QUAND CATHERINE DANSE...

elle bouge tout son corps, elle s'abandonne au rythme qui change, elle lâche prise, elle s'épanouit...

Vous voulez faire comme Catherine? Vous aussi voulez faire danser vos pieds et hanches, votre tête et votre coeur, vos zones fluides et votre colonne vertébrale? Voilà que Silvija Tomcik, enseignante formée par le mouvement "Heartbeat" et "5 Rythmes" de l'Américaine Gabrielle Roth vous donne l'occasion.

La danse de cinq rythmes ne demande pas d'apprentissage particulier. Il faut plutôt apprendre à se relâcher, à laisser la respiration se libérer jusqu'à ce que un calme nouveau s'installe dans vous et que le sentiment de bonheur vous envahit. Toutes les tensions se dénouent pour laisser nos sentiments à s'exprimer librement: on saute de joie, on pleure pour nous libérer de toute tristesse, on s'ouvre vers les autres.

Alors, si cela vous dit une yourte en bois vous accueillera et vous invite de déposer devant son seuil stress, contrition, anxiété, dépression et tut autre fardeau qui alourdie votre vie quotidienne.

où: Au Val des Fées, 34800 Lacoste
quand: dimanche 26 juin, de 10h à 17h
Prix: 60 € (inscriptions avant le 1er juin: 55 €, si vous parrainez quelqu'un d'autre: 50 €)
Réservations: Thierry François 06.09.17.35.91, thierryfrancois92@orange.fr

Pour plus d'informations:
- le site de Gabrielle Roth
- le site du domaine
- le site de Silvija Tomcik

MARSEILLE CAPITALE

Depuis 2006 déjà, Marseille est chaque année pendant le week-end de Pâques capitale de la... salsa!!

Le week-end à venir sera alors dédié à la culture afro-latine lors du 6e congrès international Salsa de Marseille. Trois jours de fête au Palais des Congrès avec spectacles, concerts, cours, soirées dansantes jusqu'à 5h du matin sur un dance floor de 2000 m2! Un festival des superlatives: 10 salles de cours, 3000 m2 de stands etc.

Débutants et curieux seront aussi bienvenus que les salseros et salseras confirmés soit pour regarder des démonstrations, assister aux concerts et se laisser envoûter par cette ambiance latino, soit pour s'initier eux-mêmes à la salsa cubaine ou portoricaine. Pour voir le programme et les tarifs voir su le site de la manifestation ici.

Quelques mots sur la salsa qui en fait couvre un large spectre, un peu comme jazz ou rock. Les racines de la salsa se trouvent à Cuba qui plus tard a été développée et adaptée à la "sauce" (= salsa) du Porto Rico, du Venezuela, du Mexique, de la Colombie ou encore de la République dominicaine. Techniquement la salsa se structure autour d'une cellule rythmique, la clave. Une formation typique comprend une basse un piano et des percussions (congas, bongos, timbales), des cuivres (trompettes, trombones, parfois saxophones). Les soneros sont les chanteurs qui souvent improvisent.

En ce qui concerne la danse éponyme, elle se danse généralement en couple mais peut se danser également seul ou en ligne, à plusieurs, voire avec un homme et deux femmes. Elle se danse en huit temps avec six pas dansés (à gauche et à droite en alternance) et deux temps de pause.



Le style cubain, le plus pratiqué en France, vient de la "casino" des années 1950, pratiquée dans un célèbre club de la Havane, le "Tropicana". Par son économie des gestes et l'absence de jeux de jambes, on peut danser cette version dans des endroits bondés. La Salsa portoricaine correspond à la "salsa dura" des années 1970 et vient, malgré son nom, pas de Porto Rico mais des Etats-Unis. Les Français appellent les différents styles de "salsa en ligne" ainsi car c'est lors d'un congrès de salsa au Porto Rico que les danseurs français ont découvert cette façon de danser en groupe.

Alors, si cela ne vous a pas donné envie d'aller "salser"...

où: Palais des Congrès, Parc Chanot, 13008
quand: de samedi 23 au lundi 25 avril

AU PREMIER TEMPS DE LA VALSE...

