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jeudi 20 octobre 2011

LA PERLE D'ASIE

Ainsi fut le surnom de Phnom Penh dans les années 1920 quand elle était élevée au rang de capitale à l'époque de la colonisation française. Capitale du Cambodge qui a connu une période noire durant les années de la terreur des Khmer Rouges.


Le pays essaye depuis les années 1990 de panser péniblement les blessures des exactions commis par le régime de Pol Pot. Il connait aujourd'hui une certaine prospérité grâce au tourisme et l'industrie textile suite aux délocalisations des grandes chaînes internationales du prêt-à-porter. Malgré cela le taux de mortalité infantile, l'analphabétisme et les ravages du Sida sont encore préoccupants.

A la Pointe de Bascule une soirée cambodgienne sera l'occasion d'apprendre plus sur ce pays et surtout sur une initiative d'Olivier Le Tétour qui a pour but la création d'une ferme et le rachat d'un restaurant près d'Angkor.

La soirée débute avec un concert de musique traditionnelle, continue avec la projection d'un film de Marie-Pierre Fernandes "Un barrage contre le Pacifique, hier et aujourd'hui" et se termine avec une présentation du projet "La Khmére Poule Art". Et l'on peut évidemment déguster des spécialités de la cuisine cambodgienne (semblable en moins épicée à la thaïlandaise) pour la modique somme de 4 € le plat!

: Point de Bascule, 108 rue Breteuil 13006
quand: samedi 22 octobre à partir de 19h
Tarif: adhésion à la Pointe à Bascule: 1 €

P.S. L'organisateur, Olivier, a encore besoin de quelques bénévoles qui donnent un coup de main pour la sono (entre 16h et 20h) et pour servir les plats (de 19h à 23h). Pour proposer la votre: 06 89 88 50 65

mardi 11 octobre 2011

NON A LA VIOLENCE

Il y a des femmes (et évidemment aussi des hommes) qui ont décidé de ne pas céder à la violence, de la combattre, de s'engager. Parmi elles il y a par exemple l'Italienne Rita Borsellino. Née en 1945 à Palerme, cette pharmacienne de profession et soeur du magistrat Paolo Borsellino assassiné en 1992, s'est engagée en politique pour lutter contre la Mafia, cette mafia qui a tué son frère comme des centaines d'autres personnes. Qui connait la puissance de cette organisation, peut s'imaginer facilement quel risque Rita Borsalino prend par son combat!

La vie de Buthina Canaan Khoury n'est pas non plus un longue fleuve tranquille. Être cinéaste et femme en Palestine demande du courage. A travers sa propre compagnie de production à Ramallah, cette femme engagée produit surtout des documentaires sur son pays et particulièrement sur la condition des femmes face aux problèmes politiques et sociaux.

Elles, ainsi que Angélique Kourounis (Grèce) et la Française Pauline Sallembien-Vittori débattront avec Pauline Cherki et Isabelle Staes sur le thème des "Femmes face à la violence" dans le cadre de "Marseille, capitale du grand reportage" dont l'édition 2011 est dédiée aux "Femmes de Méditerranée". Pour voir le programme cliquez ici.

: ABD Gaston Deferre, 18-20 rue Mirès 13003
quand: vendredi 14 octobre à 17h



vendredi 7 octobre 2011

LE MOND EN PARLE

"De Wikileaks à Al Jazeera, un nouvel ordre mondial de l'information" est le titre d'un débat sur les média face aux nouvelles technologies et la production et diffusion - ou la censure - d'informations.

La rédaction du Monde diplomatique, journal exigeant sur une information rigoureuse et critique, premier journal français à s'être doté d'un site internet, expliquera sur son travail dans le cadre du nouvel ordre mondial de l'info. Quels sont les enjeux d'une presse libre et comment se protéger contre les pressions mercantiles suite à la mainmise de grands groupes à la Murdoch ou Lagadère sur la presse et face à une concurrence en accès libre et gratuit mais aussi comment assurer un travail de fond contre l'emballement basé sur des rumeurs lancés par internet...



