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mercredi 28 septembre 2011

LE CHAT DE PARIS

Une fois n'est pas coutume, une fois le Chat de Marseille vous enverra donc à Paris, la belle et lointaine capitale pourtant accessible en trois heures à peine. Pourquoi pas échanger pendant une journée la plage des Catalans avec les rives de la Seine?

La raison de ce déplacement virtuel est une nouvelle exposition dans un des musées les plus intéressants et peu connus. Il s'agit du musée de la Chasse et de la Nature. Les ami(e)s du félin marseillais savent évidemment que de ces deux termes normalement ce n'est que le deuxième qui trouve grâce devant ses yeux, la chasse n'est pas son domaine... Même pas celle aux souris!

Le dit musée se trouve installé dans un somptueux hôtel particulier en plein Marais, l'hôtel de Guénégaud, construit entre 1651 et 1655 par François Mansart. Après avoir appartenu à différents propriétaires, il risque d'être détruit à cause de son état insalubre et dégradé. In extremis acheté par la Ville de Paris sur l'initiative d'André Malraux il a eu la chance de trouver des mécènes qui ont financé sa restauration et son  aménagement, le couple Sommer dont le mari était un riche industriel et un chasseur oeuvrant pour une pratique soucieuse du respect de la nature et de la faune sauvage. Bon, passons... je préfère sa femme Jacqueline, fondatrice de l'Association pour la Chasse Photographique!


Le musée détient un fond incroyable et a su surtout depuis les années 2007 d'associer ce fond historique à l'art contemporain d'une façon très harmonieuse et pas dépourvue d'humour! Dans l'atmosphère qui rappelle celle de l'intimité précieuse d'une maison privée les oeuvres sont exposées de en se répondant, en créant des rencontres surprenantes...

Jusqu'au 8 janvier on peut y voir les étranges créatures de Françoise Pétrovitch qui s'y glissent entre animaux naturalisés (et parfois parlants), oeuvres de Chardin ou de Derain, armes, instruments de musique, services de table ou autres colliers pour chien. Un peuple de créatures humaines et animales, tout droit échappés d'un monde merveilleux entre conte et rêve, entre tendresse et violence, entre poésie et menace, "nous rappelle que nous sommes des êtres fragiles, peu éloignés du monde animal"...

: Musée de la Chasse et de la Nature, 62 rue des Archives, 75003 Paris
quand: jusqu'au 8 janvier 2012, de 11h à 18h sauf les lundis et jours fériés
Entrée gratuite le premier dimanche de chaque mois





mercredi 6 avril 2011

TOUT POUR PÉCHER

Le Centre de Design nous propose cette fois-ci les réflexions d'une douzaine d'artistes et créateurs autour de deux péchés capitaux: la paresse et l'avarice.
Commençons par voir de plus près ce que c'est ces deux là! La paresse (n.f.) se définit comme la propension à ne rien faire, par oisiveté ou par manque d'envie tandis que l'avarice (n.f.) est décrit comme un état d'esprit qui se caractérise par l'attachement excessif à la possession de richesses sans en faire l'usage. Alors un peu de paresse me semble tout à fait admissible et ne mérite certainement pas de précipiter le pauvre oisif directement aux enfers! Voyons ce qu'en pensent les artistes...
Magali Bergon (diplômée de l'école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg) s'est penchée sur les deux:  son "sacoussin" permet de transformer dans un clin d'oeil son sac en coussin moelleux pour faire sa petite sieste où et quand l'on veut. Pour ses bijoux elle prend le parti de simplifier la forme et la fabrication le plus possible. Elle appelle cela avarice, je le classerai peut-être plus dans la catégorie "paresse" aussi...
Le collectif RoMi, basé à Amsterdam, n'a pas hésité: c'est à la paresse qu'ils dédient leurs chaise longues / matelas de plage pliables et emportables partout...
L'avarice prend chez Emmanuel Lacoste la forme d'un bijou, une cage d'orée dans laquelle sont emprisonnées des pierres multicolores. le tout se porte autour du cou suspendu à une longue chaîne. Le trésor de l'avare devient le poids qui le tire vers le bas!
Le Marseillais Sébastien Nadaud quant à lui a photographié des gens en train de bailler et il compte sur l'effet contagieux de ce geste. Est-e que tous les visiteurs bailleront aussi? Et pourquoi pas! Selon les chercheurs la bâillement permet d'apaiser des tensions, de diminuer l'agressivité et de renforcer la cohérence d'un groupe.
En transformant des spatules industrielles en miroirs, Jennifer Rabatel (diplômée en design industriel et luxe) dit se placer du côté de l'avarice. Mais il me semble qu'un autre péché sera plus propice à citer dans ce contexte: la "superbia", l'orgueil!
La paresse encore a inspiré Johanna Richter, designer allemande, pour "Swing necklace", un collier de perles en bois à suspendre sur une branche d'arbre ou dans l'ouverture d'une porte pour se balancer doucement et se perdre dans ses rêveries...
L'avarice c'est aussi la richesse que l'on cache jalousement des autres. Cécile Gonnard (styliste d'origine lyonnaise, installée à Marseille) a donc choisi de transformer un simple et banal sac en plastic avec une doublure en tissus précieux brodée et ornée.
Les autres artistes sont Soupe de design, Ruthy Assouline, Igor Ducournau, Alexandra Behar-Mory et Peter Schwartz - mais il faut y aller vous-mêmes pour découvrir leur travail!!