Après des années de disco, techno et autres musiques plus ou moins "dansables" on remarque depuis peu un retour aux bonnes vieilles danses en couple, aux "danses de salon". Ce revival a commencé d'abord avec le tango qui a aujourd'hui sa rue, sa place ou sa salle partout dans le monde. A ce propos, savez-vous que les Finlandais sont des fous du tango? Mais je connais aussi des gens qui dansent du bebop toutes les semaines et je rappelle que "Le thé dans l'encrier" organise des après-midis dansants.

"Sous le Pont", c'est une formation musicale (Guillaume Viala: marimba, Léa Lachat: accordéon, Raphaël André: trombone) et deux animateurs (Elisa Fernandez Tonon et Guilhelm Herinx) qui s'est fixé comme but de nous faire danser! Réinterprété on tournera pendant les valses, on sautera sur une polka ou un scottish, on s'abandonnera pendant une mazurka ou on apprendra la gavotte de l'Aven, le rondeau ou la bourrée à trois temps venue de la Corrèze - qui se danse en quadrette croisée ou décalée (faut alors pas être trop bourré(e) à votre tour!!)...

Le tout est de s'amuser et de découvrir, ou redécouvrir, lors de ce bal ce qui a fait battre plus fort les coeurs de nos grands mères!

où: Point de Bascule, 108 rue Breteuil, 13006
quand: dimanche 6 mars à partir de 18h (on commence par l'apéro pour se donner des forces!)
Entrée libre

MAMA WAS QUEEN OF THE MAMBO

Lancez vous! Ça va swinguer ce dimanche au Thé à l'encrier!

Après New York, Londres et Paris, c'est à Marseille de se lancer dans la fièvre de la "Tea dance"! L'orchestre Marabout Sy enflammera la piste avec la musique latino, chachacha, mambo, salsa et boogaloo sont sur le programme.

On boit une tasse de thé, on écoute et surtout on danse. Tout le monde peut participer, danseurs confirmés, débutants, peu importe ce qui compte c'est le plaisir, l'envie de passer un après midi sympa. Quoi de mieux pour se réchauffer lors de ce premier froid automnale?

Et si vous voulez vous préparer pour demain, ici quelques conseils et pas de danse...

où: Le Thé dans l'encrier, 52 cours Julien, 13006

quand: dimanche 17 octobre de 16h à 19h

Entrée libre

JARDIN ÉPHEMÈRE

Dans le cadre "d'Imaginez Maintenant" qui donne carte blanche aux créateurs et artistes de moins de trente ans pour investir des lieux patrimoniaux du 1er au 4 juillet, le MuCEM accueillera dans l'enceint du Fort Saint Jean plusieurs manifestations.

Le tout s'articulera autour d'un jardin éphémère inspiré par les folies du XVIIIe siècle sur l'esplanade du Fort, imaginé par le collectif de paysagistes Wagon-Landscaping. Les spectateurs sont invités à y déambuler et rencontrer oeuvres et créateurs.

Parmi les artistes présents lors de cette manifestation on aura l'occasion d'assister à des spectacles de cirque (Compagnie Do Bémol), d'admirer des performances de l'Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille et de Coline de savourer poésies et créations sonores (Compagnie Defect, Ecole régionale d'Acteurs de Cannes...) ou d'écouter chanter Oh! Tiger Mountain. Vidéo et arts plastiques seront également représentés sur les terrasses en pierre blanche et dans les ruines du Fort. Et même un marché de la biodiversité accueillera samedi les visiteurs curieux de arpenter cet espace qui domine l'entrée du port et les chantiers du futur bâtiment de Rudy Ricciotti pour le MuCEM et celui de Stefano Boeri, Ivan di Pol et Jean-Pierre Manfredi pour le Centre régional de la Méditerranée.

où: MuCEM - Fort Saint-Jean, 201 quai du Port, 13002

quand: jeudi 1er (19h à 2h), vendredi (16h à 2h), samedi (16h à 2h) et dimanche 4 juillet (16h à minuit)

Entrée libre et gratuite

LA VOIX QUE J'ENTENDS C'EST LA SIENNE / ILS SONT VIVANTS MES SOUVENIRS

(Extrait de "Attendez que ma joie revienne")

En juin ce fera 13 ans qu'elle est morte, Barbara. Pourtant sa voix reste gravée dans nos mémoires. Un de mes premiers disques, quand j'étais encore une adolescente à Vienne, était un disque 33 tours de Barbara, offert en 1972 par une amie française. "La fleur d'amour", avec une belle photo en noir et blanc sur la pochette et neuf titres dont "La solitude", "Vienne" (!) ou "Eglantine" qui m'ont émus jusqu'aux larmes...

