chère maîtresse."

lundi 9 mai 2011

DO YOU SPEAK FRANCA ?

La mobilité des populations n'est pas une invention de notre époque. Depuis bien longtemps on circulait en Europe et/ou d'une rive de la Méditerranée à l'autre voire encore beaucoup plus loin. Marchands, colporteurs, prisonniers, esclaves, étudiants, artistes, mercenaires, marins, réfugiés politiques, religieux, économiques... tout un monde en mouvement perpétuel.

Certes il y avait le latin pour les savants et autres étudiants pour s'entretenir avec leurs semblables et à partir du 17e siècle le Français comme langue des diplomates mais comment faisaient les autres, les moins instruits? Quel idiome a-t-on utilisé avant de se tourner vers l'anglais qui permet aujourd'hui de se faire comprendre et d'échanger au moins quelques informations basiques presque partout dans le monde.

Ce fut la "lingua franca" qui permettait longtemps - du Moyen Âge au 19e siècle - de se faire comprendre dans le bassin méditerranéen, tout en gardant des variations locales. Cette langue est composée de mots empruntés aux différentes langues romanes et enrichi d'expressions dérivant du maltais, du turc, de l'arabe ou de l'hébreu. La grammaire est simplifiée à l'extrême, utilisant par exemple que l'infinitif d'un verbe et seulement trois temps (passé, présent et futur) à partir de 17e siècle. Un dictionnaire, édité en 1830 à Marseille, permet de se faire une image peut-être pas exhaustive mais, assez claire. Comme la lingua franca était une langue utilitaire et parlé qui n'a laissé que peu de traces écrites.

Quelques écrivains, Goldoni en Italie ou Molière en France, ont intégré la lingua franca dans certaines scènes en soulignant l'aspect comique de cette forme d'expression.

Se tir sabir
Ti rispondir;
Se non sabir
Tazir, tazir.
(Molière, Le Bourgeois Gentilhomme)

Jocelyne Dakhlia, historienne et directrice d'études à l'EHESS, parlera des usages et els métissages linguistiques et en particulier de cette lingua franca (dont elle a fait le sujet d'un livre) dans le cadre des Mardis du MuCEM.

: Bibliothèque de l'Alcazar, 58 Cours Belsunce, 13001
quand: mardi 10 mai à 18h30
Entrée libre et gratuite


mercredi 16 mars 2011

MATIÈRE GRISE

Pendant toute une semaine chercheurs de différentes disciplines s'efforcent à nous faire comprendre comment fonctionne notre petite tête de linotte - d'accord, d'accord je ne parle que pour moi!

La Société des Neurosciences - en partenariat avec l'European Dana Alliance for the Brain et la Fédération pour la recherche sur le Cerveau - est la sérieuse organisatrice de la Semaine du Cerveau qui se déroule dans plus de 20 villes en France mais aussi ailleurs en Europe. Le but est de faire se rencontrer chercheurs, médecins, étudiants et le grand public pour parler des derniers progrès et connaissances dans ce domaine.


Le thème de cette semaine en 2011 est l'environnement. Comment influencent les interventions excessives de l'homme sur son environnement, les pollutions multiples et leurs risques mais aussi notre mode de vie le développement du cerveau, quels sont les effets et impacts sur notre système nerveux? Face à la situation actuelle au japon une question qui est d'une actualité toute brulante....

Stefania Maccari, professeur en Neurosciences à l'Université de Lille parlera demain sur "Le stress prénatal a-t-il des conséquences sur le comportement de l'adulte?" Selon les recherches de Mme Maccari et son équipe un lien existe entre des perturbations survenus pendant la grossesse et des pathologies développées plus tard comme la dépression, l'anxiété ou une sensibilité à la prise de drogues.

"Pesticides, plastiques... quels dangers pour la vie?" se demande Olivier Kahn, directeur de recherche au CNRS de Rennes. Il a constaté lors de ses recherches des dérèglements hormonaux qui semblent fortement liés aux nombreuses substances chimiques présentes dans notre environnement. Même s'il est encore difficile d'évaluer les conséquences précises sur la santé des hommes et des animaux, il fera le point sur l'action des polluants "véritables perturbateurs endocriniens" et notamment les effets sur le cerveau.

: Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: jeudi 17 mars et vendredi 18 mars à 17h30
Entrée libre et gratuite

mercredi 23 février 2011

SHADI VA À PARIS

Téhéran - une troupe de comédiens, des comiques dans l'esprit de la commedia dell'arte - est chassée de son théâtre par un pouvoir qui ne les apprécie pas.

Paris - une femme engagée, militante, directrice d'un théâtre et "metteuse" en scène connue entend parler de l'infortune de ces "ouvriers de joie" comme l'on appelle les comédiens ambulants. Elle décide donc d'inviter les comédiens de monter une pièce dans son théâtre en banlieue parisienne.

Ainsi commence la rencontre merveilleuse et inattendue des artistes de "Siah Bâzi" avec Ariane Mnouchkine et le théâtre du Soleil à la Cartoucherie de Vincennes.


La cinéaste Maryam Khakipour, qui suivait déjà la troupe pendant plusieurs années, a filmé en 2006 cette aventure du départ avec ses obstacles - la signature obligatoire du mari permettant à son épouse (la Shadi du titre) de quitter le territoire - en passant par le séjour parisien et les frictions et tensions entre le metteur en scène iranien et leur hôte à forte personnalité (Ariane Mnouchkine n'est pas connue pour être très commode!), le choc des cultures et l'adaptation difficile à un univers de travail inconnu, voire à une société où les rapports entre hommes et femmes sont profondément différentes du contexte iranien.

La bibliothèque de l'Alcazar projette ce documentaire ce soir dans le cadre de "Au nom des femmes: Des femmes d'exception". Si vous êtes libres un peu plus tôt dans l'après-midi vos pouvez aussi aller voir un film turc "Oyun" sur neuf paysannes qui décident de raconter leur quotidien en écrivant en spectacle.

: Bibliothèque de l'Alcazar, cours Belsunce, 13001
quand: mercredi 23 février à 17h pour "Oyun" et à 18h30 pour "Shadi"

lundi 29 mars 2010

SA VIE ÉTAIT LÀ-BAS, À MARSEILLE

Ainsi commence "Solea" troisième volet de la trilogie de Jean-Claude Izzo après "Total Khéops" et "Chourmo".

Dix ans déjà que l'écrivain est mort, emporté par un cancer, trop jeune encore, à l'âge de 55 ans seulement... Izzo était un vrai Marseillais, fils d'un immigré italien et d'une mère de parents espagnols, un mélange de cultures de la Méditerranée comme on le trouve souvent ici.

Journaliste il publie d'abord un livre de poésies avant d'écrire son premier polar "Total Khéops" qui devient tout de suite un succès par sa description de la vie à Marseille et plus précisément dans le Panier et aux Goudes, et grâce à son personnage principal, Fabio Montale, homme solitaire mais pas insensible aux charmes féminins. A coté de lui il y a toute une farandole de personnages attachants comme Honorine et Fonfon, Lole et Babette. Il y a aussi le pointu avec lequel Montale prend le large en compagnie d'une bouteille de Lagavulin quand la vie lui pèse trop lourd...

Mais c'est la ville de Marseille qui occupe la place d'un personnage clé dans l'oeuvre d'Izzo, ville attachante et violente, ville laquelle on rêve de quitter et vers laquelle on retourne toujours - toit comme l'auteur lui-même qui s'est installé pendant un temps à Saint-Malo avant de revenir vers les rivages de la Méditerranée.

JPEG - 14.2 ko (photo J.M.Huron)

L'Alcazar consacre toute une programmation à ce journaliste, poète, écrivain, scénariste et militant. Ici je vous conseille la projection de "La Schkappa ou l'échappée belle de Jean-Claude Izzo", film qui à partir de textes des l'écrivain propose une balade dans Marseille. "Une balade agrémentée de rencontres avec des personnages qui évoquent les thématiques chères à l'auteur - le saccage urbain, les inégalités sociales, la nostalgie du militantisme - mais aussi les petits riens qui font le sel de l'existence: la cuisine, l'amitié, les femmes."

Le réalisateur de ce documentaire, Jean-Laurent Feurra, sera présent lors de la projection.