: Centredesignmarseille, 6 av. de la Corse, 13007, 04.91.54.08.88
quand: du 6 au 30 avril,  du mardi au samedi de 10h à 19h
vernissage mercredi 6 avril de 18h à 21h


mardi 29 mars 2011

ACTUALITÉS EN SIÈGE

Lui, c'est Malik Ben Messaoud, artiste sculpteur marseillais. Elle, c'est Aurélie Masset, plasticienne rennaise. Les deux c'est l'atelier Méta 2, dédié à la sculpture monumentale et aux arts plastiques.

Concernés par l'environnement et l'écologie, les deux artistes ont décidé de créer des meubles en utilisant une de leurs matières de prédilection, en l'occurrence le papier journal. Le premier prototype d'un fauteuil voit le jour en 2005, fabriqué essentiellement avec des éléments récupérés - invendus des quotidiens marseillais, meubles usés, bois recyclé etc. Une série de meubles originaux autant par leurs formes que par leur matière, esthétiques, fonctionnels et renouvelables en fin de vie est alors issue de Méta 2.

(c) André Kertész

A la galerie-boutique le Troisième Elément on peut voir - et acheter - ce mobilier éco-résponsable lors de l'exposition "Faits divers" et ainsi soutenir une démarche artistique et innovante! Et pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore ce lieu, c'est l'occasion de découvrir le concept de Christine Seyer qui veut promouvoir le "Upcycling, le recyclage vers le haut pratiqué par une génération de designers innovants ne se contentant pas de récupérer des matériaux mais en plus de les ré-enchanter en leur rassurant une seconde vie encore plus belle. Une démarche à la fois éthique et esthétique".

: Le Troisième Elément, 155 rue Jean Mermoz, 13008
quand: vernissage jeudi 31 mars de 18h30 à 23h, exposition jusqu'au 22 avril

lundi 28 mars 2011

WHEN ART MEETS SCIENCE

ou "Quand l'art rencontre les sciences".

Actuellement en résidence à l'Institut méditerranéen de recherches avancées (IMéRA) à Marseille Sue et Peter Richards travaillent sur un projet interdisciplinaire sur les plages de Marseille en comparaison avec celles de la Bay Area en Californie Caractérisées par un climat presque identique, des industries et métiers liés à la mer et des fortes communautés scientifiques ces régions ont beaucoup de choses en commun mais se distingue également sur d'autres plans. Leur travail prend également en compte des questions d'écologie et d'environnement, les changements des milieux naturels. En tant qu'artistes les Richards explorent comment art et sciences peuvent se conjuguer pour approfondir notre connaissance et notre compréhension des lieux.

Si vous souhaitez rencontrer ce couple à l'origine d'un programme de résidences d'artistes à San Francisco au sein de l"Exploratorium" fondé par le frère de Robert Oppenheimer et apprendre plus sur leur travail notamment à Marseille, et si vous parlez et/ou comprenez l'Anglais, vous en avez l'occasion cette semaine.

Peter Richards, George Gozalez: "Orgue de vagues", San Francisco

Le MAABN (Mediterranean Anglo-American Business Network) organise un "Language Apero" où Peter et Sue Richards présenteront leur projet avec le titre "Intersections: Land, Water and Culture" suivi d'une présentation plus "business" sur la façon d'améliorer l'impact des messages adressés à un client par une personne de la société "Winfluence". Le tout dans la langue des Beatles et donc un bon exercice et la possibilité de rencontrer quelques Anglophones.