C'est une autre dame, plus rousse que brune, Marie-Hélène Desmaris, qui revivra nos souvenirs. Elle commence en 2003 à danser Barbara lors d'un festival consacré à la chanteuse. Pendant des années elle va peaufiner ses chorégraphies et s'immerger plus profondément dans l'univers de Barbara. "Toute de noir vêtue, elle commence par la légèreté, se penche sur la dramaturgie de l'artiste pour aller vers la sensualité émanant de la voix de Barbara, symbiose naturelle. (...) Il s'agit d'une oeuvre de la maturité, (...) un hommage à la féminité dans toute sa plénitude, sa sensualité."

Si vous voulez passer une soirée en compagnie de ses deux dames, la brune et la rousse, rendez-vous au Med's.

où: 12 rue Saint Jacques, 13006, 09.81.61.19.08

quand: samedi 8 mai à partir de 20h

Entrée 25 € (20h repas - plat, dessert et thé et 22h spectacle)

PLACE AUX JEUNES

Frédéric Flamand, emblématique directeur du Ballet National de Marseille donne depuis 2004 carte blanche aux jeunes danseurs et chorégraphes de sa troupe "afin de stimuler et d'encourager l'esprit créatif de ses danseurs." C'est en plus une occasion de rencontrer les artistes après le spectacle et de discuter autour d'un verre avec eux.

A cette occasion le public peut accéder au grand studio dans le bâtiment construit par l'architecte Roland Simounet dans le Parc Henri Fabre. Cet architecte, grand prix national d'architecture, né en Algérie et décédé à l'âge de 69 ans, y a imaginé une sorte de casbah blanche, des formes pures et géométriques et en même temps d'une grande harmonie. Depuis 2004 c'est le chorégraphe belge Frédéric Flamand qui a repris le flambeau de Roland Petit pour développer avec la troupe "un dialogue entre les techniques de danse classique, moderne et contemporaine en privilégiant le décloisonnement des disciplines artistiques".

"Ouverture # 15" sera l'occasion de voir comment la nouvelle génération de danseurs venus des quatre coins d'Europe (voire au-delà) approche à son tour la danse aujourd'hui. Au programme des courtes pièces chorégraphiées et interprétées par Malgorzata Czajowska (née en 1986 à Cracovie), Gabor Halasz (Hongrois, né en 1985), Martin Harriague (Bayonne, 1986), Marcos Marco (Espagnol, né en 1972), Nahimana Vendenbussche (né en 1988 au Burundi), Angelo Vergari (originaire de Brindisi en Italie), Marion Zurbach (Française, née en 1984) et Anton Zvir (né en Biélorussie en 1981).

où: BNM, 20 bd. de Gabès, 13008

quand: vendredi 7 et samedi 8 mai à 20h30

Tarif unique: 9 €

Réservations: 04.91.32.73.27

L'HABIT FAIT L'HOMME - OU LA FEMME...

C'est pas l'utilisation du vêtement, objet social et symbole, que la compagnie "L'innombrable" cherche à questionner les clichés du genre et des les déconstruire. Comment se croisent la part de masculin et de féminin à l'intérieur de chacun, quelle rencontre est possible entre un homme et une femme?

La compagnie "L'innombrable" (en espagnol: la personne ou la chose que l'on ne peut nommer) a été fondée en 2006 par Fleur Duverney-Prêt et se situe au croisement de la danse et du théâtre en cherchant "une forme visuelle, une écriture du mouvement dans l'espace pour donner à voir l'état émotionnel d'un personnage. Comme un paysage intérieur".

