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jeudi 2 juin 2011

BEAUTÉS ORIENTALES

Je ne vous envoie pas à la Vieille Charité pour voir la nouvelle exposition "L'Orientalisme en Europe" mais à la galerie Detaille. A travers leur exposition "Visions d'un Orient méditerranéen", Hélène et Gérard Detaille confrontent deux visions de l'Egypte et du Maroc, l'une datant du début du 20e siècle et l'autre de l'époque contemporaine.

Fernand Detaille, qui a repris jeune homme de 27 ans l'atelier de Nadar en 1902, commence à se passionner pour l'autre rive de la Méditerranée quand il photographie les expositions coloniales en 1906 et 1922. Tout de suite après la première de ces expositions il se rend en Egypte et y prend les mages qui illustreront le livre "Le Sphinxe sans visage" (1939) d'Henry Bordeaux.
En 1932 Detaille entreprend de nouveau un voyage en Afrique du Nord, cette fois-ci, c'est le Maroc, c'est Tanger, Rabat, Fès et Casablanca, ce sont les villages berbères du Grand Atlas, les tours et minarets, les palmeraies et les déserts du sud, les fêtes et la vie quotidienne de la population qui captent son regard et que capte sa caméra...



60 ans plus tard, au début des années 1990, Michèle Maurin vit à Casablanca. Biologiste de formation et de métier, son regard de passionné de la photo est attiré par les vapeurs de l'hammam, par les corps qui s'estompe, par les marques délicates de l'henné sur les mains ou les chevilles. C'est à la recherche de l'arbuste dont les feuilles sont utilisées pour cette teinture qu'elle parcourt la région d'Azemmour et du Tafilalet à la rencontre des paysans.
Ses périples en Egypte se font sur les traces d'un autre pionnier de la photographie, Gustave Le Gray, mort au Caire en 1884. Elle suit son ombre lointain dans les ruelles, au coin d'un terrain envahi par les herbes sauvages, le long de façades où poussent aujourd'hui les antennes paraboles comme des ombrelles futuristes. Mais elle quitte aussi la ville pour se perdre dans les palmeraies suivant les canaux d'irrigation, poussé par le khamsin et autres vents de sable....

: Galerie Detaille, 5-7 rue Marius Jauffret, 13008
quand: exposition jusqu'au 29 juillet, du mercredi au samedi de 11h à 19h et sur rendez-vous

mercredi 25 mai 2011

UN CACHALOT SOUS LES OLIVIERS

Vendredi quelque chose d'exceptionnel vous attend: imaginez une place urbaine, des oliviers dans des grands pots dorés, des photos spectaculaires de la faune marine, des canapés pour vous poser et déguster une assiette de tapas en sirotant un verre, le tout baigné dans une douce lumière et en face de quelques joyaux du patrimoine architectural marseillais...

Voilà pour l'ambiance. Mais regardons de près ou dois-je dire de Presles? Frédéric Presles a bien être Parisien d'origine, c'est à Marseille où il a posé ses valises et surtout ses caméras. Depuis qu'il a reçu son premier appareil photo à l'âge de 10 ans il n'a pas arrêté de poser un regard curieux sur le monde, voire sur les mondes. D'abord le monde de la mode et celui de la guerre, celui des célébrités et celui des animaux. Surtout le monde marin, cher aussi à Jules Verne, l'attire dans ses abysses à la rencontre des créatures étonnantes et fascinantes.

Quarante de ses photos seront exposées sur les arbres de la place Jules Verne lors de l'exposition "Dans le sillage de Verne - 20 000 yeux sous les mers". Pour cet événement Frédéric Presles s'est entouré de quelques complices: Arnaud de Grammont, chef bien connu et bien aimé du Café des Epices, qui s'occupera des plaisirs gustatifs de la soirée. Et pour offrir la possibilité de s'installer face aux oliviers et les oeuvres de Fred ou en admirant la Maison Diamantée en buvant un coup, "Meuble et Jardin" propose ses canapés. Sur ce site de vente en ligne on trouve d'ailleurs des tirages signés et numérotés de la série "Into the Wild" par Frédéric Presles. En plus Marianne Alivon et Tanguy Vandermersch, concepteurs de ce site, s'inscrivent aussi dans une démarche éco-responsable (meubles fabriqués surtout en France pour réduire l'impact environnemental du transport, plantation d'un arbre pour chaque achat, utilisation de bois contrôlés et certifiés...). Les autres partenaires sont le réseau social des plongeurs, "Scuba People" et le laboratoire de photo "Rétine argentique".

