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vendredi 21 octobre 2011

EN ROUTE !

"AncrAges" est une association née de l'intérêt partagé pour le patrimoine lié aux migrations et pour les liens historiques entre la France et ses anciennes colonies. Elle a comme objectif de développer et mutualiser le savoir autour des migrations à travers de réalisations culturelles et artistiques, études et recherches et actions de tout genre comme expositions, colloques, débats, documentaires, projets pédagogiques... L'association oeuvre à ce que la migration et la mixité culturelle soient enfin considérées comme une valeur ajoutée et un défi à créer des modèles nouveaux et innovatifs de la citoyenneté.

Parmi leurs actions sont des balades urbaines qui font découvrir notre ville sous un angle nouveau et souvent peu connu. La prochaine balade parcourra un territoire, le bassin Consolat-Mirabeau, qui était jusqu'au milieu du 19e siècle encore presque rural avant que des usines s'y installent. Des vagues successives d'immigrants - Italiens, Espagnols, Arméniens, Maghrébins - ont trouvé du travail dans les savonneries, tuileries, dans la réparation navale ou dans les huileries et sucreries. En 1926 une première cité d'habitat à loyer modéré permet à certains à trouver un toit digne de ce nom tandis que d'autres continuent à vivre dans des baraquements et cabanes. Ce n'est que dans les années 1950 que le maire de l'époque Gaston Deferre lance un programme d'habitat social de grande ampleur sur les terrains des anciens grands domaines bourgeois. Vingt ans plus tard, dans les années 1970, les usines ferment l'une après l'autre...



Si vous souhaitez à vous joindre à cette balade-conférence animée par Lucienne Brun, auteur de deux ouvrages sur la mémoire ouvrière des quartiers nord, inscrivez vous par téléphone (04.91.48.78.42) ou par mail: ancrages@gmail.com

: Rendez vous à la villa Favorite, 119 chemin de Saint Louis au Rove (bus 36 ou 25, arrêt Cité Saint Louis)
quand: samedi 22 octobre de 10h à 12h
Tarif: 10 €

mardi 18 octobre 2011

LE MUSÉE "BACKSTAGE"

Après les "Mardis du MuCEM" à l'Alcazar, un nouveau cycle de conférences organisé par les Amis du MuCEM a choisi comme objectif de nous faire découvrir les différents métiers qui font vivre un musée. Si les gardiens et les personnes à l'accueil sont souvent la seule partie visible, on trouve en coulisse toute une palette de compétences qui font marcher l'entreprise "musée". Au cours des années la partie scientifique, qui était jadis la plus importante, a d'ailleurs perdu de son influence en faveur de chargés de communication, de directeurs financiers et administratifs, mais aussi de médiateurs, d'animateurs, de programmateurs de toute une gamme d'événements. Le centre de gravité de la triple fonction originelle du musée - conserver, étudier, présenter - c'est ainsi largement déplacé vers le pôle de la présentation au risque de transformer les musées de plus en plus en lieux événementiels qui doivent générer de l'argent...

On verra ce qu'en dit le premier invité des amis du MuCEM, le conservateur (général honoraire) Germain Viatte, bien connu des Marseillais en tant qu'ancien directeur des musées de la ville et responsable de quelques expositions qui ont fait date. M Viatte fut après son départ de Marseille directeur scientifique du musée du Quai Branly, musée qui a su trouver son public mais qui est aussi controversé par une partie de muséographes et scientifiques internationaux.

Ce jeudi on apprendra donc plus sur le métier de conservateur....

: Maison de la Région, 61 La Canebière 13001
quand: jeudi 20 octobre à 18h



vendredi 23 septembre 2011

JUGES ET CAÏDS

Non, je ne vous parlerai pas des démêlées d'une certaine figure politique marseillaise bien connue, ni des autres affaires qui remplissent jour après jour les journaux et nous font entrevoir un monde ahurissant où se côtoient fric, intérêts économiques et calculs politiques et qui ont inspiré plusieurs livres  excellents à John Le Carré...

Non, je vous parle ici de la semaine noire qui touche ce week-end à sa fin. Mais vous avez encore le temps de faire quelques rencontres, écouter des conférences et revoir les cultissimes "Tontons flingueurs".


Alors pour une journée toute noire, commencez par l'Alcazar où l'on peux voir et écouter Jeff Lindsay, romancier américain et "père" du célèbre Dexter, sorte de Dr. Jekyll et M Hyde moderne car il officie en tant que expert-judiciaire au service médico-légal de Miami pendant la journée avant de se transformer la nuit venue en serial killer méticuleux qui inscrit ses actes sous la devise "Si tu fais le mal, fais-le bien." Lindsay s'entretiendra avec Patrick Raynal, écrivain lui-même et grand spécialiste de la littérature américaine.