"Portés par l'énergie d'une musique actuelle aux accents rock, jazz et electro, les danseurs offrent aux spectateurs leur belle complicité. Entre danse et théâtre, la pièce propose un voyage poétique tout en humour" en s'appuyant sur des formes d'expression variées: danse contemporaine, hip-hop, tango décalé, clowneries... "La conception hybride du spectacle est à l'image du propos: nous sommes porteurs de différences quel que soit notre sexe", et invite chacun de nous de découvrir sa partie féminine et/ou masculine qui sommeille en nous, de retourner à l'état de grâce originel: le Paradis!

où: "Paradise", Station Alexandre, 29/31 bd. Charles Moretti 13014, 04.91.00.90.00

quand: samedi 6 mars à 21h

LE HIP HOP, UNE DANSE POLITIQUE

et cela même en talons aiguilles!!

Le Merlan a invité la Compagnie brésilienne Membros, créateurs d'un hip-hop très particulier. Ce n'est pas que par leur virtuosité qu'ils brillent mais surtout pour leur engagement social voire politique. La compagnie fut créée en 1999 par un chorégraphe, Tais Vieira, et Paulo Azevedo, éducateur de rue et docteur en sciences politiques qui ont réuni une dizaine de jeunes pour leur offrir par le biais de la danse une autre perspective de vie.

Déjà venus à Marseille en 2005, ils présenteront cette fois-ci une réflexion sur la violence. "Flores" est une "pièce de rue, féminine et épineuse, comme une rose sur de l'asphalte". "Une danse brute et imprévisible qui passe le système pénitencier au rayon X avec une furieuse envie de vivre" est "Raio X" tandis que "Medo" montre un "mur de dénonciations. La violence s'accorde au féminin et s'arme alors de cruauté, de vengeance et d'amertume..." "Febre" revendique une "esthétique qui transforme le corps en instrument politique survolté face à la fièvre du monde".

La troupe propose aussi de partager leur joie de vivre (malgré tout!) et d'apprendre quelque pas de hip-hop. Alors, chaussez vos baskets (il ne faut pas commencer tout de suite en talons aiguilles...) et c'est parti!

où: Théâtre du Merlan, av. Raimu, 13014, 04.91.11.19.20

quand: du 2 au 12 mars (Flores 3/10 mars - Raio X 3 mars - Febre 5/6 mars - Medo 10/11/12 mars)

Entrainement gratuit avec Jaoao:

jeudi 4 mars à 18h30 (Panier)

samedi 6 mars à 14h (Merlan)

mercredi 10 mars à 14h (Mazargues)

infos et réservation au 04.91.11.19.30

Une représentation gratuite de "Flores" aura lieu mardi le 2 mars à 19h sur l'esplanade de la Mairie du 1/7 arrondissement, 125 La Canebière

LES GENOUX DE THIERRY

Au cours de son spectacle "Le 6ème jour" Catherine Germain avait l'habitude de se poser sur les genoux d'un spectateur. Je me souviens de ce moment car elle s'était posée sur ceux de notre ami Denis et s'en est suivi un dialogue qui nous a fait tellement rire que nos mouchoirs étaient trempés de larmes...

Lors d'une autre représentation de ce spectacle Catherine - ou plutôt Arletti son personnage - a jeté son dévolu sur un spectateur qui s'est révélé d'être Thierry Thieû Niang, danseur et chorégraphe. Ce moment hilarant et poétique a donné naissance à "Un amour".

Dans ce spectacle nous assistons au rencontre d'un clown et d'un danseur, d'une femme et d'un homme, de Catherine et de Thierry. Quatre metteurs en scène, François Cervantes, Patrice Chéreau, Laurent Fréchuret et François Rancillac, ont chacun à leur tour brodé autour de ce couple.

où: Théâtre Massalia, La Cartonnerie, La Friche de La Belle de Mai, 41 rue Jobin ou 12 rue F. Simon, 13003

quand: jusqu'au 13 février, spectacle à 20h (durée 1 h)

Tarif: 6 €

(Tout public à partir de 11 ans)

Réservations: 04.95.04.95.70

MOI JE SUIS TANGO TANGO

Vous connaissez cette chanson de Guy Marchand?