: La Bo(a)te, 35 rue de la paix Marcel Paul, 13001
quand: jeudi, 231 mars de 18h30 à 21h
Tarif: 5 € pour les membres de MAABN et 15 € pour les autres

lundi 14 mars 2011

LA VIE DE BOHÈME

... se prépare avec sérieux. Un des moyens pour y parvenir est de s'inscrire à une école d'art, en l'occurrence, l'ESBAM ou École Supérieure des Beaux Arts de Marseille.

L'ESBAM est une vénérable institution, fondée en 1752 par des artistes de la région et sous le patronage bienveillant du Gouverneur de la Provence. Elle s'installe d'abord aux couvent des Bernardines avant de déménager en 1874 dans un bâtiment construit par Henri Espérandieu dans les anciens jardins du couvent, le Palais des Arts, aussi appelé Palais Carli. Les élèves de plus en plus nombreux, la multiplication de cours et l'émergence de nouvelles disciplines rendent finalement ce bâtiment aussi trop exigu et l'école déménage une nouvelle fois, cette fois pour s'installer loin du Centre Ville à Luminy. Là elle dispose aujourd'hui sur 6 ha de 6000m2 d'ateliers, de salles de cours et de lieux d'expositions - des locaux spacieux baignés de lumière.
 


Les cours sont variés, on y enseigne l'histoire de l'art et l'anglais, le cinéma et le design, les problématiques esthétiques contemporains, les façons de concevoir une exposition ou l'analyse de l'image, peinture, graphisme et multimédia et j'en passe. Des cours et ateliers sont d'ailleurs aussi proposés aux enfants et adultes en dehors du cycle universitaire.


Une spécificité de cette école qui me semble tout à fait digne d'être soulignée, est, que l'enseignement est dispensé également en langue de signes pour permettre aux étudiants sourds ou malentendants d'accéder à cette formation, projet unique au niveau national. Toute une gamme de services (étudiants preneurs de notes, poste de visio interprétariat et service d'interprétariat tout court...) s'inscrit dans cette démarche. Car, comme l'école l'écrit dans sa présentation "les qualités même de la culture sourde, ses modes d'être aux autres et au monde, favorisent l'intégration active, imaginative et productive d'étudiants et d'étudiantes sourds dans cet espace de créativité dont beaucoup d'outils fondamentaux (primauté d regard et du geste dans l'acte créatif et dans l'attention réceptrice) leur sont déjà acquis."

Si vous voulez voir pour vous-même, vous renseigner sur les cours et stages, les modalités d'inscription, l'ESBAM propose une journée de portes ouvertes pour découvrir en compagnie d'étudiants et d'enseignants l'école et rencontrer professeurs, élèves et administratifs, discuter sur les travaux des étudiants ou suivre une conférence sur l'art et vidéo dans les années 1960 par François Bazzoli, professeur d'histoire de l'art, voire participer à un work-shop.

: ESBAM, 184 avenue de Luminy, 13009, 04.91.82.83.10
quand: mercredi 16 mars de 9h à 18h, conférence de M Bazzoli de 14 à 16h

jeudi 3 mars 2011

LE TEMPS RÊVÉ

Vous avez encore jusqu'à ce dimanche pour aller voir au Musée d'Allauch une belle et intéressante exposition sur la peinture des aborigènes australiens.

"Le Grand Rêve Aborigène" présente une cinquantaine d'oeuvres issues de collections publiques et privées en France. Elles permettent aux visiteurs de découvrir cet art très particulier basé sur le rêve qui est au coeur de la spiritualité de ce peuple. Les motifs géométriques évoquent le territoire ancestral et les mythes qui racontent la vie et les voyages des Grand Ancêtres qui se déroulent dans un temps-espace liant passé, présent et futur en parallèle du temps profane.

 La peinture aborigène était au début un art collectif, même si le rêve "appartenait" à une personne particulière. Elle était éphémère, elle n'existait pas pour elle-même mais accompagnait une cérémonie et n'avait pas vocation de subsister une fois le rite terminé. Au cours des années un individualisme s'est développé, l'artiste revendique maintenant son propre style et les oeuvres sont faites de manière de perdurer. A l'origine exécutée à l'aide de sables multicolores sur le sol, la peinture se fait depuis les années 1970 à l'acrylique et sur toile. A cette époque commence aussi l'intérêt d'artistes et d'universitaires pour les oeuvres des habitants aborigènes et aujourd'hui les tableaux peuvent atteindre des sommes importantes lors de ventes aux enchères.