Ensuite en route pour les "Terrasses du Polar" sur le cours Julien pour se faire dédicacer son bouquin par un des 75 auteurs présents ou écouter encore une autre conférence par Daniel Israël soit sur le juge Michel, assassiné en 1981 dans notre belle ville ou Al Capone à qui nous avons quand même échappé...

Et si vous n'avez toujours pas assez, voilà l'heure de l'apéro-polar avec une intervention surprise et ensuite la projection des Tontos. Si vous êtes toujours debout, vous aurez droit à un concert du duo-blues Pesqué et Pignault mais après il va falloir rentrer chez vous, dans les rues sombres où quelques ombres inquiétants  semblent bouger dans un coin (je tiens à rassurer les noctambules entre vous, on croise plus souvent des rats à Marseille qu'un Jack l'éventreur - mais qui sait...)

: BMVR Alcazar, cours Belsunce, 13001
quand: samedi 24 septembre à 14h
: Cours Julien, 13006
quand: conférence sur le "Juge Michel" à 15h, sur Al Capone à 17h, apéro à 20h, film à 21h et concert à 22h30


Et tout ça est gratuit!! 

lundi 19 septembre 2011

RECLUS DANS LES RÊVES

C'est ainsi que s'est décrit le grand écrivain Fernando Pessoa, constat appliqué à lui même mais aussi à son pays, le Portugal.

"Avec la saudade, nous ne récupérons pas seulement le passé comme paradis perdu ou menacé de perte; nous l'inventons. Ce peuple immémorialement rural, absorbé au-dehors dans des tâches dépourvues de transcendance, mais accomplis, comme une épopée, avec son talent du détail, de la miniature, est un peuple-rêveur" observe aussi Eduardo Lourenço dans son essaie "Mythologie de la saudade" sur la mélancolie portugaise.

Un autre représentant de la culture lusitaine, Pedro da Nobrega, né d'une mère française et d'un père réfugié politique, historien et anthropologue, très actif au sein du mouvement associatif portugais en France et auteur de "Portugal, une île méditerranéenne face à un océan Atlantique?" (2004) animera une conférence sur a culture portugaise et ses ressorts historiques lors de l'ouverture du festival du cinéma portugais.

Après cette mise en bouche scientifique et culturelle, un buffet vous attend et ensuite trois films en présence de leur réalisatrice, Teresa Garcia.

"Un double voyage" (2002) qui raconte les espoirs d'un jeune couple de réaliser leurs rêves grâce au travail que le jeune Pedro espère trouver au Maroc. Dans "La Maison oubliée" (2004) deux jeunes hommes vivent comme des vagabonds, libres et insouciants, avant de retrouver le chemin vers les leurs après une traversée éprouvante d'un désert qui semble sans fin. Un autre récit entre rêve et réalité se passe dans un forêt où un enfant se perd avant de trouver un vieil homme, perdu lui aussi, dans un environnement inquiétant et menaçant: "Le chemin perdu" (2005).

: BMVR Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: mardi 20 septembre à 17h, film à 20h

Pour connaître tout le programme, films et conférences, cliquez ici

lundi 9 mai 2011

DO YOU SPEAK FRANCA ?

La mobilité des populations n'est pas une invention de notre époque. Depuis bien longtemps on circulait en Europe et/ou d'une rive de la Méditerranée à l'autre voire encore beaucoup plus loin. Marchands, colporteurs, prisonniers, esclaves, étudiants, artistes, mercenaires, marins, réfugiés politiques, religieux, économiques... tout un monde en mouvement perpétuel.

Certes il y avait le latin pour les savants et autres étudiants pour s'entretenir avec leurs semblables et à partir du 17e siècle le Français comme langue des diplomates mais comment faisaient les autres, les moins instruits? Quel idiome a-t-on utilisé avant de se tourner vers l'anglais qui permet aujourd'hui de se faire comprendre et d'échanger au moins quelques informations basiques presque partout dans le monde.

Ce fut la "lingua franca" qui permettait longtemps - du Moyen Âge au 19e siècle - de se faire comprendre dans le bassin méditerranéen, tout en gardant des variations locales. Cette langue est composée de mots empruntés aux différentes langues romanes et enrichi d'expressions dérivant du maltais, du turc, de l'arabe ou de l'hébreu. La grammaire est simplifiée à l'extrême, utilisant par exemple que l'infinitif d'un verbe et seulement trois temps (passé, présent et futur) à partir de 17e siècle. Un dictionnaire, édité en 1830 à Marseille, permet de se faire une image peut-être pas exhaustive mais, assez claire. Comme la lingua franca était une langue utilitaire et parlé qui n'a laissé que peu de traces écrites.