: Auditorium de l'Alcazar, 58 cours Belsunce 13001
quand: jeudi 1er avril à 16h

lundi 15 février 2010

LES MARCHANDS ONT CANONISÉS / CE ROMANTIQUE SI JEUNE ENCORE / QUI LES IGNORE....

(extrait de "La Mort du Che" de Bernard Lavilliers)

Che Guevara, 5 mars 1960, photo d'Alberto Korda.

Rarement une photo a connu une telle célébrité que celle de Ernesto "Che" Guevara prise en mars 1960 par Alberto Korda. "Je me trouvais à quelque huit, dix mètres de la tribune où Fidel pronoçait un discours (...) lorsque je vis le Che s'approcher de la balustrade (...) Il a une expression farouche (...) j'ai eu presque peur en voyant la rage qu'il exprimait." racontait ce photographe qui n'a jamais reçu aucune redevance pour cette image...

C'est pourtant cette photo qui s'est vendue à un million d'exemplaires dans les six mois après la mort du Che en 1967, imprimée par l'éditeur italien Feltrinelli et est devenue un des emblèmes phares des manifestations des étudiants en Mai 1968. Depuis la photo, surtout dans sa version de graphique monochrome, se trouve sur tee-shirts, posters, tasses de café, casquettes, draps de bain, besaces et autres objets de consommation, comme vous pouvez voir par exemple sur "The Che Store"....

T-Shirt - Men's S/S, White - Black Wings Wallet - Black - Leather Trifold, Chain and Che On Red Star

Dans le cadre du festival "Arte Cubano" qui a lieu à Aix, Marseille, Gardanne et Salon-de-Provence, Patrick Talbot, directeur de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, Patric Clanet, secrétaire générale de l'ENSP et le critique d'art Daniel Bégard discuteront sur la "Puissance symbolique d'une photo: le Che de la réalité au mythe".

: Auditorium de la Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: mardi 23 février à 18h
Entrée libre

vendredi 11 décembre 2009

MON BEAU SAPIN ???

Un sapin de Noël... réalisé avec les macrodéchets (= objets solides et visibles à l'oeil nu) marins par l'artiste Anita Molinero.

Cette Marseillaise connue pour ses sculptures puissantes et inquiétantes, aime bousculer les regards convenus. C'est dans cet esprit qu'elle a choisi le sapin de Noël, cliché même de l'émerveillement, du monde préservé de l'enfance et du cercle familial pour le confronter aux ravages causés par la quantité de déchets jetés n'importe où et qui polluent et empoisonnent la mer, cette matrice originale.

Rappelons nous dans cette période de la frénésie de consommation (et d'emballages!) quelques chiffres choisis au hasard:
plus de 2 000 000 tonnes de déchets produits chaque année dans les Bouches-du-Rhône, dont
860 000 tonnes par les ménages
200 000 tonnes par les administrations et collectivités
980 000 tonnes par les entreprises


80-90% de ces déchets sont des plastiques (sacs, bouteilles...), viennent ensuite le verre, le papier et les canettes. Cela vous donne une idée pour un cadeau utile: un cabas pliable et réutilisable à mettre dans chaque sac à main et chaque cartable pour éviter déjà les éternels sacs en plastique!!!

Pour aller voir cet arbre de Noël particulier

: Bibliothèque de l'Alcazar, hall d'accueil
quand: du 15 au 31 décembre


dimanche 12 juillet 2009

AKIRA ET DRAGON BALL

Pour des gens comme moi, ignorants du milieu manga, ces noms semblent vaguement familier sans plus. Parmi les jeunes, ou moins jeunes, fans des bandes dessinées japonaises cela fait certainement tilt...





La bibliothèque de l'Alcazar propose pendant les vacances des ateliers manga pour les jeunes amis de ces personnages aux grands yeux. Pendant quatre jours les enfants à partir de 9 ans peuvent s'y initier, approfondir leurs connaissances et rencontrer d'autres spécialistes en herbe. La technique du manga sera expliqué lors d'ateliers de dessin tandis que le club de lecteurs permet de discuter avec d'autres fans. Le jeudi est consacré à une projection de films.

quand: du mardi 21 au vendredi 24 juillet de 14h30 à 16h30
: Salle du conte et auditorium de la Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce 13001
Inscriptions auprès du département jeunesse 04.91.55.90.00

vendredi 22 mai 2009

VENDREDI NOIR

Âmes sensibles s'abstenir! La Bibliothèque de l'Alcazar en partenariat avec l'Ecailler invite à une conférence-débat en présence de deux spécialistes du frisson.