Après ce débat la soirée se poursuivra de façon conviviale avec l'équipe du Monde diplomatique autour d'un buffet dinatoire musical dans le cadre de "Mondissimo, Forum Mondial Local d'Aubagne". Belle initiative d'une petite commune à participer à une réflexion globale! Pour en savoir plus, cliquez ici.

Débat
: Théâtre Comoedia, Cours Maréchal Foch, 13400 Aubagne
quand: samedi 8 octobre à 16h


Soirée conviviale
: Chapiteau Mondissimo, espace Lucien Grimaud, 13400 Aubagne
quand: samedi 8 octobre à 20h


Entrée libre pour les deux propositions

vendredi 23 septembre 2011

JUGES ET CAÏDS

Non, je ne vous parlerai pas des démêlées d'une certaine figure politique marseillaise bien connue, ni des autres affaires qui remplissent jour après jour les journaux et nous font entrevoir un monde ahurissant où se côtoient fric, intérêts économiques et calculs politiques et qui ont inspiré plusieurs livres  excellents à John Le Carré...

Non, je vous parle ici de la semaine noire qui touche ce week-end à sa fin. Mais vous avez encore le temps de faire quelques rencontres, écouter des conférences et revoir les cultissimes "Tontons flingueurs".


Alors pour une journée toute noire, commencez par l'Alcazar où l'on peux voir et écouter Jeff Lindsay, romancier américain et "père" du célèbre Dexter, sorte de Dr. Jekyll et M Hyde moderne car il officie en tant que expert-judiciaire au service médico-légal de Miami pendant la journée avant de se transformer la nuit venue en serial killer méticuleux qui inscrit ses actes sous la devise "Si tu fais le mal, fais-le bien." Lindsay s'entretiendra avec Patrick Raynal, écrivain lui-même et grand spécialiste de la littérature américaine.

Ensuite en route pour les "Terrasses du Polar" sur le cours Julien pour se faire dédicacer son bouquin par un des 75 auteurs présents ou écouter encore une autre conférence par Daniel Israël soit sur le juge Michel, assassiné en 1981 dans notre belle ville ou Al Capone à qui nous avons quand même échappé...

Et si vous n'avez toujours pas assez, voilà l'heure de l'apéro-polar avec une intervention surprise et ensuite la projection des Tontos. Si vous êtes toujours debout, vous aurez droit à un concert du duo-blues Pesqué et Pignault mais après il va falloir rentrer chez vous, dans les rues sombres où quelques ombres inquiétants  semblent bouger dans un coin (je tiens à rassurer les noctambules entre vous, on croise plus souvent des rats à Marseille qu'un Jack l'éventreur - mais qui sait...)

: BMVR Alcazar, cours Belsunce, 13001
quand: samedi 24 septembre à 14h
: Cours Julien, 13006
quand: conférence sur le "Juge Michel" à 15h, sur Al Capone à 17h, apéro à 20h, film à 21h et concert à 22h30


Et tout ça est gratuit!! 

mercredi 21 septembre 2011

QUE LA PAIX SOIT AVEC VOUS

Le 21 septembre est, comme vous le savez peut-être, la "Journée internationale de la Paix". Notre monde, secoué par des crises et affrontements de toute sorte a sans doute grandement besoin d'une telle journée voire de 365 journées comme ça!


Le collectif 13 co-organise à cette occasion avec le Mouvement de la Paix un débat avec intermèdes artistiques lors d'une soirée "Les Femmes et la Paix". Une exposition autour de ce thème et un pot de la paix sont également prévus.

Ceci est aussi l'occasion de vous inciter d'aller voir le film émouvant, drôle, triste - bref, très beau, de Nadine Labaki "Et maintenant on va où?" qui a d'ailleurs reçu le prix du public du festival international du film de Toronto. Un film sur le combat des femmes dans un pays qui ressemble furieusement au Liban mais qui pourrait se dérouler dans plein d'autres endroits pour une vie paisible face aux hommes et leur folie destructrice et aveugle.