Rendez-vous donc avec les créatures de la mer sous les oliviers sur le plancher des vaches!

: Place Jules Verne, 13002
quand: vendredi 27 mai à partir de 19h30


lundi 21 mars 2011

DROIT DANS LES YEUX



Louise te Poele est née en 1984 à Winterswijk, petite ville néerlandaise près de la frontière allemande dans une zone rurale. C'est dans son entourage qu'elle a pris les photos qui constituent la série "Farmers".

Tout a commencé à l'occasion d'une fête d'anniversaire de son voisin quand elle remarqua à quel point les convives se ressemblaient. Elle commence à les suivre, à participer aux fêtes chez les uns et les autres pour capturer ces visages taillés à la serpe, visages de paysans, rudes et forts pour révéler leur beauté qui renvoie aux tableaux des maîtres flamands.

Le travail photographique de Louise te Poele est montré un peu partout en Europe et a déjà été exposé à Marseille. Cette nouvelle expo dans la galerie AtelierRnaTional se fait en parallèle avec la sortie d'un livre consacré à la série "Farmers" mais montrera d'autres oeuvres et travaux en cours.

AtelieRnaTional est un espace animé par un groupe de plasticiens et designers, lieu pluridisciplinaire, qui s'adapte aux besoins les plus divers. Ses 435 m2 offrent une plateforme aux artistes en accueillant plasticiens et danseurs, écrivais et architectes, résidences et ateliers, Marseillais et étrangers...

: AtelierRnaTional, 67 rue Hoche, 13003
quand: jusqu'au 4 avril, visites sur rendez-vous au 09.52.63.54.58 

vendredi 18 février 2011

DERRIÈRE LA TOILE S'ÉTEND MON MUSÉE DU SILENCE

"Derrière chaque visage, chaque tableau, chaque pan de tissu enroulé, déroulé par les méandres de la couleur, il y a une histoire. Une, ou plusieurs: celle du peintre d'abord, celle de la personne figée à jamais ensuite (...) et, bien sûr, il y a l'écho de nos propres histoires (...) La craquelure de la peinture, un reflet de lumière, une ombre qui passe sur la trame, sont autant de portes qui nous permettent de passer de l'autre coté du miroir."

C'est dans cette autre côté du miroir, à travers son musée de silence que se balade - et avec elle nous - la photographe Aurélia Frey. Membre de la section artistique de la Casa de Velazquez à Madrid, la jeune photographe, issue de l'Ecole Nationale de photographie d'Arles et une voyageuse. Elle a parcouru de chemin des messagers Inca à travers le Pérou, l'Equateur et la Bolivie, a bourlingué au Japon, en Irlande et en Allemagne et capturé des images en Syrie et en Egypte. Plusieurs séries de photos et d'expositions témoignent de ces périples.

La galerie "Vol de Nuits" a invité Aurélia Frey pour sa saison "Borderline" pendant laquelle l'équipe de la galerie interroge les limites de l'image photographique. La photographe y expose sa série "Nevermore" dont les photos "parfois inquiétantes, poétiques et contemplatives (...) créent un monde à part, un monde fait de fantômes, de brouillard, et de reflets aux aspects hantés."


: Galerie Vol de Nuits, 6 rue Sainte Marie, 13005, 04.91.47.94.58
quand: vernissage vendredi 18 février à partir de 18h30
Exposition jusqu'au 25 mars

mardi 8 février 2011

A LA SANTÉ DES LAPINS

Comme vous le savez sans doute, cette nouvelle année qui vient de commencer pour les Chinois, est celle du lapin (les Vietnamiens, eux, fêtent le chat - malheureusement aussi en en mangeant... lu dans la presse).