Debra Nangala McDonald, "Goanna Dreaming"


Vu que la journée de la femme (!) se rapproche, il est peut-être intéressant à remarquer que ces peintures étaient jusqu'au début des années 1990 exécutées exclusivement par les hommes. En 1994 un projet a été lancé incitant les femmes de prendre à leur tour le pinceau. Beaucoup de celles qui se sont mises alors à peindre à leur tour étaient d'ailleurs déjà proche de cet art, elles étaient soeurs, filles ou épouses de peintres connus et les avaient assisté pendant des années dans leur travail. Pourtant on sait que les femmes avaient depuis toujours leur propre champ spirituel avec leurs lieux, leurs cérémonies et leurs symboles, fait largement ignoré par des ethnologues - hommes pour la plupart...

: Musée 'Allauch, Place Pierre Bellot, 13
quand: du mardi au dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h
Visites guidées les samedis et dimanches à 15h
Exposition "Le grand rêve aborigène" jusqu'au 6 mars!

lundi 14 février 2011

ETUDIANTS, VOS PAPIERS

Ne craignez rien, pas de contrôle de police en vue! Par contre pour aller au musée il faut montrer patte blanche, en l'occurrence votre carte d'étudiant.

Le Musée Granet et Seconde Nature, institution aixoise spécialisée dans la création artistique et notamment les pratiques numériques du multimédia aux musiques électroniques, organisent ensemble la troisième nuit étudiante autour de l'exposition Futuréalismes.

Dans le musée on peut participer à un jeu de rôle autour des collections intitulé "Mais qui a tué le conservateur?" Les participants doivent résoudre l'énigme, trouver l'arme du crime, le lieu du meurtre, le mobile etc. Mais la fête se déroule également dans les locaux de Seconde Nature avec le vernissage de l'installation "Superfluidity" d'Electronic Shadow et une performance musicale qui sera transmise en direct au musée.

Jusqu'à 1h du matin DJs et VJs se relaieront aux platines (et aux projecteurs, je suppose, car je n'ai jamais vu un VJ à l'oeuvre!). La nuit promet donc d'être festive et animée et permettra peut-être à quelques uns de découvrir les oeuvres du musée Granet...


:
Musée Granet, place St.Jean de Malte, 13100 Aix
Seconde Nature: 27 bis rue du 11 novembre, 13100 Aix
quand: jeudi 17 février de 20h à 1h au musée Granet et de 19h30 à 22h à Seconde Nature
Entrée gratuite sur présentation de la carte étudiant

mercredi 9 février 2011

RADIOGRAPHIES BIS

Il n'y a pas longtemps que je vous ai parlé de l'Ordre de Malte qui récupère des vieilles radiographies pour les recycler.

Une autre façon d'employer ces photos de nos os, poumons et autres seins sont à découvrir lors d'une exposition de Rémi Faure. Ce jeune homme a plusieurs cordes à son arc: cinéaste, plasticien, organisateur d'événements et... tenancier de la papeterie technique, bien connue parmi les Marseillais "branchés" pour son choix de papeterie mais surtout pour des concerts et autres événements qui y ont lieu régulièrement.

Pour son expo "Commemoration of the Founding of the Nation (Collages Lux, Wet and Intoxicating)", Remi a pourtant choisi un autre cadre, le café 26, petit lieu sympathique qui accueille aussi souvent des groupes de musique.


Pour revenir aux radiographies: loin d'associer ces feuilles noires à la maladie ou à la mort, Rémi les mélange à des photos (récupérées dans des Vieux Paris Match), ajoute un mot ici, une phrase là pour en faire des collages parfois tristes mais souvent drôles et décalés - un peu comme la vie elle-même, dixit l'artiste!

: 26 Café, 26 av. de la Corse, 13007
quand: vernissage vendredi 11 février à partir de 18h

lundi 31 janvier 2011

HÄNSEL, GRETL ET TOI ET MOI

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L'actuelle expo de la galerie d'Art du Conseil Général à Aix est une invitation à se balader dans "La forêt de mon rêve" en compagnie des personnages sortis des contes de notre enfance: le Petit Poucet, Pinocchio, Alice ou encore le Petit Chaperon Rouge...

C'est une promenade dans une forêt en même temps inquiétante et enchanteresse, pleine de mystères et de rencontres, forêt que l'on doit parsemer de petits cailloux blancs pour retrouver son chemin de retour, forêt où l'on tombe sur une cabane cachée sous les feuillages, repère d'une sorcière ou d'une Peau d'Ane...