Et le tango, vous avez toujours rêvé de chausser vos escarpins à talons hauts et de vous abandonner à cette musique sensuelle dans les bras d'un beau brun...? Bien entendu, cela s'adresse aux amies...

Quoi qu'il en soit, à Martigues la milalonga vous attend tous les samedis d'août. A l'origine de ces bals deux mordus de tango, Michèle et Patrick, frustrés de ne pas trouver assez d'occasions de danser dans la région. Le quartier de l'île se met donc à l'heure argentin, piste de danse avec miroir aux alouettes et bistrots et bars autour pour se rafraîchir entre deux passages.

Petit savoir-vivre "tangesque": ce sont les hommes qui invitent (sauf exception) et ensuite les couples restent ensemble pendant une série de quatre musiques pour "se découvrir, s'apprivoiser, se comprendre et s'épanouir".

où: Place de la Libération à Martiques

quand: samedi 1er, 8, 15, 29 août et 45 septembre de 19h30 à 24h

NUIT DE L'ETOILE DANSANTE

Dans le jardin de l'Enclos de la basilique de Saint-Maximin la célèbre ballerine étoile bien connue des Marseillais, Marie-Claude Pietragalla danse avec son partenaire Julien Derouault sur Trois Partitas de Johann Sebastian Bach, interprétées par le violoniste Pierre Homage.

Le programme promet "un moment de pure émotion" où le son du violon "prodigieux et intense" répond à une chorégraphie "où la poésie prend corps dans une mise en scène intimiste"...

Ce spectacle s'inscrit dans la programmation des "Floraisons Musicales", créées en 1997 à Châteauneuf-du-Pape et qui a semé ses fleurs un peu partout en Provence, de Valréas à l'île de Porquerolles, des Alpilles aux gorges du Verdon. La programmation fait une part belle à la musique classique mais explore aussi de nouveaux territoires musicaux (musique baroque, musiques du monde, création contemporaine).

Des déambulations gourmandes (et musicales ou littéraires) invitent à découvrir des terroirs exceptionnels dans une ambiance conviviale qui favorise les rencontres entre artistes et public, public composé tout autant de gens du cru que de mélomanes venus souvent de loin. La prochaine balade aura lieu le 25 juillet autour de trois concerts, une dégustation de vins de Châteauneuf-du-Pape, un repas gourmand et une balade dans les vignes!

Pour voir "La" Pietragalla:

où: Jardin de l'Enclos, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

quand: lundi 6 juillet à 21h30

Tarif: 28 € / 22 € / 8 € (en prévente 25 € / 20 € / 7 €)

MAI DE L'ESPALO ENJUSQU'A L'ANCO, VOUS, O MIRÈIO, RÈN VOUS MANCO!

Tout compris, n'est-ce pas? Mais pour les non Provençaux parmi les ami(e)s une petite traduction: "Mais de l'épaule à la hanche, vous, ô Mireille, il ne vous manque rien (...)"

C'est un extrait du poème "Mirèio", sorte de Roméo et Juliette en Provence, écrit en 1859 par Frédéric Mistral en langue d'oc. Il raconte les amours contrariés de Mirèio (Mireille), fille d'un riche paysan des Baux de Provence et de Vincent, fils d'un pauvre vannier. Quand ses parents refusent le mariage, la jeune fille s'enfuit et traverse la Camargue sous un soleil de plomb pour se jeter aux pieds des Saintes Maries de la Mer en implorant leur aide. Mais dans la plaine de la Crau le soleil tape fort et la pauvre Mireille ne peux plus résister à la chaleur. Elle a une vision où les Saintes lui vantent le bonheur du paradis. Quand sa famille la retrouve enfin c'est déjà trop tard et Mirèio glisse "confiante et sereine" dans la mort!

(Alors de mon côté je préfère toujours le vin d'ici à l'eau de là...)

A l'occasion du 150ème anniversaire de la parution de Mirèio, le Ballet d'Europe (Jean-Charles Gil) a demandé à Raoul Ley, directeur de l'ensemble Télémaque de transposer l'opéra éponyme de Charles Gounod en ballet.