L'année du lapin, selon les astrologues, sera tranquille, propice aux invitations et rencontres avec des amis, à la douceur de vivre, aux arts et à la lecture. L'année devrait aussi être favorable aux... magistrats et hommes/femmes de loi - comme nous avons vu, ça commence très fort pour eux!

Pour fêter le début de cette année où il faudrait éviter l'adultère et plutôt se mettre à la peinture, le Greffier de Saint Yves propose une rencontre avec André Gabriel autour de quatre thés de Chine, l'oolong, un thé vert, le pu er et le ti quan yin.

André Gabriel est un homme orchestre au sens propre comme au sens figuré. Musicien récompensé de nombreux prix, il joue du galoubet-tambourin, du piano, de l'orgue et des carillons, possède une riche collection d'instruments (plus de 2500 objets), enseigne à l'Ecole National de Musique à Avignon et au Conservatoire National à Marseille, se passionne pour la linguistique et la lexicographie comparée (il possède plusieurs centaines de dictionnaires publiés depuis le 17e siècle), donne des conférences et aime évidemment le thé!

Ce savant passionné vous parlera donc de l'année du lapin et présentera les thés que vous pouvez déguster sur place.

Tout le mois de février la librairie montrera également des photos de Reiko Fukui (Massalia Bleue) sur le thème de la cuisine japonaise. Et si vous en voulez toujours plus, voilà les éditions Philippe Picquier qui offrent pour deux picquier poche ou jeunesse achetés une estampe tirée de L'Album de Kôrin.

: Le Greffier de Saint Yves, 10 rue Venture, 13001
quand: mardi 8 février à partir de 17h30

mercredi 2 février 2011

LA PHOTO AU CINÉMA

Cyril Cé est photographe et une âme sensible. sa biographie - d'ailleurs très difficilement lisible sur son site! - mentionne les grands traumatismes de sa jeune vie: tout commence par une naissance à la Tronche, j'ai de la famille là bas mais bon, ce n'est pas facile pour un début! S'ensuivent ensuite la mort d'un cochon d'Inde, une passion dévorante pour Isabelle Adjani, des années de bourlinguer entre Grenoble et la Corse, en passant par le Chili quand même, le vol de son appareil photo et la mort atroce d'un hamster et une violente interruption de son travail par... et ici la chroniqueuse sèche, car le reste est sous le cadre de la fenêtre de mon ordi, impossible à faire monter. L'énigme reste donc irrésolu!

Côté accomplissements de ce brave garçon: deux fils (mais pas de femme??) et plusieurs expositions dont la prochaine chez nous à Marseille, aux Variétés.

Une coupe de champagne à la main et requinqué grâce à des spécialités japonaises, vous pourrez admirer "Ailleurs", exposition d'oeuvres de Cyril Cé en collaboration avec l'association lajoeR. Cette association créée en 2009 par des artistes, journalistes, psychanalystes, designers et autres gens fort compétents souhaite mettre en contact des artistes avec des personnes âgées, précaires ou atteintes de maladies graves comme la démence. La création artistique devra ainsi produire un lien social, aider à l'insertion ou la réinsertion par l'art.

: Cinéma Les Variétés, rue Vincent Scotto, 13001
quand: jeudi 3 février à 19h
exposition jusqu'au 19 février

mardi 18 janvier 2011

HISTOIRES DU BLED

Qu'est-ce qu'un bled aujourd'hui? Qu'évoque ce mot? Quelles notions introduit-il? Est-ce que chacun a son bled à lui?

Tout a commencé il y a 14 ans lors d'une Fête de la Transhumance dans la Drôme. Comme à chaque édition de cette fête un pays était invité à présenter entre autres de l'artisanat local. En 1997 ce fut le tour des quelques habitantes de Bou Saad, petit village du sud tunisien, connu pour ses tissages. Tissage de tapis - tissage de liens d'amitié.

Samuel Keller, photographe et Michaël Zeidler, cinéaste, retournent plusieurs fois à Bou Saad et commencent à documenter la vie quotidienne de ce village et de ses habitants.