: CRDP, 31bd. d'Athènes, 13001
quand: jeudi 22 septembre de 18h à 20h30


Le film passe actuellement au cinéma des Variétés

jeudi 8 septembre 2011

NI MACHINE, NI BIEN MEUBLE

Heureusement pour grand nombre de personnes le statut de l'animal a dépassé ces deux notions. Je suis certaine que Descartes n'a jamais eu ni chat, ni chien, ni cheval ou canari sinon il n'aurait sans doute jamais proféré une telle bêtise que de comparer un animal à une machine, dépourvu de raison et de sentiment.

Reste pourtant encore que l'indifférence à l'animal et son bien-être sert encore de nombreux intérêts, qu'ils soient économiques, scientifiques, "récréatifs" ou militaires. On applaudit la mise à mort lors d'une corrida, soumet des animaux à des stress et souffrances terribles lors de l'abattage et du transport en camion, on les utilise comme cobaye etc. Mais les particuliers, soi disants "amateurs d'animaux", ne sont pas en reste: on achète l'adorable boule de poil pour l'abandonner dès que l'on n'a plus envie de s'en occuper, on garde le chien enfermé tout seul pendant toute la journée et se contente de le faire ses besoins en toute vitesse sur le trottoir en face, on ridiculise son animal en lui mettant des vêtements, chapeaux et autres casquettes pour ne pas parler de combats de chien organisés dans certaines caves...



Pierre Jouventin, directeur de recherche au CNRS et co-auteur d'une publication, paru en 2010 aux éditions Imho sous le titre "La raison des plus forts: la conscience déniée aux animaux", animera une "causerie" autour du sujet et s'interrogera si "Les doits des animaux s'opposent-ils à ceux de l'homme?"

: CIRA (Centre international de recherches sur l'anarchisme), 3 rue Saint-Dominique, 13001
quand: samedi 10 septembre à 17h

mardi 26 avril 2011

L'AUTRE KUROSAWA

Le Kurosawa dont je vous parle ici, c'est Kiyoshi Kurosawa, à ne pas confondre avec Akira K., célébrissime réalisateur japonais, mort en 1998, à qui on doit des chefs d'oeuvre comme "Rashomon" (1950), "Les Sept Samouraïs" (1954) ou encore "Kagemusha" (1980).

Notre Kiyoshi est bien plus jeune, né en 1955 à Kobé, mais a réalisé une vingtaine de films et est considéré comme l'un des artistes marquants du renouveau cinématographique japonais. Sa carrière interrompue suite aux différends avec les producteurs de la Nikkatsu, il commence à enseigner - et le fait toujours, aujourd'hui à la Film School of Tokyo. Son film "Cure" (1997), polar esthétique et étrange, le révèle au public occidental. "Jellyfish", histoire d'un jeune ouvrier qui s'entiche d'une méduse, participe à la compétition officielle à Cannes en 2003.

C'est "Tokyo Sonata", sorti en 2009 qui sera projeté et discuté lors du prochain ciné club organisé en partenariat entre le cinéma du Prado et Cinepage. Le film raconte l'histoire d'une famille dont le père cache son licenciement, tandis que son fils aîné s'engage dans l'armée américaine et son fils cadet entame une carrière de pianiste contre la volonté de son père. La mère, spectatrice impuissante des tensions qui déchirent les liens entre les membres de sa famille, trouve enfin la paix dans les bras d'un cambrioleur désespéré... Décidément Kiyoshi Kurosawa a un faible pour les histoires un peu loufoques...



Tous les derniers jeudi du mois vous pouvez d'ailleurs participer au cinéclub de Cinepage, association qui croit que le cinéma peut être un lieu d'échange d'idées, de partage de sensibilités et qui veut faire découvrir ou revoir des films de tout genre. Avant les vacances d'été vous avez donc encore l'occasion d'aller voir "Naked" de Mike Leigh (26 mai) et "La Dolce Vita" de Fellini (30 juin).

: Cinéma Prado, 36 av. du Prado, 13006
quand: jeudi 28 avril à 20h
Tarif: 5 €

jeudi 17 février 2011

Marc Rosmini enseigne la philosophie au lycéens et aux futurs professeurs à l'IUFM mais son champs d'intervention est loin de s'arrêter là. En bon philosophe il est un curieux et tout lui inspire réflexions et interrogations qu'il aime partager.

