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mercredi 5 octobre 2011

LES ARCHITECTES QUI ONT DU GOÛT

En fait c'est plutôt leurs bâtiments qui en ont... Vous n'êtes pas convaincus? Voilà, faites confiance à vos papilles car c'est plutôt à elles qu'il faut faire appel qu'à vos pupilles.

Ce n'est pas un rébus, ni un enigme à élucider mais.... un concours de pâtisserie! Il s'agit d'Archicaketure, un projet Tremplin développé par le centre social Saint Gabriel en collaboration avec d'autres associations (Château de Servières, art-cade), le Merlan, Urban Prod et bon nombre d'autres encore. Le thème du concours étaient les projets architecturaux de Marseille Provence 2013 avec une liberté totale quant au techniques employées, aux bâtiments choisis ou à la composition des équipes.



Un jury incorruptible et avisé réunissant artistes, pâtissiers et architectes décernera les prix lors du vernissage de l'exposition "Tout doit disparaître". On verra alors si la résille de Rudy Ricciotti fond en bouche, si le silo d'Arenc embaume le palais, si le Frac de Kengo Kuma se mange avec des baguettes, si le CEREM de Stefano Boeri craque sous la dent ou si la douceur de Corinne Vezzoni comble les gourmands...

: Galerie des Grands Bains Douche de la Plaine, 35 rue de la Bibliothèque, 13001
quand: jeudi 6 octobre à 19h30

mercredi 19 janvier 2011

VISITE DE CHANTIER

Jean-Marc Huygen, prof d'architecture, Jean-Luc Brisson, artiste et directeur du département arts plastiques de l'Ecole Nationale Supérieure de Versailles, Patrick Bouchain, architecte, et leurs étudiants invitent à une visite commentée d'un projet artistique, écologique et social.

Le "Village de Ville" est un espace évolutif (jusqu'en 2013), construit à partir des déchets produits par la Friche de la Belle de Mai et du quartier avoisinant. 200 étudiants ont pu profiter d'une résidence d'une dizaine de jours pour élaborer avec l'équipe ce projet "laboratoire" original.


C'est aussi un projet ambitieux par sa mise en réseau de plusieurs institutions prestigieuses, dont les Écoles nationales supérieures d'architecture de Marseille et de Grenoble, l'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles (design textile), l'École nationale supérieure du paysage de Versailles-Marseille, l'École supérieure des Beaux-arts de Marseille (design) et l'Université Joseph Fourier de Grenoble (UFR de Mécanique) et - last but not least - le Système Friche Théâtre.

Après la visite une soupe d'hiver est proposée et donnera l'occasion d'échanges avec les participants et initiateurs du "Village de Ville".

: Accueil et départ depuis le Hall de la Cartonnerie, Friche de la Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003
quand: vendredi 21 janvier à partir de 17h
renseignements: Yann Lorteau, 06.26.75.21.92

mercredi 19 mai 2010

FENÊTRES AVEC VUE

La scénographie imaginée par l'architecte Manuelle Gautrand vous transportera au trentième étage d'une tour imaginaire pour parler de "L'invention de la tour européenne" et d'où le spectateur peut découvrir un panorama incroyable ouvrant sur Paris, Copenhague, Francfort, Londres, Madrid, Milan, Bruxelles, Vienne et Rotterdam.

L'exposition retracera l'histoire de ces bâtiments élancés qui poussent dans nos villes et dont le dernier en date à Marseille est la tour de Zaha Hadid. Leur construction débutera avec le 20e siècle dans la suite des gratte-ciel américains. 150 réalisations dans neuf métropoles européennes sont présentées et posent la question sur l'actualité et le futur de nos villes.