L'exposition réunit autour de ce thème le travail de plusieurs artistes contemporains comme Polixeni Papatreou, Mat Collishaw, Alice Anderson, Kiki Smith, Pamen Pereira, Hervé Grauman, Tim Walker, Roland Topor et d'autres.

: Galerie d'art du Conseil Général, 21 bis cours Mirabeau, 13100 Aix-en-Provence
quand: tous les jours (sauf lundi) de 9h30 à 13h et de 14h à 18h
Exposition jusqu'au 27 février
Entrée libre et gratuite

mercredi 19 janvier 2011

VISITE DE CHANTIER

Jean-Marc Huygen, prof d'architecture, Jean-Luc Brisson, artiste et directeur du département arts plastiques de l'Ecole Nationale Supérieure de Versailles, Patrick Bouchain, architecte, et leurs étudiants invitent à une visite commentée d'un projet artistique, écologique et social.

Le "Village de Ville" est un espace évolutif (jusqu'en 2013), construit à partir des déchets produits par la Friche de la Belle de Mai et du quartier avoisinant. 200 étudiants ont pu profiter d'une résidence d'une dizaine de jours pour élaborer avec l'équipe ce projet "laboratoire" original.


C'est aussi un projet ambitieux par sa mise en réseau de plusieurs institutions prestigieuses, dont les Écoles nationales supérieures d'architecture de Marseille et de Grenoble, l'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles (design textile), l'École nationale supérieure du paysage de Versailles-Marseille, l'École supérieure des Beaux-arts de Marseille (design) et l'Université Joseph Fourier de Grenoble (UFR de Mécanique) et - last but not least - le Système Friche Théâtre.

Après la visite une soupe d'hiver est proposée et donnera l'occasion d'échanges avec les participants et initiateurs du "Village de Ville".

: Accueil et départ depuis le Hall de la Cartonnerie, Friche de la Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003
quand: vendredi 21 janvier à partir de 17h
renseignements: Yann Lorteau, 06.26.75.21.92

mardi 18 janvier 2011

HISTOIRES DU BLED

Qu'est-ce qu'un bled aujourd'hui? Qu'évoque ce mot? Quelles notions introduit-il? Est-ce que chacun a son bled à lui?

Tout a commencé il y a 14 ans lors d'une Fête de la Transhumance dans la Drôme. Comme à chaque édition de cette fête un pays était invité à présenter entre autres de l'artisanat local. En 1997 ce fut le tour des quelques habitantes de Bou Saad, petit village du sud tunisien, connu pour ses tissages. Tissage de tapis - tissage de liens d'amitié.

Samuel Keller, photographe et Michaël Zeidler, cinéaste, retournent plusieurs fois à Bou Saad et commencent à documenter la vie quotidienne de ce village et de ses habitants.

Images et récits donnent corps à ce "bled", territoire d'origine ou d'appartenance, village d'enfance ou de vacances, lieu intime, protégé, fantasmé, rejeté...

L'exposition "Un lieu, des liens" retrace un voyage guidé par les histoires qui lient l'homme à son lieu d'origine, à son "bled" à lui. Ce voyage sensible et attachant débute à Bou Saad mais nous emmène à travers des images et des témoignages vers des souvenirs où chacun trouvera un peu de soi-même.

Artistes photographes, plasticiens, vidéastes, dessinateurs, mais aussi historiens, sociologues, linguistes et autres scientifiques donnent leur interprétation du "bled" dans toute sa complexité.

: "Un lieu, des liens...", ADB Gaston Deferre, 18-20 rue Mirès, 13003
quand: du 21 janvier au 16 avril, du lundi au samedi de 10h à 18h
Visites commentées (gratuites): tous les samedis à 15h, renseignements au 04.91.08.61.00

vernissage, jeudi 20 janvier à 18h30

Le programme complète des événements autour de l'expo sur le site de la bibliothèque


L'invitation, la brochure et le dépliant ont été dessinés par Zeina Abirached, auteur de la très belle et émouvante BD (ou roman graphique) "Le jeu des Hirondelles. Mourir, partir, revenir" (éd. L'Association)

dimanche 12 décembre 2010

VACHE

Tandis que des copines au coeur généreux adoptent des orang-outan et des chiens menacés de finir leur vie dans une fourrière, j'ai ajouté à mon cheptel consistant de plusieurs chats, des chiens en détresse et d'un rat renifleur de mines antipersonnelles une vache. Elle est joliment tachetée, porte le numéro 942 sur sa boucle d'oreille et s'appelle Milka...