Maud Tabachnik, ostéopathe, cinéphile et Parisienne, décide après dix-sept ans de redressements de dos et d'alignements d'articulations de tourner son dos à elle à la capitale pour planter des poireaux en Touraine - et de commencer d'écrire des polars. Depuis 1990 elle est à son trentième livre, la plupart des thrillers qui ont comme toile de fond l'actualité politique. Dans son dernier roman "Ciel de cendres" (Albin Michel 2008) ses protagonistes sont des Ukrainiens et leur histoire se déroule au début de la Perestroïka, au moment de la catastrophe de Tchernobyl...

La deuxième invitée est la journaliste, traductrice et romancière Sylvie Cohen, qui vit et écrit à Marseille, entre autres en tant que critique littéraire à "La Marseillaise". Parmi ses romans il y a le polar "Dernier combat" (Editions Après la lune 2006). C'est noir, très noir! L'histoire du "Dernier combat" met en scène Horace Théron, flic désabusé et cynique, toujours à la limite de la légalité qui enquête sur une étrange menace qui pèse sur un amateur de raids d'orientation pas très clair...

: Salle de conférence de la Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: vendredi 22 mai à 17h

samedi 25 avril 2009

LE PIGEON PENSE, LE BABOUIN PENSE - ET LE CHAT AUSSI !!


Mais de quelle manière tous nos sympathiques cohabitants sur cette terre pensent-ils? En quoi ressemble la pensée animale à la pensée humaine?
Pour en savoir plus, Joël Fagot, chercheur au laboratoire de Psychologie Cognitive (CNRS Université Aix-Marseille) vous présentera les méthodes les plus récentes de psychologie comparée qui permettent de mieux comprendre les comportements et le mode de pensée des animaux. Il nous montrera que, par exemple, les pigeons font preuve de pensée abstraite ou que les singes peuvent apprendre par coeur et raisonner par analogie.

Tous les propriétaires d'un animal de compagnie savent évidemment que leur chéri est capable de pensées profondes, qu'il peut anticiper, c'est à dire se projeter dans le futur et qu'il est un manipulateur hors pair, n'est-ce pas?

Alors Eliane, Christian, Dagmar, Isabelle, Edith, Denis, Xavier, Frédéric, Florence... c'est pour vous!

"Comprendre la pensée animale", demonstration dans le cadre du printemps des chercheurs

: BMVR L'Alcazar, 14 cours Belsunce, 13001
quand: mardi, 28 avril de 17h30 et 19h
Entrée libre et gratuite

jeudi 2 avril 2009

A VOTRE SERVICE

Depuis le 28 mars l'Alcazar, et les autres bibliothèques du réseau, offrent des services bien utiles.

- Les réservations des documents (jusqu'à 3 documents par carte) peuvent se faire par internet au www.bmvr.marseille.fr
- Sur place vous avez la possibilité d'emprunter jusqu'à 15 documents (dont revues et magazines)
- Le prêt peut être prolongé par téléphone auprès de la bibliothèque concernée (n° pour l'Alcazar: 04.91.55.91.55)
- Pour retourner vos emprunts vous pouvez vous rendre à n'importe quelle bibliothèque du réseau
- Plus de 1.000 disques vinyl des années 1960 sont à écouter au département musique de l'Alcazar

Renseignements: 04.91.55.90.00

Bibliothèques du réseau:
Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001 - 04.91.55.90.00
Panier, place du Refuge, 13002 - 04.91.91.20.50
Cinq-Avenues, impasse Fissiaux, 13004 - 04.91.49.42.36
Castellane, Métro Castellane, 13006 - 04.91.42.92.09
Bonneveine, Centre de vie de Bonneveine, 13008 - 04.91.25.10.10
Grognarde, 2 sq. Berthier, 13011 - 04.91.89.57.04
Merlan, Centre du Merlan, av. Raimu, 13014 - 04.91.12.93.60
Saint-André, 6 bd. Salducci, 13016 - 04.91.03.72.72

vendredi 20 mars 2009

VIVRE AU PARADIS ?*

* "Vivre au paradis" et le titre d'un film de Bourlem Guerdjou à voir le 4 avril au cinéma des Variétés