Auteur de deux livres*, chroniqueur pour la radio, organisateur d'ateliers de philo pour les petits à l'école élémentaire il parle autant de la tapenade que de l'eau de vie à la vipère ou du foot.

Le thème de l'apéro-philo de ce soir tourne justement autour du ballon rond: "Le football: un miroir du monde?" se demande Marc Rosmini. Guy-André Lagesse donnera le coup d'envoi pour ce match en projetant son documentaire "Du désert à l'océan, une traversée du continent africain le ballon au pied".

Rendez-vous donc pour public, joueurs et arbitres ce soir

: Bar de la grande Terrasse (BGT), 108 corniche Kennedy, 1300
quand: jeudi 17 février à 19h


* (en collaboration avec Lionel Lévy), "Pourquoi philosopher en cuisinant. Méditation autour de 10 recettes de Lionel Lévy". Editions Aléas 12007 (coll. "Pourquoi")
"Marseille révélée par l'art contemporain. Légendes, clichés, recyclages". Editions Jeanne Laffitte 2007

vendredi 29 octobre 2010

SUR LA POINTE DES PIEDS

Un joli dicton rom dit "N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures" et c'est aussi le titre d'une soirée autour de la culture rom dans le cadre des Littorales.


La soirée commence avec la lecture d'un extrait du livre d'Ilona Lackova "Je suis née sous une bonne étoile. Ma vie de femme tsigane en Slovaquie". Née en 1921 d'une mère polonaise et d'un père tsigane, elle y raconte son enfance à Velky Saris, un village tsigane, ses périples à travers le pays en proposant de colorier des photos avant d'écrire pour le théâtre et passer un diplôme de journalisme à l'Université de Prague. Ce parcours extraordinaire lui a permis de côtoyer des gens influents et oeuvrer à une meilleure connaissance du monde tsigane, sa culture et ses traditions et à se faire connaître deux mondes qui s'ignorent trop souvent. Ecrit en langue tsigane, ce livre est le résultat de dix années de travail d'Ilona Lackova avec Milena Hübschmannova, célèbre linguiste et fondatrice du premier institut d'études rom à l'Université de Prague.

Un débat avec le sociologue et fondateur du Centre de recherches tsiganes, Jean-Pierre Liegeois, auteur de plusieurs oeuvres sur les Roms en Europe complétera les lectures du livre de Mme Lackova et permettra sans doute d'approfondir certains aspects.

Et pour finir la soirée en mode festif, le groupe Alertojazz puisera dans son répertoire manouche.

: La Boate, 35 rue de la Paix, 13001
quand: samedi, 30 octobre à partir de 18h30
Entrée libre dans la limite des places disponibles

lundi 18 octobre 2010

SARKÖZI

Non, je ne me suis pas trompée. Son prénom n'est d'ailleurs pas Nicolas mais Rudolf. Qui c'est? Ce monsieur, Rudolf Sarközi, est le président de l'association culturelle des Roma en Autriche.

Artikelbild: Sarkozy und Rudolf Sarközi: Nur Namensvetter? "Alles ist möglich" , meint der Obmann des Kulturvereins  der Roma - Foto: Kulturverein der Roma

Dans un interview dans le journal "Der Standard" il raconte qu'un des ces ancêtres, Martin Sarközi, était nommé ou plutôt confirmé en 1674, "prince" des Tsiganes de la Monarchie austro-hongroise et plus précisément sur un territoire qui correspond aujourd'hui au Burgenland et à une partie de la Slovaquie et de la Hongrie. On lui concédait le pouvoir de décision et la juridiction sur son peuple en contrepartie à une taxe de 25 taler ou un cheval de la même valeur payable chaque année le mercredi de la semaine sainte au comte Batthyany. Les tsiganes ("Zigeuner"), comme on les appelait et les appelle en général encore aujourd'hui étaient appréciés comme des excellents forgerons et connaisseurs en matière de chevaux.

Rudolf Sarközi est encore aujourd'hui appelé par certains "Vajda", terme hongrois pour "Vojvod". Le nom Sarközi est, selon lui, tellement typique pour les familles roma que certaines l'ont fait changer par appréhension d'être tout de suit reconnaissables comme "tsiganes"....