De plus en plus d'architectes s'accordent sur le fait que ces constructions en hauteur sont le vrai défi du futur pour limiter l'impact des infrastructures destructrices du paysage, couteuses en termes d'argent mais aussi d'énergie. L'émiettement des campagnes, les banlieues tristes qui s'étalent sur des dizaines de kilomètres, les transports fatigants entre foyer et travail et leur saturation tout cela amène à reconsidérer les tours d'habitation voire des tours mixtes entre habitat et activités économiques plutôt décriées depuis les années 1970. L'exposition qui dure jusqu'au 16 juillet montre aussi de quelle manière les différentes villes ont géré l'implantation des tours dans leur paysage urbain et se pose la question si "la tour (...) servira-t-elle de laboratoire aux procédés inédits du développement durable?"

: Maison de l'architecture, 12 bd. Théodore Turner, 13006
quand: de lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h
Entrée libre

jeudi 7 janvier 2010

3 MINUTES ET 30 SECONDES POUR L'ART

Le concept est séduisant: proposer des mini programmes de 3'30 pour expliquer une oeuvre d'art qui se trouve dans la région. Cela peut être le bâtiment du Musée de l'Arles antique de l'architecte Henri Ciriani, "l'Arbre de Vie" de Fred Sathal, exposé au FRAC, l'oeuvre de Lionel Scoccimaro, jeune artiste présent dans les collections du Musée d'Art contemporain à Marseille ou le Pavillon Noir à Aix, signé Rudy Riccotti.

Ces petits visites guidées virtuelles sont consultables sur Internet mais aussi à la télé, sur LCM chaque mercredi à 19h50 et sont présentés par une jeune femme, Maëlle Fouilland.

Cela s'appelle "Bulle d'Art" et se veut "ludique et pédagogique avec une approche innovante, un discours clair, des repères simples qui replacent l'histoire de l'art dans un contexte que chacun peut apprécier. (...) Tableaux de maître, objets design, expos photos, architecture sont autant d'oeuvres qui foisonnent dans notre région et ne demandent qu'à attirer l'oeil d'un public curieux ou averti".

C'est une méthode maline de familiariser le public avec des oeuvres contemporains autant qu'anciens et d'éduquer le regard de chacun. Dommage que les concepteurs (Agence Artkom en collaboration avec Mitiki et Sextant et plus) donnent, à mon goût, un peu trop dans le "gadget" visuel. Un peu moins d'effets, un peu moins de musiques différentes et même un peu moins de vues de la présentatrice sous tous les angles permettrait de se concentrer plus sur l'objet de l'émission: l'oeuvre d'art. Peut-etre que les producteurs souhaitent s'adresser d'abord à un public jeune et habitué au zapping, aux split-screens et animations dignes de jeux vidéo... mais là ça risque de noyer le contenu en faveur du contenant!

mercredi 9 décembre 2009

A LA DÉCOUVERTE DE LA CITÉ FONSCOLOMBES


Vous vous demandez où c'est? C'est avenue Salengro et c'est le point commun pour trois promenades architecturales présentées par Nicolas Mémain.

Cet architecte- urbaniste-artiste et fin observateur de la ville propose lors de ces balades d'environ 3 heures d'arpenter, découvrir et dévoiler cette unité de voisinage polymorphe, polysociale et polychrome construite dans les années 1970/80 par l'architecte Mario Fabre.

La première approche se fera à pied par le Sud en partant de la Porte d'Aix avant de continuer sous l'autoroute pour se terminer à la tour CMA CGM, nouveau bâtiment phare de Marseille.

Une autre façon de s'approprier cet espace urbain passe par le vélo. Du local de "Vélos en Ville", rue d'Aubagne, on zigzaguera à travers Euromed jusqu'au Marché aux Puces, avec un pique-nique prévu (si le temps le permet) au Parc Bilioux.

Si vous en voulez toujours plus, il y aura l'approche par le Nord qui vous mènera de la station de métro Bougainville à travers le Parc Bellevue jusqu'à la place de la Joliette.