Quelques écrivains, Goldoni en Italie ou Molière en France, ont intégré la lingua franca dans certaines scènes en soulignant l'aspect comique de cette forme d'expression.

Se tir sabir
Ti rispondir;
Se non sabir
Tazir, tazir.
(Molière, Le Bourgeois Gentilhomme)

Jocelyne Dakhlia, historienne et directrice d'études à l'EHESS, parlera des usages et els métissages linguistiques et en particulier de cette lingua franca (dont elle a fait le sujet d'un livre) dans le cadre des Mardis du MuCEM.

: Bibliothèque de l'Alcazar, 58 Cours Belsunce, 13001
quand: mardi 10 mai à 18h30
Entrée libre et gratuite


vendredi 1 avril 2011

QUAND POUSSENT LES CROCUS

Je connais quelqu'un qui s'exclame à la vue de presque n'importe quelle fleur "ah, un crocus!" - non, je ne dis pas son nom...!

Le crocus domestique (crocus sativus) est sans doute originaire de Crète. La bulbe doit être divisée manuellement et replanté pour donner naissance à une dizaine de nouvelles plantes. Ces plantes se reposent pendant l'été, elles sont en estivation, avant que cinq à onze fines feuilles vertes apparaissent qui peuvent atteindre jusqu'à 40 centimètres. C'est en automne que des bourgeons pourpres se développent et il faut encore attendre octobre, quand la plupart des autres fleurs ont dispersé leurs graines et se sont fanées que le crocus sativus développe ses fleurs colorées allant d'un léger lilas jusqu'à un mauve foncé. Dans chaque fleur on trouve un style présentant trois fourches, chacune se terminant par un stigmate cramoisi de 25 à 30 mm de long - le safran!!


Cette épice puissante et recherchée est chère par sa forme de culture qui ne se fait que manuellement et par son faible rendement. 150 000 fleurs sont nécessaires pour obtenir 1 kg de safran sec ce qui représente à peu près 400 heures de travail intense! La production mondiale est aujourd'hui d'environ 300 tonnes par an et provient d'une large ceinture qui s'étend de la Méditerranée jusqu'au Cachemire occidental. Les plus grands producteurs sont en Iran, en Espagne, en Inde, en Grèce, à l'Azerbaïdjan, au Maroc et en Italie.

Pendant ces derniers temps on voit en France un regain de cette activité, surtout initiée par des femmes. Céline Ceccaldi est une d'entre elles et a commencé, initiée par son grand-père, à cultiver du safran depuis un an. Sa safranière se trouve dans les restanques de Roquevaire. Toutes les opérations - cueillette, tri, désherbage - sont fait à la main et sous le label du bio.

Une petite balade découverte est proposée pour découvrir les restanques dans cette zone protégée, apprendre plus sur la culture du safran et pour ensuite déguster quelques produits transformés à base de cette épice.

Les places pour cette visite sont limitées, il est donc indispensable de vous inscrire le plus vite possible!

: Rendez-vous à Lascours, arrêt de bus "les Esparrets". Un co-voiturage est organisé à partir de la Boutique Label Ethique: 50 rue Floralia, 13009, 04.91.25.19.33, label.ethique@labelethique.org
quand: samedi 2 avril à 10h, rendez-vous pour le co-voiturage à 9h15!

mercredi 16 mars 2011

MATIÈRE GRISE

Pendant toute une semaine chercheurs de différentes disciplines s'efforcent à nous faire comprendre comment fonctionne notre petite tête de linotte - d'accord, d'accord je ne parle que pour moi!

La Société des Neurosciences - en partenariat avec l'European Dana Alliance for the Brain et la Fédération pour la recherche sur le Cerveau - est la sérieuse organisatrice de la Semaine du Cerveau qui se déroule dans plus de 20 villes en France mais aussi ailleurs en Europe. Le but est de faire se rencontrer chercheurs, médecins, étudiants et le grand public pour parler des derniers progrès et connaissances dans ce domaine.


Le thème de cette semaine en 2011 est l'environnement. Comment influencent les interventions excessives de l'homme sur son environnement, les pollutions multiples et leurs risques mais aussi notre mode de vie le développement du cerveau, quels sont les effets et impacts sur notre système nerveux? Face à la situation actuelle au japon une question qui est d'une actualité toute brulante....