Photo JC Verchère

où: Théâtre Antique d'Arles, 04.90.96.47.00

quand: samedi 4 juillet à 21h30

LE QUOTIDIEN CHORÉGRAPHÉ

La Innombrable, compagnie créée en 2006 par Fleur Duverney-Pret, tente d'explorer l'inconscient et la réalité, le corps social et nos singularités, espace intime et espace collectif, représentation et clichés. Une partie des activités de la compagnie s'adresse pour cela à un public "de 3 à 103 ans" en travaillant en partenariat avec des associations comme par exemple la Maison pour Tous du Panier. Ensemble ils ont conçu "Corps et décor" un spectacle chorégraphique basé sur des témoignage et le quotidien du quartier du Panier. "véritable laboratoire artistique, le projet est l'occasion d'un partage d'expériences entre les participants et les artistes de la compagnie".

Si vous avez raté la balade poétique et burlesque lors de la fête du Panier, vous pouvez vous rattraper au cours d'une soirée festive dans la MPT et en plus découvrir le travail réalisé par les enfants de l'atelier hebdomadaire de la compagnie.

où: Maison pour Tous Panier/Joliette 66 rue de l'Evêché, 13002, 04.91.91.14

quand: vendredi 26 juin à partir de 19h

65% DU CORPS HUMAIN EST DE L'EAU

"Water in my Solo" est le titre d'un ballet par la chorégraphe et danseuse Caroline Bo sur une musique de Jean-Philippe Barrios. Partant d'histoires vécues, l'artiste veut évoquer la soif et les processus physiologiques de la déshydratation.

Cette danseuse hors du commun, marseillaise de naissance, a déjà très tôt développé une véritable passion pour le mouvement. Elle suit des formations et danse dans différents pays, s'installe à New York en 1997 avant de retourner après le traumatisme du 11 septembre 2001 en Europe où elle travaille d'abord à Lisbonne puis à Rome avant de retourner dans sa ville natale. Caroline Bo enseigne la danse mais aussi la gymnastique "Pilates".

Elle a commencé à développer son solo sur l'eau lors d'une résidence à la Tanzfabrik à Berlin. Les prochaines étapes de la création seront le CND à Pantin en région parisienne, le Pavillon Noir à Aix et enfin, en décembre 2009, Marseille.

Pour ceux et celles qui ne veulent pas attendre si longtemps, une répétition publique aura lieu demain et si vous pouvez pas vous y rendre, faites un tour sur l'excellent site de Caroline Bo

où: Grand Studio de Ballet National de Marseille, 20 bd. de Gabès, 13008

quand: vendredi 19 juin à 16h

Entrée libre sur réservation: c.mely@ballet-de-marseille.com / 04.91.32.72.86

C'EST DU RAP, DU RAP, DU RAP'N'ROLL, OUAIS C'EST LES GARS QUI RAFISTOLLENT

(La Rue Kétanou)

La Belle de Mai sera la scène du prochain festival "Etang d'Arts" (100 % propre!!) qui sera cette année sur le thème du recyclage. Il y aura du cinéma, de la danse et du théâtre, de l'art de la rue, de la musique et un village "festif et artisanal autour de 3 ambiances: le papier recyclé et le bois / les déchets de la mer / les déchets industriels".

Vendredi soir les organisateurs proposent un concert du Bamboo orchestra, fondé en 1993 à Tokyo par Makoto Yabuki. Cette formation qui souhaite se diriger au-delà des frontières des genres musicaux est installé depuis 1994 sur le site de la Belle de Mai profitant ainsi de la proximité de la Bambouseraie d'Anduze d'où l'ensemble des instruments est issu.

Ensuite il y aura Gonzales, décrit comme "un rappeur parodique sorti de l'underground berlinois" ou encore comme "un virtuose du piano mélancolique" voire "un crooner 'softly powerful'"- à vous de juger!

Lors du même concert vous pouvez aussi écouter "Lyre Le Temps". Trois passionnés de musique qui voyagent à travers le 20e siècle. C'est Ry'm et son talent d'improvisateur pour voix et piano, puis il y a Amorphe, DJ, rappeur et instrumentaliste Hip Hop et finalement Seconde qui à son tour apporte la touche électronique à l'ensemble.