Images et récits donnent corps à ce "bled", territoire d'origine ou d'appartenance, village d'enfance ou de vacances, lieu intime, protégé, fantasmé, rejeté...

L'exposition "Un lieu, des liens" retrace un voyage guidé par les histoires qui lient l'homme à son lieu d'origine, à son "bled" à lui. Ce voyage sensible et attachant débute à Bou Saad mais nous emmène à travers des images et des témoignages vers des souvenirs où chacun trouvera un peu de soi-même.

Artistes photographes, plasticiens, vidéastes, dessinateurs, mais aussi historiens, sociologues, linguistes et autres scientifiques donnent leur interprétation du "bled" dans toute sa complexité.

: "Un lieu, des liens...", ADB Gaston Deferre, 18-20 rue Mirès, 13003
quand: du 21 janvier au 16 avril, du lundi au samedi de 10h à 18h
Visites commentées (gratuites): tous les samedis à 15h, renseignements au 04.91.08.61.00

vernissage, jeudi 20 janvier à 18h30

Le programme complète des événements autour de l'expo sur le site de la bibliothèque


L'invitation, la brochure et le dépliant ont été dessinés par Zeina Abirached, auteur de la très belle et émouvante BD (ou roman graphique) "Le jeu des Hirondelles. Mourir, partir, revenir" (éd. L'Association)

lundi 29 novembre 2010

IL FAUT ÊTRE ÉMU...

"Je n'aime pas les choses très éclatantes mais plutôt la sobriété... Il ne s'agit pas d'aimer bien mais il faut être ému..." ce sont les mots de Sabine Weiss, photographe d'origine suisse exposée actuellement à Marseille.

Née en 1924 sur les rives du lac Léman, elle a acheté son premier appareil photo à 12 ans en cassant sa tirelire. Soutenue par sa famille elle a pu suivre une formation à Genève avant d'ouvrir son propre atelier à Paris où elle s'installe définitivement à partir de 1946. Elle y travaille avec Willy Maywald, photographe allemand et amoureux fou de Paris (malgré un internement au camp de Montargis pendant la guerre) avec qui elle a "compris l'importance de la lumière naturelle (...) comme source d'émotion". En passionnée de musique, Sabine Weiss pointe son objectif sur Igor Stravinskij, Benjamin Britten ou encore Pablo Casals et Stan Getz. Mais aussi d'autres artistes trouveront leur place dans sa galerie de portraits: Giacometti, Rauschenberg, Scott Fitzgerald... La jeune femme collabore avec plusieurs revues françaises et internationales très connues - Vogue, Time, Newsweek, Match etc. - et parcourt le monde en tant que photojournaliste. Elle revendique d'ailleurs de ne pas être considérée comme artiste mais comme témoin: "Je témoignais, je pensais qu'une photo forte devait nous raconter une particularité de la condition humaine. J'ai toujours senti le besoin de dénoncer avec mes photos, les injustices que l'on rencontre. (...) Mes photos expriment un certain amour que j'ai pour la vie".

Mariée au peintre américain Hugo Weiss, Sabine est l'amie de bon nombre de personnalités du milieu artistique et son oeuvre se trouve dans des collections prestigieuses du monde entier. Pourtant malgré son statut incontesté parmi collectionneurs et photographes, malgré une bonne quinzaine de publications et de nombreuses expositions, cette femme discrète reste peu connue du grand public. L'exposition marseillaise est donc l'occasion de combler cette lacune et de découvrir l'oeuvre d'une grande photographe de notre temps!

: Galerie Detaille, 5-7 rue Marius Jauffret, 13008
quand: jusqu'au 29 janvier 2011


100 photos de Sabine Weiss

lundi 25 octobre 2010

VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS

Cela semble peut-être un chouillard trop profond, mais les images que les photographes et cinéastes sous marins proposeront lors du 2e festival mondial de l'image sous-marine sont sans doute assez spectaculaires.