Stefania Maccari, professeur en Neurosciences à l'Université de Lille parlera demain sur "Le stress prénatal a-t-il des conséquences sur le comportement de l'adulte?" Selon les recherches de Mme Maccari et son équipe un lien existe entre des perturbations survenus pendant la grossesse et des pathologies développées plus tard comme la dépression, l'anxiété ou une sensibilité à la prise de drogues.

"Pesticides, plastiques... quels dangers pour la vie?" se demande Olivier Kahn, directeur de recherche au CNRS de Rennes. Il a constaté lors de ses recherches des dérèglements hormonaux qui semblent fortement liés aux nombreuses substances chimiques présentes dans notre environnement. Même s'il est encore difficile d'évaluer les conséquences précises sur la santé des hommes et des animaux, il fera le point sur l'action des polluants "véritables perturbateurs endocriniens" et notamment les effets sur le cerveau.

: Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: jeudi 17 mars et vendredi 18 mars à 17h30
Entrée libre et gratuite

mardi 8 février 2011

A LA SANTÉ DES LAPINS

Comme vous le savez sans doute, cette nouvelle année qui vient de commencer pour les Chinois, est celle du lapin (les Vietnamiens, eux, fêtent le chat - malheureusement aussi en en mangeant... lu dans la presse).

L'année du lapin, selon les astrologues, sera tranquille, propice aux invitations et rencontres avec des amis, à la douceur de vivre, aux arts et à la lecture. L'année devrait aussi être favorable aux... magistrats et hommes/femmes de loi - comme nous avons vu, ça commence très fort pour eux!

Pour fêter le début de cette année où il faudrait éviter l'adultère et plutôt se mettre à la peinture, le Greffier de Saint Yves propose une rencontre avec André Gabriel autour de quatre thés de Chine, l'oolong, un thé vert, le pu er et le ti quan yin.

André Gabriel est un homme orchestre au sens propre comme au sens figuré. Musicien récompensé de nombreux prix, il joue du galoubet-tambourin, du piano, de l'orgue et des carillons, possède une riche collection d'instruments (plus de 2500 objets), enseigne à l'Ecole National de Musique à Avignon et au Conservatoire National à Marseille, se passionne pour la linguistique et la lexicographie comparée (il possède plusieurs centaines de dictionnaires publiés depuis le 17e siècle), donne des conférences et aime évidemment le thé!

Ce savant passionné vous parlera donc de l'année du lapin et présentera les thés que vous pouvez déguster sur place.

Tout le mois de février la librairie montrera également des photos de Reiko Fukui (Massalia Bleue) sur le thème de la cuisine japonaise. Et si vous en voulez toujours plus, voilà les éditions Philippe Picquier qui offrent pour deux picquier poche ou jeunesse achetés une estampe tirée de L'Album de Kôrin.

: Le Greffier de Saint Yves, 10 rue Venture, 13001
quand: mardi 8 février à partir de 17h30

lundi 13 décembre 2010

EUROPE

Les parents de Kalypso Nicolaïdis auraient bien fait d'appeler leur fille Europe!

Déjà sa propre biographie est un condensé de cet espace géographique et politique: de nationalité française et grecque elle a des ancêtres allemands et espagnols, est mariée à un Anglais, elle est professeur de relations internationales et directeur du centre d'études européennes à l'université d'Oxford, elle a conseillé le gouvernement grecque sur des question européennes et le gouvernement hollandais sur un projet appelé "Europe: a Beautiful Idea", elle a travaillé avec un groupe présidé par l'Espagnol Felipe Gonzalez sur l'avenir de l'Europe à l'horizon de 2030, elle collabore régulièrement avec le parlement européen et publie sur des sujets allant de l'identité à la justice, de la coopération au commerce ou de la diplomatie préventive à la résolution de conflits.

Cette femme pétillante et prolifique sera l'invitée des mardis du MuCEM pour y parler de l'avenir de l'espace Euro-Méditerranéen dans les vingt prochaines années, de la mémoire, des conflits et des possibilités à trouver des modes de coopération durable entre les deux rives.

: Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce
quand: mardi 14 décembre à 18h30
Entré libre et gratuit

mercredi 20 octobre 2010

BELLE PRISE

Cela ne fait pas longtemps que Le Chat vous a parlé d'un livre sur les jardins ouvriers, projet semé, arrosé et récolté par Olivier Emran, président de l'association Label Marseille et du photographe Jean-Luc Abraini (voir le 9 octobre).