Ces balades gratuits (!) sont organisées dans le cadre des Maisons de l'Ordinaire et de la Faintaisie avec le soutien de la Fondation LOGIREM et en partenariat avec le Collectif Vélos en Ville.

Les trois rendez-vous sont les suivants:

quand: samedi 12 décembre à 10h
: sous la Porte d'Aix

quand: dimanche 13 décembre à 10h
: Local du Collectif Vélos en Ville, 135 rue d'Aubagne 13006

quand: samedi 19 décembre à 10h
: aux guichets du métro Bougainville

Pour plus de renseignements: Les Pas Perdus, 04.91.50.07.38, lespasperdus@wanadoo.fr

lundi 18 mai 2009

FERNAND POUILLON, ARCHITECTE


Certes, l'exposition n'est pas forcement renversant: quatre maquettes et quarante-six panneaux qui retracent l'oeuvre architectural de Ferdiand Pouillon dans la banlieue parisienne, à Pantin, à Boulogne-Bilancourt, à Montrouge et à Meudon la Forêt.

Ce qui a pourtant retenu l'attention du Chat c'est le lieu de cette exposition, crée par le Centre d'information d'Architecture de Paris et accueilli par le CAUE 13*. Il s'agit de l'ancien terminal de l'aéroport Marseille-Saint Charles conçu en 1950 par Gaston Castel, à qui on doit entre autres l'opéra municipal de Marseille (1924), le monument aux morts de l'Armée de l'Orient sur la Corniche (1922/27) ou encore la prison des Baumettes (1931). Rénové il y a un an il sert actuellement comme hall d'accueil à la cité administrative DDE/DREAL**.



L'exposition est aussi l'occasion pour le CAUE 13, en collaboration avec l'association "Les Pierres Sauvages de Belcastel" de présenter au public une carte guide pour le promeneur architectural. Cette carte, qui est la première d'une série à venir, est consacrée à l'oeuvre de Pouillon dans les Bouches-du-Rhône où sa carrière de bâtisseur a commencé et sa signature architecturale pris forme.

: Cité administrative DDE/DREAL, 16 rue Antoine Zattara, 13003
quand: Exposition du 13 mai au 30 juin, du lundi au vendredi de 8h30 à 19h
Entrée gratuite

Si vous vous intéressez à des balades sur l'architecture de Ferdinand Pouillon: pouillon.caue13.2009@gmail.com
Pour demander une visite guidée: caue13@caue13.fr



* CAUE 13 = Conseil d'Architecture et de l'Environnement des Bouches du Rhône
** DDE = Direction départementale de l'équipement / DREAL = Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement

samedi 16 mai 2009

ETINCELLES ET CONFETTI

A côté du paquebot "Marseille-Provence 2013" qui est en train de manoeuvrer pour sortir enfin de son chantier navale pour naviguer sur cette mer appelée Méditerranée, une autre embarcation - un pointu? un voilier? le Vaisseau fantôme du Belge volant? - vogue déjà allègrement sur les flots bleus...

"Kesako", dites vous si vous appartenez à la jeune génération, "De quoi elle parle" si vous avez laisser l'adolescence quelque peu derrière vous. Explication: "Marseille 2103" et le nom d'un collectif d'artistes marseillais qui pensent que le fait de devenir capitale culturelle européenne est "une formidable occasion de (se) faire connaître et, par conséquent, de contribuer au rayonnement de cette ville". Pour y parvenir le groupe a crée sur Internet un espace ouvert et accessible à tous les porteurs de projets inspirés par ce défi. L'objectif est de stimuler les forces créatives et d'établir des passerelles entre différentes expressions culturelles au sens large, de susciter débats et confrontations et, last but not least, mettre en relation créatifs et commanditaires, artistes et partenaires, et favoriser une synergie entre tous ceux qui ont envie de s'investir dans l'avenir de Marseille.