M Sarközi n'est pas à Marseille pour nous raconter plus sur les origines de sa famille et la vie des tsiganes en Autriche mais le professeur Philippe Rodier, responsable de la mission Roms de Médecins du Monde et le pasteur Joel Baumann parleront de "Romas, avant tout une question d'humanité" lors d'un déjeuner-débat au Parvis du Protestantisme. Le repas est, comme toujours, préparé par la Fraternité de la Belle de Mai.

: 15 rue Grignan, 13006
quand: mardi 19 octobre, de n12h20 à 13h40

dimanche 17 octobre 2010

AIMEZ VOUS LA PHILOSOPHIE?

N'ayez pas peur, je ne parle pas de celle que l'on apprend en général à l'école! Non, je voudrais vous parler d'une philosophie comme "gai savoir".

Ce n'est pas une question des concepts mais des sujets, des questions que l'on, en l'occurrence le/la philosophe pose.

Ceci peut par exemple être: "La conception du monde chez les Shadoks" ou "Plus belle la vie: mythologie au quotidien" ou encore "Buffy tueuse de vampires: éthique, féminisme, philosophie"... Et ce sont des hommes et femmes savants qui en parleront: philosophes et psychanalystes, sociologues et écrivains, professeurs au Collège de France et historiens.

Le tout s'appelle "La semaine de la Pop Philosophie", c'est organisé par "Les rencontres Place Publique" et sa deuxième édition se déroulera cette semaine dans différents lieux à Marseille.

Le premier rendez-vous a lieu ce lundi et pose la question "L'amour est-il en danger?" Espérons que la réponse d'Aude Lancelin, d'Alain Badiou et d'Anne Dufourmantelle soit "non!"

Amour, sculpture installée à Philadelphie

Pour voir le programme complet et les divers lieux, c'est ici.

: Palais de la Bourse, 9 La Canebière 13001
quand: lundi 18 octobre à 18h30

dimanche 25 avril 2010

DÉSIR D'ENFANT

Nous vivons dans un drôle de monde. D'un côté il y a des enfants maltraités, négligés, abandonnés et de l'autre il y a des gens, femmes comme hommes, qui feront tout pour devenir mère et père, des parents qui n'arrivent pas à s'occuper correctement de leurs enfants qui sont dépassés et déboussolés et les autres dont l'existence ne tourne qu'autour du désir de voir leur gènes transmis à une génération future.

Pierre Le Coz, philosophe, Vice-président du Comité national d'éthique et directeur du département des sciences humaines de la faculté de médecine de Marseille, Marie-Isabelle Malauzat, juriste et professeur de droit à la faculté d'Aix et Pierre Tourame, gynécologue à l'hôpital St.Joseph essayeront de répondre à la question "Quelles limites pour l'assistance médicale à la procréation".

Ils parleront des nouvelles lois, des polémiques et des nouveaux défis de notre société face aux questions du clonage, des mères porteuses, de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, du tri embryonnaire mais aussi des recherches sur les cellules souches ou embryonnaires ou le don de gamète. Une approche pluridisciplinaire devra permettre de comprendre les enjeux auxquels médecins, juristes, philosophes et finalement tout chacun sont confrontés.

Et pour prolonger les discussions, petits fours et mousseux attendront les participants après ce débat organisé par l'association des étudiants en médecine de Marseille (AEM2) mais ouvert à tout public.


: Amphi Toga de la Faculté de Médecine de la Timone
quand: mardi 27 avril de 20h à 23h
Entrée libre et gratuit

dimanche 21 février 2010

L'EXIL EST UNE ESPÈCE DE LONGUE INSOMNIE

(Victor Hugo)

Financé par le programme européen "Grundtvig" qui a pour objectif d'encourager la formation et l'éducation permanente, un atelier organisé par Passage & Co réunira à Marseille une dizaine de participants venus d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, d'Autriche, de Slovaquie, de Belgique et de France. Thème de cet atelier est l'exil et l'immigration et comment cela se traduit dans le domaine artistique. Ecriture, photographie, vidéo, podcast, street art, exploration urbaine toutes "ces formes artistiques seront mis au service d'un travail en atelier sur la mémoire et l'actualité de l'exil".