Les voilà, ils récidivent! Cette fois-ci ils ont embarqué sur des barquettes pour faire parler les pêcheurs. Dix équipages de bateaux traditionnels en bois racontent leur métier, la pêche à Marseille, leur vie avec la mer....

L'Office de la Mer a eu la bonne idée d'inviter Olivier et Jean-Luc pour parler de leur projet, pourquoi ils ont voulu faire ce livre, comment ils ont rencontré leurs informateurs ou encore comment photographier la mer et les marins. Une conférence et une lecture d'un extrait du livre "Dans le jardin des pêcheurs" sont donc proposées pour savoir tout (ou presque) sur girelles, daurades et autres sardines.

: Office de la Mer, 6 rue Fort notre Dame, 13007, 04.91.90.94.90
quand: jeudi 21 octobre à 18h
Entrée libre et gratuite


dimanche 17 octobre 2010

AIMEZ VOUS LA PHILOSOPHIE?

N'ayez pas peur, je ne parle pas de celle que l'on apprend en général à l'école! Non, je voudrais vous parler d'une philosophie comme "gai savoir".

Ce n'est pas une question des concepts mais des sujets, des questions que l'on, en l'occurrence le/la philosophe pose.

Ceci peut par exemple être: "La conception du monde chez les Shadoks" ou "Plus belle la vie: mythologie au quotidien" ou encore "Buffy tueuse de vampires: éthique, féminisme, philosophie"... Et ce sont des hommes et femmes savants qui en parleront: philosophes et psychanalystes, sociologues et écrivains, professeurs au Collège de France et historiens.

Le tout s'appelle "La semaine de la Pop Philosophie", c'est organisé par "Les rencontres Place Publique" et sa deuxième édition se déroulera cette semaine dans différents lieux à Marseille.

Le premier rendez-vous a lieu ce lundi et pose la question "L'amour est-il en danger?" Espérons que la réponse d'Aude Lancelin, d'Alain Badiou et d'Anne Dufourmantelle soit "non!"

Amour, sculpture installée à Philadelphie

Pour voir le programme complet et les divers lieux, c'est ici.

: Palais de la Bourse, 9 La Canebière 13001
quand: lundi 18 octobre à 18h30

lundi 11 octobre 2010

ENTRE GENS CIVILISÉS

On le sera certainement lors d'une conférence de Tzvetan Todorov intitulé "Barbarie et Civilisation".


Directeur de recherches au CNRS, Todorov né en 1939 à Sofia en Bulgarie, se consacre depuis les années 1980 à l'histoire des idées et aux rapports que nous entretenons avec l'autre.

Dans son livre "La peur des barbares" (Robert Laffont 2008) il retrace les origine du mot "barbare" et la notion opposée de "monde civilisé" pour tenter de mieux comprendre le sentiment de peur qui conditionne aujourd'hui largement les sociétés et la politique en Occident. Quelle légitimité avons nous à défendre nos valeurs, quelle est la nature de la menace que nous redoutons tant; comment sortir de la spirale infernale de réactions toujours plus violentes des uns et des autres pour (re)trouver la tolérance sans abandonner des valeurs fondamentales. Todorov analyse avec précision les concepts de civilisation et de barbarie, d'universalité et d'identité pour démontrer les amalgames qui sont à l'origine des ressentiments et haines réciproques.

La conférence a lieu dans le cadre des "Mardis du MuCEM" dont vous trouvez le programme ici.

: Bibliothèque de l'Alcazar, cours Belsunce
quand: mardi 12 octobre à 18h30
Entrée libre et gratuite

vendredi 28 mai 2010

PUT ON YOUR DANCING SHOES

... et allez au Studio Le Cent Soixant-Quatre où Christine Rodès vous racontera tout sur "La comédie musicale, une fabrique d'intensités"!


Critique de danse, Christine va parler de la comédie musicale holywoodienne et de ses numéros "jubilatoires" où la scène de théâtre se trouve réintroduite dans le cinéma et de ces acteurs-chanteurs-danseurs à la Fred Astaire, Gene Kelly, Leslie Caron, Cyd Charisse ou Ginger Rogers qui avec leur légèreté aérienne ont illuminé tout scénario.

Des exemples de films feront revivre le bonheur de regarder ces corps se mouvoir dans l'espace sans effort apparent et comme affranchis des lois de la pesanteur.


Pour terminer un petit buffet vous attend (PAF) et ensuite, c'est à vous de mener le bal sur un air de Be-Bop!