Fondée en 2000, Aflam est une association qui a comme objectif de faire connaître la culture et surtout le cinéma des pays arabes à Marseille. Elle souhaite "donner une visibilité et un espace à ces cinémas peu connus (...) pour favoriser une meilleure connaissance des cultures arabes et encourager les échanges autour des films réalisés au Maghreb, au Proche-Orient et au sein des diasporas arabes".

"Migrations et Exils" est le thème de la programmation 2009. Comment les cinémas arabes abordent-ils l'émigration et l'exil? L'inauguration de cette manifestation qui se tient du 20 mars au 5 avril à Marseille, Port-de-Bouc et Gardanne, a lieu en collaboration avec l'association Cris Ecrits au cinéma des Variétés à l'occasion du vernissage d'une exposition de dessins de Samiha Driss et de Kamel Khélif. Ces dessins proviennent de trois livres édités par l'association: "Sur le chemin de la Madrague Ville. De pas à pas, de mots à mots" (dessins Kamel Khélif, textes Nora Mekmouche); "Portraits d'un oubli. Le bidonville de Lorette" (dessins Samiha Driss, textes Nora Mekmouche); "Mémoires des Créneaux. Chroniques d'une démolition annoncée" (dessins Samiha Driss, propos recueillis par Sabrina Hout et Zoubida Djeloulli).

Le premier film sur le programme est "Des vacances malgré tout" de Malek Bensmaïl (France, 2001) qui raconte l'histoire de la famille Kabouche qui retourne pendant les vacances après 15 ans en France dans leur village d'origine en Algérie, les retrouvailles chaleureuses mais aussi les énervements et les interrogations. Le film sera suivi d'un débat animé par le réalisateur et par Ali Bensaâd, géographe et chercheur spécialiste des migrations.

Vernissage de l'expo
: Cinéma des Variétés, 37 rue Vincent Scotto, 13001, 04.91.53.27.82
quand: vendredi 20 mars à 18h (entrée libre)

Film et débat
: BM de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001, 04.91.55.90.00
quand: mardi 24 mars à 18h (entrée libre)





mercredi 18 mars 2009

ON OUBLIE TOUT SOUS LE BEAU CIEL DE MEXICO

Vous vous rappelez Luis Mariano et son kitchissime, cultissime "Mexiiiiiiiiicoooo? A voir et à écouter dans toute sa splendeur ici.

C'est le Mexique qui est cette année l'invitée des Journées du livre latino-américain  - Colibris qui se déroulera entre le 19 et le 21 mars. C'est la deuxième édition de ce festival, initié en 2008 dans le cadre des "Rencontres du cinéma sud-américain" et qui a l'ambition de devenir un moment incontournable dans la vie littéraire de Marseille. Porté par l'association "Des auteurs aux lecteurs" Colibris proposera chaque année début mars la découverte des dynamiques culturelles d'un continent en plein ébullition.

Cette année une série de lectures, débats, ateliers, tables rondes et autres rencontres sera proposée avec des invités prestigieux comme Luis Sepulveda, Paco Ignacio Taibo II, Alfredo Arias, David Toscana... (certes pas tous originaires du Mexique).

Les manifestations se déroulent sur plusieurs lieux, à la Bibliothèque de l'Alcazar, au Théâtre de la Criée, à la Brasserie des Danaïdes, à l'Academia del Tango Argentin ou sous un chapiteau square Stalingrad où on trouvera aussi les stands des libraires et des associations. Pour connaître les détails du programme, le mieux est de se rendre sur le site de l'association "Des auteurs aux lecteurs"

jeudi 5 mars 2009

A NE PAS OUBLIER

L'Ecole supérieure des beaux-Arts de Marseille (ESBAM) a proposé à Fabrice Lauterjung, cinéaste et vidéaste, une résidence pour travailler sur la digue du large du port autonome de Marseille. 