On pourra y voir des films sur les fouilles archéologiques en Tunisie en 1908, notamment le travail des scaphandriers à cette époque, ou voir plonger Frédéric Buyle, ancien champion du monde en apnée, avec des requins blancs au Mexique mais aussi un documentaire sur la nouvelle tendance en Russie de l'accouchement dans l'eau ou la recherche des crocodiles du Nil dans le delta de l'Okavengo... 1000 participants, 58 pays représentés entre l'Afrique du Sud et le Vietnam, 169 films et plusieurs centaines de photos attendent les amateurs des fonds marins.

Un des temps forts sera la projection du ballet nocturne des raies Manta, filmé par René Heuzey aux Maledives. La voix cristalline de Yukimi Yamamoto et la guitare de Pedro Aledo, membres de l'association Whale Whisperers et musiciens de renom, accompagneront live sur scène les images.

: Palais du Pharo
quand: du 27 au 31 octobre
Pour connaitre le programme complet et les tarifs; cliquez ici


Photos: E. Acevedo, N. Kortler, B. Balnis, M. Braunstein, S. Portelli, C. Villoch

dimanche 23 mai 2010

IMAGES D'UN DÉSASTRE PRESQUE OUBLIÉ...

La guerre en Tchétchénie, les horreurs que la population civile a enduré à Grozny - tout cela nous semble déjà loin. Ce n'est que rarement que l'on entend encore parler de cette région, et si c'est le cas c'est à l'occasion de terroristes tchétchènes qui sèment la panique en Russie.... On ne sait que peu se que se passe aujourd'hui dans ce coin du monde présidé par Ramzan Kadyrov, mis en place par Poutine en 2007. La guerre est officiellement terminée depuis "longtemps" et les autorités locales ne parlent que de "quelques individus qui courent encore dans les montages, l'arme à la main"... Selon les organisations humanitaires en place la situation n'est pas aussi pacifique. Des jeunes gens rejoignent régulièrement le maquis, moins par idéologie ou fanatisme que pour les raisons d'une sorte de "vendetta", pour venger des proches victimes de persécutions. A ce phénomène s'ajoute un taux de chômage qui touche 70% de la population....

Photo E. Bouvet

Pourquoi vous parler de la Tchétchénie ici? L'occasion est le vernissage de "Quelque part au-dessus de Grozny" chez Camayeux, l'oeuvre du photographe Eric Bouvet, qui s'est rendu en 2000 - incognito - à Grozny. Avec l'aide de trois officiers russes qui ont accepté son travail en tant que témoin qui veut observer sans juger, il a pu prendre des photos pendant les deux mois de son séjour. Eric Bouvet raconte la vision apocalyptique de Grozny qui a mis à mal même cet homme pourtant habitué à la violence et à la destruction lors de ses reportages dans des pays en guerre et son parti pris de témoigner de la folie humaine et de poser ainsi au spectateur la question sur le sens de la vie et de la mort.

: Galerie Camayeux, les Tilleuls (bât.20), 55 av. de Valdonne, 13013, 09.71.35.24.69
quand: exposition jusqu'au 8 juillet, vernissage jeudi 27 mai à 18h30 (en présence de l'artiste)

dimanche 2 mai 2010

DE FUITE EN QUÊTE

Il est né à Metz, fait des études de médecine à Strasbourg et l'Ecole de Haute Montagne à Chamonix. Il fait sa carrière dans le domaine médicale mais s'enfuit de la vie professionnelle toute tracée par des voyages de longue durée - une année dans le Sahara, plusieurs mois chez des bédouins du Sinaï, trois ans en Galilée, un été sur un chalutier à Santander...

C'est au cours du voyage dans le Sahara que Michel Kirch commence une nouvelle carrière qui s'ajoute à ce parcours atypique. Les photos qu'il a pris dans le désert trouvent tout de suite un lieu d'exposition. "Jeux de sables" est montré à l'Espace Canon et inaugure une série qui compte aujourd'hui plus de 35 expositions, dont 15 personnelles, ainsi que plusieurs livres! Ses oeuvres se trouvent dans des collections prestigieuses en France et dans le monde entier. Il y a deux ans Michel Klein a décidé de ne se concentrer désormais que sur sa vie artistique.