Sur leur site (qui n'est pas le site officiel de Marseille-Provence 2013!) on trouve ainsi des textes, des projets, des biographies des auteurs... Parmi les projets pour n'en citer que quelques uns une série de parcours urbains retraçant l'architecture et l'urbanisme entre 1950 et 1975 (Nicolas Memain, artiste/urbaniste), une nouvelle d'Eric Albouy, "L'hydrophorèse était une grande découverte..." à la recherche d'un éditeur, "Ligne de force" une installation de Christian Revest qui souhaite jeter un regard graphique sur la ville qui est "un miroir tendu à ses habitants par un artiste" (il recherche des partenaires), "100% Barge" et le projet pour une scène de spectacle hydromobile se promenant dans la baie de Marseille et servant à une série d'événements festifs proposé par Ralitzka Kaperska, architecte d'origine bulgare etc. etc.

Il serait dommage d'évoquer ici tous les projets, allez plutôt sur le site de Marseille 2013 et régalez vous face à la créativité, à l'humour et à l'engagement des artistes présents. Et si vous avez un projet à vous, dans n'importe quel domaine, n'hésitez pas non plus d'en faire part à ce collectif, parrainé par des personnages emblématiques comme l'architecte (entre autres du futur MuCEM) Rudy Riccotti, le peintre Jean-Jacques Surian, l'écrivain et réalisateur Philippe Carrese et le photographe Serge Assier.

Le groupe Marseille 2013 ne se positionne pas contre les projets officiels, ni veut-il créer une version "off", mais il tente plutôt d'établir des liens, de faire passer des idées, d'étoffer la programmation prévue, bref de proposer un espace collectif, léger, ouverts à toutes formes d'expression et avec peu de contraintes. A suivre!

lundi 11 mai 2009

FASHION MAIS PAS VICTIME

...est la devise d'une boutique/concept store/association originale.

Lancée en 2005/06 elle est le fruit d'un rencontre entre jeunes architectes français (et une Allemande) et des tailleurs de talent à Dakar, au Sénégal. Tous ces jeunes gens débordent d'idées, de créativité, d'audace  - et partagent une vision d'un monde plus juste. L'association, qui porte le joli nom "Le murmure de la forêt qui pousse", lance une marque de vêtements qui veut s'inscrire dans les principes du commerce équitable, c'est à dire assurer une juste rémunération aux artisans pour leur permettre de satisfaire leurs besoins élémentaires dans le domaine de la santé, de l'éducation, du logement et de la protection sociale. Elle souhaite instaurer une relation durable entre les partenaires économiques, favoriser la démocratie dans la prise des décisions et - last but not least- proposer aux consommateurs des produits originaux et de qualité. Et voilà la guediawaye-attitude: "être looké sans exploiter, fashion mais pas victim!"

C'est alors "sur la butte" de Marseille que s'installe l'équipe marseillais de cette entreprise sous le nom de Guediawaye pour proposer des vêtements qui sont un métissage de tissus traditionnels sénégalais (Wax etc.) et des coupes européennes. Leur objectif est de jouer sur la création plutôt que de proposer des vêtements d'inspiration ethnique, de favoriser un style urbain et contemporain et ainsi de créer une vraie dynamique d'échanges Nord-Sud équitable.

Chaque vêtement est unique et sur une petite carte l'on peut apprendre plus sur la personne qui l'a fabriqué. Pour savoir plus sur la démarche originale et sympathique, voir les vêtements, connaître l'équipe de Dakar et bien plus, allez voir sur leur site (très bien fait)!

Et pourquoi la boutique se nomme Guediawaye? Parce que c'est le nom d'un quartier de Dakar, pauvre mais plein de vie, pour rappeler "que dans les zones les plus déshéritées des hommes réalisent des trésors de créativité et de beauté".

Et pourquoi concept store? Parce que Guediawaye partage les locaux avec l'agence d'architecture T3 et la galerie compleX et parce que les architectes sont aussi les stylistes et tiennent la galerie ou les galeristes dessinent aussi des maisons et des vêtements ou les vendeurs et stylistes des vêtements etc. etc. A propos architecture, évidemment ils sont spécialisés en architecture bioclimatique et écologique....