: Studio le Cent Soixante-Quatre, 164 bd. de Plombières, 13014 (en haut de l'allée pavée, parking possible)
quand: vendredi 28 mai à 20h30
Entrée libre sur réservation au 04.91.55.01.45 ou par mail: g.sorin-meaari@waandoo.fr

lundi 10 mai 2010

LE CHAT SE CULTIVE

Le Chat va au musée. Ou, plus exactement, il va écouter une conférence au musée des Tapisseries d'Aix en Provence.

Le musée des Tapisseries conserve une collection unique de tapisseries des XVIIe et XVIIIe siècles, notamment une suite entière illustrant les aventures de Don Quichotte. Des expositions d'art contemporain ont régulièrement lieu dans ces murs - la dernière en date: Marcel Sahut.

Et l'Association des Amis du Pavillon Vendôme et du Musée des Tapisseries (ouf!) organise quant à elle des conférences et des visites pour que chacun se laisse attraper par la culture. Cette année a eu lieu un cycle de conférences consacré à la peinture de la Renaissance italienne. Pour ceux qui l'ont manqué, ils peuvent avant que la saison ne finisse tout à fait, aller écouter Nathalie Manceau, jeune, jolie et charmante historienne de l'art et enseignante à l'Université d'Aix, raconter les affrontements entre artistes et critiques d'art au XVIIIe siècle. Les pamphlets, satires, caricatures et chansons qui nous sont parvenus rappellent ce face à face virulent et oublié.

Le 31 mai Olivier Braux fera une conférence autour du Hamlet d'Ambroise Thomas (une oeuvre de 1886, justement montée à l'Opéra de Marseille à partir du 26 mai).

Portrait au pastel de Boucher par Gustav Lundberg Portrait de Boucher par G.Lundberg

: Musée des Tapisseries, Ancien Palais de l'Archevêché, 28 pl. des Martyrs de la Résistance, 13100 Aix-en-Provence
quand: mardi 11 mai à 18h30: Nathalie Manceau: "Le Salon au XVIIIe siècle"
lundi 31 mai à 18h30: Olivier Braux: "Hamlet d'Ambroise Thomas"
Tarif: 4 € (adhérents) et 6 € (non-adhérents), gratuit pour étudiants et personnes au chômage

jeudi 22 avril 2010

MADAME PORTE LA CULOTTE ?

La "querelle de la culotte" est un motif que l'on trouve dans l'art populaire un peu partout. Aujourd'hui les femmes se sont bien appropriées ce vêtement et cela ne provoque, à quelques exceptions près, plus d'émoi. Mais comme l'habit ne fait pas le moine, la culotte ne fait pas de la femme l'égale de l'homme. Nos sociétés peinent dans différents domaines de laisser leur place à celles qui représentent quand même une bonne moitié de la population tandis que d'autres domaines sont devenus un fief des femmes (je pense aux instits et de plus en plus aux magistrats p.ex.). Hormis cette question de l'égalité des sexes, d'autres questions, étroitement liées, taraudent aujourd'hui les pouvoirs publiques autant que les individus.

Denis Chevallier, conservateur en chef du MuCEM et responsable de l'une des deux grandes expositions inaugurales prévues en 2013 présentera ce soir lors d'une conférence organisée par les Amis du MuCEM "Une exposition en préparation: féminin / masculin: le genre en question". Un musée de société, comme le MuCEM, se doivent d'aborder ces questions, non pour fournir des réponses toutes prêtes mais plutôt pour poser des questions, mettre le doigt sur contradictions, défis, incertitudes et ainsi aider à mieux comprendre les enjeux qui peuvent déstabiliser nos contemporains.

Denis Chevallier, abordera comment aujourd'hui hommes et femmes se rencontrent, se marient, cohabitent, comment les institutions - familiales, étatiques, religieuses - façonnent filles et garçons pour devenir femmes et hommes, comment dans notre monde apparemment libéré on peut choisir - ou pas - sa sexualité, voire son genre. A partir des riches collections du musée l'exposition prévue tentera une comparaison des différentes modalités de la construction et de l'affirmation du genre dans l'espace euro-méditerranéen.

"Circoncision", fixé sous verre, Tunisie

: Espace Ecureuil, 26 rue Montgrand, 13006
quand: jeudi 22 avril à 18h
Entrée libre et gratuite

P.S. Une petite anecdote: une de mes amies, écolo et féministe des années 80, voulait éviter à son fils né à cette époque, de se trouver trop tôt enfermé dans un rôle dicté par la société. Ses seuls jouets étaient donc des pommes de pin, des bouts de ficelle et autres objets "neutres". Quel était le premier mot du petit garçon? Auto...!

dimanche 7 mars 2010

MAUVAISES FREQUENTATIONS

Les Archives départementales ont, pour leur part, choisi une approche originale de la journée de la femme. Ils ne proposent ni défilé ni manifestation exultante la condition féminine mais, bien au contraire, veulent savoir plus sur le côté plus sombre du sexe dit faible.