Photo issue d'un atelier autour des hôtels dans le quartier Beslunce, 2009

A côté d'un travail de groupe, le grand public est convié à plusieurs manifestations. Lors d'une première table ronde sous le titre "Exils méditerranéens" débattront l'Italienne Maria Soresina, Georg Pichler, Professeur à l'Université d'Alcalà en Espagne, Ulrich Voswinckel, auteur du livre "Exils méditerranéens", le géographe et vice-président de la CUM, Ohilppe San Marco et l'éditeur et libraire Jacques Aubergy. Alain Paire, galeriste et écrivain présentera la coopérative "Croque Fruits". La séance se termine avec la projection du film "Pasos. La parole aux enfants d'exilés" d'Olivier Moulai.

Une deuxième rencontre est dédiée à la présentation de projets européens artistiques. Sabine Günther, fondatrice de Passages & Co, journaliste et traductrice, présentera "Plan d'Exil". Il y aura une performance d'un poète-slameur, des lectures, vidéo projections et installations de photographies.

"La globalisation humaine" est de nouveau une table ronde, en partenariat avec les Amis du Monde diplomatique, avec comme intervenants la politologue et juriste Catherine Wihtol de Wenden, Philippe San Marco, Dominique Franceschetti et le photographe Alain Marsaud.

: espace Culture, 42 La Canebière, 13001
quand:
"Exils méditerranéens": mercredi 24 février à 15h
"Exile et créativité": jeudi 25 février de 15h à 18h
"La globalisation humaine": vendredi 26 février à 10h
Entrée gratuite à toutes ces manifestations

lundi 15 février 2010

LES MARCHANDS ONT CANONISÉS / CE ROMANTIQUE SI JEUNE ENCORE / QUI LES IGNORE....

(extrait de "La Mort du Che" de Bernard Lavilliers)

Che Guevara, 5 mars 1960, photo d'Alberto Korda.

Rarement une photo a connu une telle célébrité que celle de Ernesto "Che" Guevara prise en mars 1960 par Alberto Korda. "Je me trouvais à quelque huit, dix mètres de la tribune où Fidel pronoçait un discours (...) lorsque je vis le Che s'approcher de la balustrade (...) Il a une expression farouche (...) j'ai eu presque peur en voyant la rage qu'il exprimait." racontait ce photographe qui n'a jamais reçu aucune redevance pour cette image...

C'est pourtant cette photo qui s'est vendue à un million d'exemplaires dans les six mois après la mort du Che en 1967, imprimée par l'éditeur italien Feltrinelli et est devenue un des emblèmes phares des manifestations des étudiants en Mai 1968. Depuis la photo, surtout dans sa version de graphique monochrome, se trouve sur tee-shirts, posters, tasses de café, casquettes, draps de bain, besaces et autres objets de consommation, comme vous pouvez voir par exemple sur "The Che Store"....

T-Shirt - Men's S/S, White - Black Wings Wallet - Black - Leather Trifold, Chain and Che On Red Star

Dans le cadre du festival "Arte Cubano" qui a lieu à Aix, Marseille, Gardanne et Salon-de-Provence, Patrick Talbot, directeur de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, Patric Clanet, secrétaire générale de l'ENSP et le critique d'art Daniel Bégard discuteront sur la "Puissance symbolique d'une photo: le Che de la réalité au mythe".

: Auditorium de la Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: mardi 23 février à 18h
Entrée libre

jeudi 28 janvier 2010

AU SECOURS

Pendant des mois on nous a tenu en haleine avec la grippe d'abord porcine, puis mexicaine et ensuite AH1N1 tout court. Vacciner ou pas vacciner, par qui, où, avec quelles priorités était la question abordée dans chaque journal télévisé, dans des centaines de magazines à la radio ou dans les articles dans les journaux. On nous a conseillé de porter un masque, de se moucher dans la manche de son pull, de se laver les mains avec des lotions antiseptiques trente fois par jour et ainsi de suite.