L'idée lui est venu quand, lors de la projection d'un de ses films, Germain Viatte lui a parlé de la "Jetée de l'oubli". Sans connaître le lieu, les mots le touchent et éveillent son imagination. Lauterjung écrit: "Mon travail, qui entremêle images et mots avec en point de mire, la fugacité d'instants saisis devait un jour s'arrêter devant les inscriptions de cette jetée. Et puisque le cinéma est aussi un art de souvenir, le confronter à l'oubli me paraissait propice à l'élaboration d'un intéressant oxymore."

Une projection en avant-première du film "de l'oubli" aura lieu à l'Alcazar suivi d'une table-ronde avec Germain Viatte, ancien directeur des musées de Marseille et ancien directeur du projet muséologique du quai Branly, Piotr Klemensiewicz, artiste et professeur à l'ESBAM, Nicolas Féodoroff, critique d'art et de cinéma, collaborateur du FID (festival international du documentaire) et avec Fabrice Lauterjung.

quand: mardi, 10 mars à 18h
: Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001, 04.91.55.90.00
salle de conférence, entrée libre


Une exposition sur le projet, ainsi qu'une sélection des films de l'artiste et une installation vidéo est encore à voir jusqu'au 14 mars. Parallèlement on peut y voir les oeuvres des étudiants qui avaient participé à un workshop animé par Lauterjung et Klemensiewicz (Hadrien Alvarez, Marie-Andrée Bédard, Sylviane Besson-Laurette, janina Capita, Victoire Decavele, Juliette Déjoué, Johan Larnouhet, Nicolas Nicolini, Lisa Sudhiphaslip)

: Galerie Montgrand, 41 rue Montgrand, 13006, 04.91.33.11.99
quand: mardi à samedi de 14h30 à 18h (expo jusqu'au 14 mars)

lundi 16 février 2009

LIBERTE POUR LES SOURIS

Une conférence de Jean-Benoît Zimmermann, économiste au CNRS (Greqam-Idep*), en partenariat avec L'EHESS et Marseille L'Hebdo, posera la question des logiciels libres.

"Dans un nombre de plus en plus important d'activités ou d'industries, le rôle de la connaissance devient un aspect essentiel de l'innovation (...) Or dans ces industries 'basées sur la connaissance' le volume et souvent la variété des connaissances mobilisées deviennent de plus en plus importants et peuvent difficilement être maîtrisés par un seul individu, une seule organisation, une seule entreprise (...) Une approche alternative de ce problème, née dans le monde du logiciel, est la remise en cause des régimes de propriété intellectuelle qui, sous la forme des brevets ou de droit d'auteur, accordent à leur créateur un droit de monopole (...) L'approche Open Source propose une forme de mutualisation des connaissances afin que chacun puisse profiter des connaissances des autres et contribuer à construire un socle commun sur lequel les uns et les autres puissent fonder leurs activité et gagner ainsi une plus grande efficacité à moindre coût. ces perspectives nouvelles (...) commencent à émerger dans bien d'autres domaines: activités de contenu numérique bien sûr, amis aussi dans le domaine de la santé et du vivant et demain dans bien d'autres domaines".


Conférence "Le logiciel libre, à l'avant-garde de l'économie de la connaissance?"
: BMVR Alcazar, Cours Belsunce, 13001, salle de conférence
quand: mardi, 17 février, 18h-19h30
entrée libre

* Greqam = Groupement de recherche en Economie Quantitative d'Aix-Marseille / IDEP = Institut d'Economie Publique

jeudi 4 décembre 2008

RENCONTRE AVEC YASMINA KHADRA

Directeur du Centre Culturel Algérien mais surtout écrivain, Yasmina Khadra parlera de la "Méditerranée - espace de 'choc' ou de rencontre des civilisations". Son dernier livre "Ce que le jour doit à la nuit" traite de l'amour impossible (?) entre les deux rives de la Méditerranée mais c'est dans un contexte plus large que s'inscrit la réflexion sur ce que représente cet espace revendiqué et partagé en même temps. 
Manifestation dans le cadre de L'Aïd dans la cité

où: BMVR Alcazar, 44 cours Belsunce, 13001
quand: samedi, 6 décembre, 14.oo-16.oo
Un buffet sera offert par International Ariche Réception
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