: 3 rue Pastoret, 13006, 06.61.31.27.93, info@guediawaye.com

vendredi 20 février 2009

BALADE URBAINE ET CITOYENNE

Crée il y a 18 ans, l'association AMIEU regroupe des professionnels de l'éducation, de l'environnement et des personnes intéressées par des questions de l'écologie urbaine à Marseille.

Le conseil d'administration de l'association rassemble des personnalités comme le botaniste Georges Aillaud, l'urbaniste Paul di Roma, le conseiller en environnement Marc Wislez et le scénographe et architecte Roland Mabille.

L'idée des fondateurs était de créer un mouvement citoyen de réflexion sur les questions d'environnement urbain, d'accompagner les habitants sur des sujets qui les concernent, les informer sur l'histoire de leur quartier, les richesses environnementales, architecturales et la nécessité de les préserver. L'écologie urbaine c'est aussi le cadre de vie, l'aménagement et la gestion de la ville, la qualité de vie et le patrimoine historique et culturel urbain et péri-urbain.

L'AMIEU organise des balades urbaines chaque mois, accessibles pour tous publics et gratuits, pour attirer l'attention des participants sur des éléments méconnus des quartiers visités. Ces balades sont animés par des bénévoles passionnés dont Hendrik Sturm, allemand d'origine, "artiste-promeneur" et enseignant aux Beaux-Arts, Nicolas Mémain, artiste et conteur d'architectures, Françoise Roure, informaticienne ou l'historienne Nicole Nérieux.

Hormis ces balades l'association mène d'autres projets en partenariat avec  "Les Têtes de l'Art" sur le thème des métissages ou des lectures des paysages par des élèves, elle organise un concours d'idées "Envies d'environnement" ou des projets avec le centre social Mer et Colline et anime des actions de formation (BEATEP environnement, APFM) et de remobilisation à l'emploi.

Prochaine balade: samedi, 21 février "Les nouveaux quartiers de l'est marseillais, Le Rouet - La Capelette", animée par Nicolas Mémain
Rendez-vous à 14h30 devant le collège Vincent Scotto, bus n° 18 (de Castellane, arrêt Fifi Turin)
Pensez à mettre de bonnes chaussures!

ecologie urbaine






dimanche 11 janvier 2009

JEAN-BAPTISTE OLIVE: REGARDS SUR MARSEILLE


Contemporain de van Gogh et Monticelli, Jean-Baptiste Olive (1848-1936) fut un infatigable amoureux de la ville de Marseille et surtout de son port, des lumières sur la mer, de la côte et des lumières de la Provence. La Fondation "Regards de Provence" lui consacre une exposition qui permet de découvrir (ou de revoir) l'oeuvre de ce peintre dont les toiles se trouvent pour la plus grande partie dans des collections privées.

La rade de Marseille, l'entrée du Vieux Port - qu'il peint à des innombrables reprises -, les barques, voiliers et vapeurs sur ses marines sont les plus souvent plongés dans une lumière douce et chaude. Quelques paysages du Nord de la France, de l'Italie (Venise), une dizaine de nature mortes complètent l'exposition qui comprend en tout une centaine d'huiles, d'aquarelles et des dessins.

Un catalogue raisonné par Franck Baille et Magali Raynaud recense un millier d'oeuvres d'Olive.