Masques pour la grippe

Avant c'était la grippe aviaire et chaque pigeon mort a semé la panique. On a eu la vache folle et personne n'a plus osé à toucher à un steak. Les scénarios les plus affolants sont régulièrement décrits et nous font tituber d'une panique à l'autre quitte à oublier aussi sec une menace pour la remplacer par une autre... Et gare aux hommes (et femmes) politiques qui ne jouent pas à ce jeu là. Dans notre société procédurale on a besoin de boucs émissaires - le parapluie ouvert ne peut donc être pas assez grand. Mieux vaut être la risée des guignols pendant quelques semaines que de se voir sur le banc des accusés un beau jour.

"La santé est devenue notre bien le plus précieux. Les recommandations qui saturent l'espace public viennent nous le rappeler quotidiennement (...) Le culte de la santé disqualifie ceux qui transgressent les conseils des experts. Il enserre les individus dans de nouveaux carcans moraux (...) Conçu pour protéger les citoyens (...) la prévention doit aujourd'hui être réinventée."

Pour débattre avec Alain Trannoy, directeur de l'IDEP de ce phénomène, la librairie "Regards" a convié Jean Paul Moatti, auteur avec Patrick Peretti-Watel de "Le principe de la prévention. Le culte de la santé et ses dérives" (Seuil).

: Librairie Regards, Centre de la Vieille Charité, 13002, 04.91.90.55.34
quand: jeudi 28 janvier à 18h30

lundi 4 janvier 2010

2 500 000 TONNES DE PLASTIQUE

C'est le volume produit chaque année en France. Mais là où le bat blesse est, que seulement 10% de ces déchets sont traités, c'est à dire recyclés, quand en Allemagne on fait déjà le double.

Recyclage des bouteilles en plastique

Avec le coût du pétrole qui ne cessera pas à augmenter dans les années à venir, les entreprises qui ont investi dans la filière du recyclage du plastique ont des beaux jours devant eux. Un fleuron dans ce domaine est le groupe Testa, basé à Aubagne. Il fabrique par exemple à partir du plastique recyclé du mobilier urbain, des composteurs, des signalisations routière, des canalisations et plein d'autres produits nécessaires dans la vie quotidienne. Intéressant aussi à noter que le groupe est également engagé en Afrique du Nord et notamment en Algérie pour y implanter des filières de recyclage et coopérer avec des partenaires locaux dans ce domaine.

Si vous voulez en savoir plus ou poser vos questions au PDG du groupe, Francis Testa, rien de plus facile. Le Parvis du protestantisme l'a invité lors de son prochain déjeuner. Lors de ce repas, préparé comme d'habitude par la Fraternité de la Belle de Mai, Christian Apothéloz animera le débat sur le thème "Les entreprises sont-elles devenues écolos?"

: Parvis du Protestantisme, 15 rue Grignan 13006
quand: mardi 5 janvier de 12h20 à 13h40
Libre participation aux frais (10 € recommandés)
Inscription au 04.91.33.17.10 ou par mail à parvisprotestantisme@free.fr

samedi 5 décembre 2009

QUERELLES DE CLOCHER ?

Une mosquée est un lieu de culte où se rassemblent les Musulmans pour les prières communes, tout comme les Chrétiens dans les églises ou les Juifs dans les synagogues. L'ensemble architectural est le plus souvent - mais pas nécessairement - entouré d'une ou plusieurs tours - appelées minarets - d'où le muezzin appelle à la prière, ou le faisait autrefois. Le plus ancien minaret semble être celui élevé en 665 à Bassorah par le calife Muawiya Ier qui favorisait la construction de ces tours pour donner aux mosquées le même aspect grandiose que les églises chrétiennes avec leurs clochers.

Minarets du Caire.

La surprise et le choc après la "votation" suisse qui s'est prononcée contre la construction de minarets sont encore vifs. Le prochain déjeuner du Parvis du Protestantisme est dans ce contexte particulièrement intéressant.

L'invitée est Fatima Orsatelli, présidente de la commission juridique du Conseil régional du culte musulman et trésorière adjointe de l'association pour la Grande Mosquée de Marseille, et elle parlera sur le thème "Mosquées et laïcité: les questions que nous devons nous poser concernant l'Islam".