"Femmes criminelles" est donc leur sujet qui se décline en exposition, conférence et lecture d'archives. A travers "une remarquable galerie de portraits de criminelles" les organisateurs posent la question sur les rapports entre le féminin et le masculin, sur la société qui leur assigne leur rôles respectifs et les clichés qui façonnent notre manière de concevoir le genre. Ils s'interrogent si le crime "typiquement" féminin existe et pourquoi on attribue infanticide ou empoisonnement presque automatiquement aux femmes.


L'exposition "Eternelles coupables, les femmes criminelles de l'Antiquité à nos jours" sera présentée par Agathe Cabau, historienne de l'art à la Sorbonne et coordinatrice d'un livre éponyme. Puis ce le tour de Claude Gauvard, universitaire et médiéviste de renom qui parlera de "La sorcellerie en France à la fin du Moyen Âge: un crime de femmes?" La soirée terminera avec Catherine Alias et Yves Mügler, qui sous le titre de "Sorcières, empoisonneuses et voleuses. Femmes criminelles en Provence" liront des extraits de quelques célèbres procès où l'on croisera Suzanne Philip, l'empoisonneuse de Riez, une pauvre femme condamnée pour le vol d'une nappe, une autre inculpée pour bigamie ou encore Marie-Rose Long, accusée de castration...

: Archives départementales, 18-20 rue Mirès, 13003, 04.91.08.61.00
quand: lundi 8 mars à partir de 18h
Entrée libre et gratuite

L'exposition "Femmes criminelles" sera présentée jusqu'au 20 mars

dimanche 21 février 2010

L'EXIL EST UNE ESPÈCE DE LONGUE INSOMNIE

(Victor Hugo)

Financé par le programme européen "Grundtvig" qui a pour objectif d'encourager la formation et l'éducation permanente, un atelier organisé par Passage & Co réunira à Marseille une dizaine de participants venus d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, d'Autriche, de Slovaquie, de Belgique et de France. Thème de cet atelier est l'exil et l'immigration et comment cela se traduit dans le domaine artistique. Ecriture, photographie, vidéo, podcast, street art, exploration urbaine toutes "ces formes artistiques seront mis au service d'un travail en atelier sur la mémoire et l'actualité de l'exil".

Photo issue d'un atelier autour des hôtels dans le quartier Beslunce, 2009

A côté d'un travail de groupe, le grand public est convié à plusieurs manifestations. Lors d'une première table ronde sous le titre "Exils méditerranéens" débattront l'Italienne Maria Soresina, Georg Pichler, Professeur à l'Université d'Alcalà en Espagne, Ulrich Voswinckel, auteur du livre "Exils méditerranéens", le géographe et vice-président de la CUM, Ohilppe San Marco et l'éditeur et libraire Jacques Aubergy. Alain Paire, galeriste et écrivain présentera la coopérative "Croque Fruits". La séance se termine avec la projection du film "Pasos. La parole aux enfants d'exilés" d'Olivier Moulai.

Une deuxième rencontre est dédiée à la présentation de projets européens artistiques. Sabine Günther, fondatrice de Passages & Co, journaliste et traductrice, présentera "Plan d'Exil". Il y aura une performance d'un poète-slameur, des lectures, vidéo projections et installations de photographies.

"La globalisation humaine" est de nouveau une table ronde, en partenariat avec les Amis du Monde diplomatique, avec comme intervenants la politologue et juriste Catherine Wihtol de Wenden, Philippe San Marco, Dominique Franceschetti et le photographe Alain Marsaud.

: espace Culture, 42 La Canebière, 13001
quand:
"Exils méditerranéens": mercredi 24 février à 15h
"Exile et créativité": jeudi 25 février de 15h à 18h
"La globalisation humaine": vendredi 26 février à 10h
Entrée gratuite à toutes ces manifestations

mercredi 20 janvier 2010

MADAME JEANNE

"De la dame-jeanne au cubi", tel est le titre d'une ethno'balade, initiative originale imaginée par le Museon Arlaten pour ne pas perdre son public pendant sa fermeture pour rénovation.