Le plaisir de découvrir ce peintre que je ne connaissais pas a équilibré la déception concernant la présentation. Elle est en partie due aux locaux, très peu commode pour un accrochage, mais aussi au manque de textes bien écrits et bien placés (un long texte en photocopie dans l'entrée en face de la caisse où les gens se bousculent, écrit trop petit, sans donner des dates clés), des cartels qui ne donnent presque jamais une datation de l'oeuvre et qui sont négligemment cloués à côté des tableaux, un éclairage approximatif. Je ne connais pas la situation financière de la Fondation "Regards de Provence" mais leurs expositions - qui sont souvent intéressantes - manquent malheureusement toujours de professionnalisme. Si l'on regarde les membres fondateurs de l'association (Fondation Ecureuil, Total, Sodexo, Pernod, Air France, La Provence, Tunnel Prado Carénage...) un  peu d'argent pour un scénographe compétent devrait être possible...



Un vrai scandale est l'état de délabrement du bâtiment. Comment peut une ville qui a l'ambition de devenir une capitale culturelle de l'Europe, qui est la deuxième ville de France laisser le Palais des Arts (!) se dégrader ainsi?? Les quelques échoppes de bouquinistes (!) et le parking qui obstruent l'entrée n'aident pas non plus à valoriser le lieu. C'est une honte!

: Palais des Arts, 1 place Carli, 13001, 04.91.42.51.50
quand: jusqu'au 25 janvier 2009, tous les jours de 10h à 18h
visites commentées les mardi, jeudi, samedi et dimanche à 15h

lundi 15 décembre 2008

A AJOUTER A LA HOTTE DU PERE NOEL

"Marseille Saint Charles, histoire d'une grande gare 1847-2007", de Gérard Planchenault aux éditions Alan Sutton que l'on peut trouver dans toutes les bonnes librairies et aussi à la FNAC.
"A travers un édifice mythique, ce livre retrace cinq époques très différentes de notre histoire, depuis l'ère du cheval (eh là, Gérard, tu nous vieillis un tout petit peu!!) jusqu'à celle de la LGV qui peut désormais relier Marseille aux grandes capitales... Des épisodes souvent méconnus émaillent le récit, illustrés par des reconstitutions graphiques de l'auteur, inédits à ce jour".

mercredi 3 décembre 2008

LA CHINE EN CONSTRUCTION

Afin de présenter au monde un visage lisse et moderne, où les immeubles neufs et resplendissants, symboles du consumérisme occidental, sont bâtis à toute vitesse et mis en avant, l'Etat chinois dissimule les difficultés du peuple qui construit cette image et celles d'un monde en voie d'extinction, celui des anciens, porteurs de culture.

Grand prix du Festival International des Droits de l'Homme, Paris, 2005; Prix spécial du Jury du Festival International du film documentaire de Séoul, 2005

Projection du film "Chine, la deuxième révolution? (The Concrete Revolution)" réalisé par Xialou Guo, Chine 2004 suivi d'une discussion avec l'équipe du festival Image de ville

: Maison de l'Architecture et de la Ville PACA, 12 bd. Théodore Thurner, 13006, 04.96.12.24.10
quand: jeudi, 11 décembre 2008, 19.oo
Entrée libre

Merci pour l'info à Denis G.

dimanche 30 novembre 2008

LE MUCEM A LA CITE RADIEUSE

Les amis du MuCEM (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) proposent une soirée autour d'un des futurs thèmes du musée: la cité. Claire Calogirou, conservateur-chercheur au MuCEM et Pascale Laporte, architecte-urbaniste et collaborateur de Corinne Vezzoni présenteront deux conférences à ce sujet dans un lieu emblématique de la ville de Marseille, la cité Radieuse du Corbusier. Le président du conseil syndical  accueillera les participants pour leur offrir une visite de cet ensemble et d'un appartement témoin.
A la suite de cette partie scientifique de la soirée, un dîner est prévu à 20.30 au Turf, 142 avenue de Mazargue

Pour toute information et l'inscription (obligatoire), veuillez vous adresser aux Amis du MuCEM, Mme Clémentine Sauvegrain, csauvegrain@laposte.net

: Cité Radieuse
quand: jeudi, 4 décembre, 16.30 pour les visites, 18.oo pour les conférences
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