Nous avons trouvé cette paisible ruminante à deux pas du Vieux Port lors d'une visite dans l'Arsenal d'Alfons Alt. Cet artiste d'origine allemande mais installé depuis longtemps à Marseille vient d'ouvrir une galerie dans les anciens bureaux de la Provence à deux pas de la rue Breteuil et de la Place Estienne d'Orves, un grand espace largement ouvert vers l'extérieur.

Le Chat vous a déjà parlé du travail d'Alfons Alt qui se considère comme un "graveur d'images". Dans son atelier à la Friche de la Belle de Mai il pigmente à l'aide d'un pinceau partant d'une matrice constituée le plus souvent d'une photographie prise par lui-même à la chambre. Ses oeuvres unissent d'une manière très personnelle gravure, photographie et peinture.

Architectures urbaines, plantes, portraits et surtout animaux sont représentés dans des halos de couleurs qui semblent presque fluo grâce aux pigmentes naturelles utilisées, pour s'estomper à d'autres endroits et changer selon l'angle de vue et de la lumière créant ainsi un mouvement qui semble animer les tableaux.

Une occasion pour voir les dernières œuvres et découvrir la galerie se présente ce lundi quand Alfons Alt accrochera son "nouvel arrivage".


: L'Arsenal Alfons Alt, 7 rue Pytheas, 13002
quand: lundi 13 décembre à partir de 18h30, la galerie est ouverte de lundi à samedi de 16h à 19h

vendredi 10 décembre 2010

NO CAGOLE

Les Filles de Marseille ne sont pas des cagoles mais des artistes et créatrices qui se sont réunis pour promouvoir leur travail par un blog et par des manifestations en commun.

La prochaine expo a lieu ce week-end à la Bo(a)te, lieu trendy au Centre Ville. Il y aura peintures, bijoux, céramiques, objets de déco, accessoires... à volonté, pour tous les goûts et toutes les bourses.

C'est l'occasion - si vous ne connaissez pas le lieu - de découvrir cet espace chaleureux de 200m2, mi loft, mi club à l'anglaise que l'on peut louer pour toutes sortes d'événements de la réunion de travail, au concert entre copains, de rencontres professionnels au défilé de mode ou la projection d'un film.

Et c'est aussi l'occasion d'avancer avec vos cadeaux de Noël où - pourquoi pas?? - vous faire plaisir en choisissant un objet coup de coeur pour vous même! Les filles ont en plus eu la bonne idée de mettre certaines choses en vente dont les recettes seront versées à une association caritative. Et pour les gourmandes, ou pour faire patienter votre compagnon pendant que vous succombez à la fièvre acheteuse, il y a même un goûter le dimanche!

: La Bo(a)te, 35 rue de la Paix, 13001 (en haut de l'escalier entre la place Estienne d'Orves et la rue Sainte)
quand: samedi de 12h à 22h, vernissage à partir de 19h et dimanche de 10h à 18h, goûter à 16h30

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jeudi 18 novembre 2010

TRISTESSE ET BEAUTÉ

Je trouve que ces deux mots la caractérisent à merveille. Elle, c'est Charlotte Rampling. Née en Angleterre, cette fille d'un colonel de l'armée britannique et champion olympique, elle a jouée dans des films qui ont marqué les spectateurs: "Portier de Nuit" de Liliana Cavani, "Stardust Memories" de Woody Allen, "Max mon amour" de Nagisa Oshima ou, plus récemment, "Sous le sable" de François Ozon, "Swimming Pool" du même réalisateur ou le délicieux "Bal des actrices" de Maïwenn Le Besco.

Toujours élégante et distinguée, même quand son amant est un chimpanzé (Max), elle a cette beauté un peu distante et comme imprégnée d'une mélancolie au plus profond d'elle qui ne la quitte jamais vraiment.


L'artiste Myriam Bornand retrace dans son oeuvre les déchirures et les facettes multiples, le morcellement de cette actrice entre deux cultures. "I take off my skin" est une série de 15 portraits de Charlotte Rampling, associant collages, peinture, ponçage, tamponnage, écriture, photo...

La deuxième partie de l'exposition est un vidéo - ou plutôt une série de trois vidéos autour de l'actrice - , "Future is back" qui veut pousser encore plus loin les questionnements et thématiques autour de la "division".