Encore quelques points forts de la programmation riche et variée (à consulter plus en détail ici):

Samedi: 13h30 Danseurs du Ballet National de Marseille / 15h MITHE, théâtre d'improvisation / 16h55 Hip-Hop / 18h Duo Modern Jazz Anaïs Garcia

  

Dimanche: 15h30 Compagnie Benkadi, danse malienne / 16h20 Capoeir'art / 18h30 Scène ouverte d'Extrême Jonglerie / 18h30 concert des Frères Smith, formation d'afrobeat

où: Friche de la Belle de Mai, 41 rue Jobin - 23 rue Guibal, 13003, 04.91.82.77.39

quand: vendredi 29 à 20h (concert)

samedi 30  de 13h à 20h et dimanche 31 mai de 15h à 22h

Entrée libre et gratuite sauf pour le concert vendredi (12 € en prévente, 14 € sur place)

CITRONISSIME

  

...cette CGT qui s'efforce de faire capoter le festival de Marseille. La problématique du port du Marseille est, je ne crois pas me tromper, en grande partie due à cette attitude de blocages et de jusqu'au-boutisme archaïques. Après avoir réussi à faire péricliter le port, ces personnages s'attaquent maintenant à un festival!

30 emplois menacés, cela égale à leurs yeux le travail de 200 artistes sans prendre en compte tout le travail de l'équipe du festival et des techniciens qui font exister les spectacles et le publique, c'est à dire nous, les Marseillais, les touristes, les amateurs de la danse contemporaine. Bravo! S'ils continuent il vont peut-être réussir à couler Marseille 2013.

Sous prétexte de vouloir sauver le travail (et leurs privilèges) ils détruisent à tour de bras allègrement l'avenir, la leur et celle de leurs enfants.

La démocratie ce n'est pas du chantage ni la prise d'otages!

Voilà l'adresse mail de l'union locale du port de la CGT, je propose que nous leur envoyons le maximum de mails de protestation... cgtportmarseille@wanadoo.fr 

EXPRESS VERS L'ORIENT

J'ai découvert qu'à Marseille existe "La Maison des Cultures orientales". Peut-être que je ne vous apprends rien de nouveau, et que vous êtes un(e) habitué(e) de ce lieu, sinon voilà de quoi il s'agit.

Crée en 2008 la "Maison des Cultures Orientales" a pour objectif de promouvoir les cultures orientales (on s'en doutait!) sous toutes leurs formes et surtout à travers de la musique, la danse et d'autres formes d'expression corporelle.

Deux personnages hors du commun animent ce lieu. Virginie Recolin-Ghanem avait une formation de danse classique et contemporaine avant de se tourner vers le flamenco et ensuite vers la danse indienne, le yoga, le tai-chi et le bûto. Cheikh Zein Mahmoud est lui issu d'une famille soufie et formé au chant sacré en Egypte. Il travaille également avec une groupe de théâtre au Caire, chante pour le cinéma égyptien. Par ses recherches il souhaite sauvegarder le répertoire du chant populaire égyptien et lui insuffler une nouvelle vie.

Epaulé par d'autres intervenants ils proposent des cours et stages (danse orientale, yoga, chant arabe, percussions..), organisent des projections de films et vidéos, des conférences, des soirées musicales, des stages et encore d'autres activités. Un espace bibliothèque permet de consulter des livres et revues sur place.