Laurence Serra, spécialiste dans l'étude du verre et rattachée au Laboratoire en Archéologie Médiévale Méditerranéenne, expliquera les spécificités de la verrerie Trinquetaille, première - et éphémère - verrerie au charbon en Provence. Cette verrerie a été créée à l'initiative d'un artisan normand et s'était spécialisée dans le verre pour bouteilles servant à l'exportation, comme justement la célèbre dame-jeanne, récipient pour transporter le rhum antillais.


Mais on ne parlera pas que du contenant mais aussi du contenu, et ce là sera l'affaire de l'oenologue Stéphane Gardeur. Il racontera comment les impératifs liés aux techniques et aux matériaux ensemble avec les obligations dues au commerce et au transport ont fait évoluer nos pratiques de consommation.


Pour ne pas avoir la gorge trop sèche, une dégustation à la cave de Trinquetaille fera également partie du programme.

: Arles; le lieu du rendez-vous sera indiqué lors de la réservation
quand: samedi 30 janvier à 11h
Visite gratuite, réservation obligatoire au 04.90.52.52.40 ou par mail: fabienne.desaconto@cg13.fr

Une suite aura lieu le 27 février autour de la verrerie de Montredon, créée par l'amateur Verminck en 1880.

mardi 15 décembre 2009

IL CAMMINO DELLA SPERANZA

(Selon le film de Pietro Germi, 1950)

C'est l'immigration italienne qui jusqu'à aujourd'hui demeure la plus importante qu'ait connue la France. Le besoin de main-d'oeuvre dans l'agriculture et l'industrie et précarité et misère en Ia-talie de Sud se conjuguent et donnent lieu à des vagues de migration surtout au 19e siècle. Les Italiens arrivés en France s'installe surtout sur le littoral méditerranéen et dans les départements alpins.


Il ne faut pas croire que leur installation s'est passé sans heurtes. Bien au contraire, ces nouveaux arrivants sont souvent la cible de manifestations xénophobes et violentes. C'est tout particulièrement dans le milieu professionnel du port et des docks que la cohabitation se passe mal. Un syndicaliste militant demande aux sénateurs de "faire une loi qui impose une taxe aux patrons qui emploieraient plus de 10% d'ouvriers étrangers. (...) il n'existe aucune loi qui oblige les patrons à n'employer que des ouvriers français. (...)on ne peut pas tolérer que les étrangers viennent supplanter les Français et les plonger dans la plus affreuse misère en travaillant à des salaires dérisoires". Rien de nouveau sous le soleil, on dirait....

Dans l'entre-deux-guerres une nouvelle vague d'immigration se caractérise par la proportion importante de réfugiés politiques parmi les nouveaux arrivants. Ce sont eux qui organise une opposition au régime de Mussolini. Ce n'est que depuis les années 1970 que les Italiens n'arrivent plus en grand nombre en France.

Marie-Claude Blanc-Chaleard, historienne et maître de conférence parlera dans le cadre du cycle "Le Temps des Italiens" sur "Les Italiens en France".

: Archives et Bibliothèque Départementales, 20 rue Mirès, 13003
quand: mardi 15 décembre à 18h30

Un livre à recommander pour en savoir plus: Marie d'Hombres et Julien Anselme, D'une Belle à l'Autre. Parcours de vie de migrants à Marseille. Éditions P'tits papiers


samedi 5 décembre 2009

QUERELLES DE CLOCHER ?

Une mosquée est un lieu de culte où se rassemblent les Musulmans pour les prières communes, tout comme les Chrétiens dans les églises ou les Juifs dans les synagogues. L'ensemble architectural est le plus souvent - mais pas nécessairement - entouré d'une ou plusieurs tours - appelées minarets - d'où le muezzin appelle à la prière, ou le faisait autrefois. Le plus ancien minaret semble être celui élevé en 665 à Bassorah par le calife Muawiya Ier qui favorisait la construction de ces tours pour donner aux mosquées le même aspect grandiose que les églises chrétiennes avec leurs clochers.

Minarets du Caire.

La surprise et le choc après la "votation" suisse qui s'est prononcée contre la construction de minarets sont encore vifs. Le prochain déjeuner du Parvis du Protestantisme est dans ce contexte particulièrement intéressant.

L'invitée est Fatima Orsatelli, présidente de la commission juridique du Conseil régional du culte musulman et trésorière adjointe de l'association pour la Grande Mosquée de Marseille, et elle parlera sur le thème "Mosquées et laïcité: les questions que nous devons nous poser concernant l'Islam".

: Parvis du Protestantisme, 15 rue Grignan 13006
quand: mardi 8 décembre de 12h20 à 13h40
Participation aux frais 10 €
Réservation au 04.91.33.17.10 ou par mail: parvisprotestantisme@free.fr
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