: Galerie Porte Avion, 96 bd. de la Libération, 13004, 04.91.33.52.00
quand: du 19 novembre au 18 décembre, du mardi au samedi de 15h à 19h
vernissage, vendredi le 19 novembre à partir de 18h30

mercredi 29 septembre 2010

AU DIABLE


Tout cela est très crypto, voire caverneux. Cela se passe dans la cave de Fidel Anthelme X où vous pouvez assister à la lecture de Prières de... Et si cela ne vous suffit pas, les avocats du diable vous proposent l'effacement du nom de Posquières sous forme de dessins-collages encadrés par Colas Baillieul. Les cadres sont d'ailleurs indigents et en cageot mais loin d'être misérables.

Référence à Abraham ben David ou à Rabad, à la Kabbale ou la foi des Maimonïdes? Au Costières de Nîmes ou à Isaac l'Aveugle? Au Marquis de Montcalm ou au bureau du marché?

Voilà, vous n'avez qu'à y aller pour voir et écouter Colas Baillieul et Frédérique Guétat-Liviani...

: Cave de Fidel Anthelme X, 9 bd. Chave 13005
quand: jeudi, 30 septembre à 19h


jeudi 16 septembre 2010

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Christine Seyer s'inscrit dans la lignée de l'Autrichien Victor Papanek (1927-1999), designer industriel et "père" de l'écodesign, c'est à dire d'un design responsable pour la planète et la société qui s'engage à son tour pour un monde plus responsable où l'on transforme et récupère au lieu de jeter tout et enterrer notre beau planète sous une montagne d'ordures.

Christine Seyer a donc transformé une petite maison à l'abandon dans le 8e arrondissement en galerie et boutique pour y faire connaître l'art de l'Eco-design, de la récupération et du détournement d'objets. Créateurs déjà confirmés dans ce domaine sont exposés à côté de jeunes talents à découvrir...

http://www.marcelgreen.com/_uploads/_tiny_galerie/200824/3jbpj_stanckers.jpg

Ce soir c'est l'inauguration de ce nouveau lieu qui porte le joli nom du "Troisième Elément" avec le vernissage de l'exposition "Chauffe Marseille" consacré à François Royer qui transforme bidons, fûts, cadres de vélo et autres rebuts métalliques en pièces uniques de mobilier.

http://www.crdecoration.com/blog-decoration/wp-content/uploads/2009/01/stanker-6.jpg

Le site de la galerie-boutique est encore en construction mais vous pouvez trouver le Troisième Elément sur facebook!

: 155 rue Jean Mermoz, 13008, 06.84.70.87.94
quand: du 17 septembre au 8 octobre, vernissage ce soir (16/09) à partir de 19.oo

mercredi 1 septembre 2010

WAAW

Non, le Chat n'a pas pris trop de soleil sur sa petite tête! WAAW est l'abréviation pour "What an amazing world". Et c'est quoi, allez vous vous demander de plus en plus inquiets sur les effets de l'été sur "ze" chat...

WAAW est une initiative de deux filles et d'un garçon, en l'occurrence d'Anouchka Bonnardel, d'Isabelle Richomme et de Fred Levy. Ce trio qui a fait ses preuves dans la communication, le théâtre (Massalia et de Cuisine) propose un lieu étonnant et peu commun souhaitant fédérer plusieurs domaines: c'est à la fois un café restaurant, un centre de ressources pour des initiatives culturelles, une agence de communication, un concept store, une galerie, une boutique - bref un "lieu pour déguster, boire un verre, s'informer, partager, s'enthousiasmer"...

Pour commencer une tombola est organisée entre le 1er et le 4 septembre, suivi d'une exposition de Tabas (artiste qui réalise entre autres les affiches de Marsatac ou les boîtes que l'on trouve chez Marseille in the Box) et une soirée autour de Marsatac et Tabas le 17 septembre.

Je vois, on va pas s'ennuyer de retour sur notre planète Mars!!

: WAAW, 17 rue Pastoret, 13006, 04.91.42.16.33, contact@waaw.fr
quand: du mercredi au samedi de 10h à 21h

Marsatac 2010

mardi 29 juin 2010

JARDIN ÉPHEMÈRE

Dans le cadre "d'Imaginez Maintenant" qui donne carte blanche aux créateurs et artistes de moins de trente ans pour investir des lieux patrimoniaux du 1er au 4 juillet, le MuCEM accueillera dans l'enceint du Fort Saint Jean plusieurs manifestations.