Le prochain work-shop est consacré à la danse traditionnelle égyptienne (tahtîb-bâton) avec la troupe de danseurs et musiciens de Malawi sous la direction artistique de Cheikh Zein Mahmoud. 

où: 43 rue Sénac, 13001, 04.91.91.07.94, almasira@free.fr

quand: Work-shop du 2 au 11 mai (détails sur le site)

Concert de Cheikh Zein Mahmoud avec les musiciens et danseurs de Haute-Egypte mardi, 5 mai à 20h30 à la Cité de la Musique, rue Bernard du Bois, 13001, 04.91.39.28.28, contact@citemusique-marseille.com

FEMME NOIRE - FEMME LUMIERE

Le 8 mars, comme tout le monde le sait, on célèbre la femme. Cet engouement pour les journée dédiées à des causes et sujets si différents et variés que l'eau (22.3.), les secrétaires (22.4.), le patrimoine canadien (16.2.), le scoutisme (22.2.), le sommeil (18.3.), la courtoisie au volant (26.3.), le rire (3.5.), le soleil (15.5.), le tricot (14.6.), la protection de la couche d'ozone (16.9.), les gauchers (13.8.) ou encore les blogs (31.8.) peut paraître curieux, comme si tous les autres jours de l'année on pourrait donc passer à autre chose.

Mais peu importe, la femme ça se fête. Prise en sandwich entre la journée mondiale de la lutte contre l'exploitation sexuelle (4 mars) et la journée nationale de l'audition (12 mars) elle trouve donc sa place, ni pute, ni soumise (elle fait la sourde oreille?!).

L'association "Femmafi" et l'adorable boutique/galerie "Lou'Bess" organisent à cette occasion une journée animée et joyeuse avec musique, danse, défilé de mode, marché de créatrices, dégustations exotiques, initiation au batik ou à la création d'un site internet...

Mais attention! Ne vous fatiguez pas trop, car le soir il va falloir aller danser! Une soirée sénégalaise avec concours de danse vous attend au "Kaloum", bar culturel et musical "ambiances d'Afrique". Ce bar, ouvert en 2002 à l'initiative d'un Guinéen, Momo, et nommé d'après un vieux quartier du centre ville de Conakry, est un lieu de rencontre qui souhaite promouvoir les cultures africaines (via l'association "Iles du sud"). C'est le "petit coin d'Afrique au coeur de Marseille".

Alors mettez vos boubous, vos bijoux et parures, tressez vos cheveux, faites vous belles comme des reines de Saba et laissez vous entraîner dans la magie de l'Afrique noire.

où: Lou'Bess, 34 rue du Baignoir, 13001 (derrière la bibliothèque de l'Alcazar)

quand: samedi 7 mars, de 11h à 20h

où: Kaloum, 3 rue de l'Arc, 13001

quand: samedi 7 mars à 21h

Kaloum est ouvert du jeudi au dimanche de 21h à 2h, 06.76.36.87.38, momo@kaloum-marseille.org

ULYSSE ET LES ENFANTS

C'est à l'issu d'une résidence proposée par le ministère de la Culture en 1989 dans les quartiers nord de Marseille et à Aix-en-Provence que Josette Baïz, chorégraphe et ancienne élève de Jean-Claude Galotta, a fondé en 1992 le "Groupe Grenade". Le rencontre avec des jeunes d'origines et de cultures différentes l'a amené à repenser son travail antérieur et de modifier sa démarche artistique. Le style "Grenade" est basé sur un métissage empruntant sa texture aux danses hip-hop, arabes, asiatiques mais aussi à la danse classique et contemporaine, en laissant une large part à la personnalité chorégraphique de chaque danseur.

Le "Groupe Grenade" comporte aujourd'hui 80 danseurs, dont les plus jeunes ont tout juste 8 ans et les plus anciens 18. Ils reprennent au Pavillon Noir une pièce majeure de Galotta, crée en 1982, "Ulysse". Le pari était audacieux: comment interpréter cette danse imaginée pour adultes par des enfants? L'enthousiasme des jeunes danseurs, leur motivation et leur qualités techniques ont permis un spectacle où règnent dans un décor tout blanc une légèreté, une rapidité joyeuse et une énergie endiablée et incessante.

Un spectacle à voir en famille avec des enfants à partir de 7 ans.

où: Pavillon Noir, 530 av. Mozart, Aix-en-Provence, 04.42.93.48.00 (Billetterie 0811 020 111)

quand: jeudi 26 et vendredi 27 février à 19h30, samedi 28 février et dimanche 1er mars à 17h (durée 1h)

Tarifs: 19 € / 13,5 € / 9 €

Un grand bravo pour le site du pavillon noir qui propose la covoiturage!