: Parvis du Protestantisme, 15 rue Grignan 13006
quand: mardi 8 décembre de 12h20 à 13h40
Participation aux frais 10 €
Réservation au 04.91.33.17.10 ou par mail: parvisprotestantisme@free.fr

dimanche 11 octobre 2009

UN SERPENT DE MER FAIT SURFACE

Oui, oui, oui au "Bateaubus". Ce ne serait pas formidable de pouvoir aller de l'Estaque à la Pointe Rouge en bateau ? La Corniche désengorgé, la vue splendide sur la rade de Marseille, un déplacement moins polluant, sympathique et formidable pour touristes autant que pour les Marseillais, qui dit mieux ?

Comme un serpent de mer, ce projet de bateaubus fait de temps en temps son apparition dans les débats le plus souvent vite "noyé" de nouveau avec des arguments des coûts, du mistral (ben les navettes du Frioul fonctionnent presque tous les jours de l'année, non?), de la difficulté des aménagements etc.

Mais comme - lentement, très (trop) lentement les hommes (et femmes) politiques commencent à se rendre compte que le glas du tout pour l'automobile a bien sonné et qu'il faut réfléchir sur d'autres systèmes de transport, peut-être que le bateaubus aura cette fois ci sa chance. N'oublions pas que le réseau très performant de tramways a été détruite pour être réimplanté de nouveau avec bien de peines....

De telles navettes fluviales ou maritimes existent d'ailleurs déjà dans plein d'endroits: à Paris, à Saint-Malo, à Nantes, à La Rochelle, à Brest mais aussi à Potsdam en Allemagne, à Bristol et à Londres en Angleterre, à Cochin en Inde ou encore à Istanbul et évidemment à Venise....

pastel-bateau-bus.jpg



























Voilà que le MuCEM accueillera une exposition et des débats autour de ce moyen de transport aquatique entre le 12 et le 25 octobre organisés par l'Ecole d'architecture.

: "L'affaire Bateaubus", MuCEM, entrée sur l'esplanade du J4, 13002
quand: exposition du lundi 12 au dimanche 25 octobre, vernissage le 12 à 18h
Entrée libre

samedi 10 octobre 2009

FILMOPHILE

Vous aimez aller au cinéma? Vous aimez discuter sur les films que vous avez déjà vus ou pas encore (ou ratés)? Bienvenu chez "Pro-Fil". Ce sigle désigne "protestant et filmophile" mais même si vous êtes catho, musulman, juif ou athée les portes vous sont ouvertes.

On se réunit de façon amicale et relaxe pour passer une soirée entre copains à discuter cinéma en buvant un petit coup et grignotant un morceau.

Cela vous dit? Alors que attendez vous! Sur le programme de la prochaine soirée il y a "Fish Tank" d'Andrea Arnold et "Un Prophète" de Jacques Audiard.



: Parvis des Arts, 8 rue du Pasteur Heuzé 13003
quand: lundi 12 octobre à 19h
Contact: Paulette Queyroy (04.91.47.52.02)
profilmarseille@yahoo.fr

samedi 3 octobre 2009

UNE HISTOIRE POLITIQUE DU REGARD

Elle aime les prostituées et défend leur métier, elle dénigre les lois sur la parité et s'oppose à la glorification de la natalité par Ségolène Royal mais prend partie pour les mères porteuses, bref Marcela Iacub n'est pas une féministe comme les autres.

Avocate à Buenos Aires avant de venir à Paris où elle est aujourd'hui chercheuse au CNRS et membre associée au centre d'études de normes juridiques de l'EHESS, elle donne une conférence dans le cadre de la semaine de la Pop Philosophie (!) avec le titre "Philosophie politique du monokini". La conférence se prolongera par un échange avec Catherine Millet, autre "grande scandaleuse" et par un débat public.

"Dans les années 1960, les nudistes et les femmes en monokini provoquent des controverses passionnées. Chaque fois les même questions se posent: où finit le public et où commence le privé? Que peut-on montrer, que doit-on cacher?" Question à se poser peut-être aussi face aux discussions récentes sur le voile intégrale...

: Cinéma le Miroir, La Vieille Charité, 13002
quand: mardi 6 octobre à 18h
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