Le tout s'articulera autour d'un jardin éphémère inspiré par les folies du XVIIIe siècle sur l'esplanade du Fort, imaginé par le collectif de paysagistes Wagon-Landscaping. Les spectateurs sont invités à y déambuler et rencontrer oeuvres et créateurs.

Parmi les artistes présents lors de cette manifestation on aura l'occasion d'assister à des spectacles de cirque (Compagnie Do Bémol), d'admirer des performances de l'Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille et de Coline de savourer poésies et créations sonores (Compagnie Defect, Ecole régionale d'Acteurs de Cannes...) ou d'écouter chanter Oh! Tiger Mountain. Vidéo et arts plastiques seront également représentés sur les terrasses en pierre blanche et dans les ruines du Fort. Et même un marché de la biodiversité accueillera samedi les visiteurs curieux de arpenter cet espace qui domine l'entrée du port et les chantiers du futur bâtiment de Rudy Ricciotti pour le MuCEM et celui de Stefano Boeri, Ivan di Pol et Jean-Pierre Manfredi pour le Centre régional de la Méditerranée.

Shaymaa Shoukry

: MuCEM - Fort Saint-Jean, 201 quai du Port, 13002
quand: jeudi 1er (19h à 2h), vendredi (16h à 2h), samedi (16h à 2h) et dimanche 4 juillet (16h à minuit)
Entrée libre et gratuite

vendredi 18 juin 2010

DÉCHETS SALÉS

C'est le titre d'une exposition conçue par Anita Molinero et Max Armengaud, artistes enseignants à l'Ecole supérieure des Beaux Arts de Marseille. Cette exposition à laquelle participent une dizaine d'étudiants de l'ESBAM, accompagne l'action de "L'Expédition Méditerranée en Danger" qui souhaite alerter contre le laxisme international qui n'arrive pas à instaurer des réglementations contraignantes évitant de considérer la mer comme une poubelle géante. Pour cela l'Expédition M.E.D. part à la rencontre des acteurs et de la population en s'appuyant sur des programmes de sensibilisation pédagogiques et scientifiques.

Les artistes ont donc investi l'espace de la galerie Montgrand pour y présenter leurs installations. Pendant une année les étudiants ont travaillé en ateliers sur le thème des macro déchets marins. En résultent par exemple une tornade faite de bouteilles en plastique ou une robe de mariée en sachets plastiques et autres "pots pourris"...

"Plastique électrique" de Julie Boutin

Cette initiative est également liée au 6ème forum mondial de l'eau qui ara lieu en 2012 à Marseille.

: Galerie Montgrand, 41 rue Montgrand, 13006
quand: exposition jusqu'au 30 juin, ouvert du mardi au samedi de 14h30 à 18h

lundi 3 mai 2010

CONNUS À CETTE ADRESSE


Les boîtes postales dans l'entrée des Arcenaulx sont certainement un des motifs les plus photographiés de la ville!

Tout ce bâtiment, qui faisait jadis partie d'un grand arsenal destiné à la construction et réparation des galères, reflète l'histoire de la ville. Ses passerelles et poutres, ses larges escaliers et porches pavées gardent le souvenir de la puissance navale mais aussi des conditions de vie extrêmement dures des galériens.

Le bâtiment est aujourd'hui, comme tout le monde le sait, occupé au rez de chaussée par la célèbre "maison Laffitte", librairie, salon de thé et restaurant réputé. Mais, comme les boîtes postales nombreuses le laissent deviner, les Arcenaulx héberge aussi d'autres occupants.

Dans la dédale des coursives et passages vous êtes conviés à découvrir des artistes et artisans qui y vivent et travaillent et qui vous ouvrent leurs portes pendant quatre jours.

La librairie de Jeanne Laffitte et ses excellents choix vous attendent ainsi que l'atelier Fabre où Christine Fabre-Bourgeois vous montrera ses reliures et dorures (elle donne d'ailleurs des cours de reliure!), dans l'Atelier M vous pouvez découvrir la gravure et chez Arteos comment Francine Grisard restaure des tableaux. Peintre en décors ou peintres tout court, galerie d'art tous ont en commun l'amour de la "belle ouvrage", amour qu'ils souhaitent partager avec vous!

: Les ateliers des Arcenaulx, 25 cours d'Estienne d'orves, 13001
quand: du jeudi 6 au dimanche 9 mai de 10h à 20h
Cocktail d'inauguration, jeudi 6 mai à partir de 18h
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