Les photos de Michel Klein sont poétiques, elles se situent entre la réalité et le rêve. "J'ai toujours cru a la possibilité d'un mystère sous-jacent qui rendraient dérisoires ou du moins relatives, les pesanteurs du quotidien. de fuite au début, ce processus s'est transformé en quête. Il ne s'agissait plus de s'éloigner, mais au contraire de se rapprocher... Cet affut est ma respiration."

La galerie Fabrik 89 montre "TransPhotographies" de cet artiste fascinant jusqu'en juin.

: Fabrik89, 89 rue Sainte, 13007, 04.91.55.58.29
quand: du 6 mai au 26 juin, vernissage jeudi le 6 mai à partir de 18h
Horaires: du mardi au samedi de 14h à 19h (ou sur rendez-vous)

mercredi 14 avril 2010

LES MURS DE MARSEILLE

Amit est Israélien. Amit est informaticien, consultant, webdesigner, designer tout court. Amit vit à Marseille. Mais Amit a surtout un appareil de photo et le regard d'un artiste.

En sillonnant la ville il enchante surtout ses amis sur facebook de ses images qui capturent différentes facettes de la vie phocéenne qu'il s'agit de jolies jambes ou fesses, de gens qui vivent dans la misère de la rue, d'originaux de toute sorte, de gabians ou de chats, de portes ou de couleurs. Un de ses grands thèmes sont les graffiti qui peuvent être de véritables oeuvres d'art.

Amit a rassemblé une sélection de "Drawing on walls" et en a fait un livre digital que l'on peut acheter et télécharger sur internet ou acheter sous forme d'un CD (pour PC uniquement). C'est une balade unique dans son genre pour parcourir cette galerie au ciel ouvert et se régaler de quelques 300 images murales.


Alors, suivez vous guides Amit et Inbal!


P.S. Suggestion aux amis qui ont un lieu d'exposition: un accrochage des photos d'Amit (amit@amitm.com)!

dimanche 11 avril 2010

PAPA, MAMAN ET MOI

Moi, c'est Louna. Mon papa c'est Xavier et il fait des photos. Il va au mariages et aux galas, il assiste aux séminaires et aux rallyes il connait plein, plein du monde et parfois il part même en voyage pour faire des images!

Ma maman, elle s'appelle Frédérique et elle vient de Paris (c'est là haut où il fait toujours gris et pleut beaucoup). Un jour, elle s'est dit qu'elle ne veut plus faire de la publicité et des maquettes et des trucs comme ça mais elle aussi elle aussi veut faire des photos. C'était aussi à cause de papa. Et à cause de moi, je crois! Et donc, maman et papa ont créé "Moment Photo". Et là maman elle photographie des bébés, - même des bébés qui ne sont pas encore nés! - et des enfants (comme moi!), et des papas et des mamans avec leurs enfants, ou avec leur chat, parce que nous on a un chat, Ronronette. Elle est un peu vieille, beaucoup plus vieille que moi et elle ne prend pas des photos. Enfin pas encore...


Ma maman elle dit que des gens ils prennent beaucoup de photos. Tout le temps ils sont là avec leur appareil digital et il y a même des gens qui utilisent leur téléphone! Mais souvent ce n'est pas très bien ce qu'ils font. Ou ils ont tellement, tellement de photos qu'ils mettent sur leur ordinateur et ensuite ils ne trouvent plus rien... Et en plus c'est très, très difficile de se prendre en photo soi même avec son bébé, le bébé né et le bébé pas né! Alors ma maman elle propose de prendre les photos, elle. Mais pas comme ça quand on doit rester sans bouger et attendre le petit oiseau ou des trucs comme ça, non, elle veut que les enfants bougent et font des grimasses ou qu'ils rigolent avec leur papa à eux ou qu'ils tirent un peu la queue de leur chat, mais ça doit être leur chat car la mienne je ne laissera pas faire!! Ma maman elle prend des photos des enfants même quand ils boudent et elle dit que cela n'est pas grave car ça peut être mignon un enfant qui boude, mais elle le dit pour les autres car quand moi je boude elle ne me trouve pas si mignonne et c'est pas juste...

Ma maman a un site et un blog pour montrer son travail et raconter comment ça marche, mon papa aussi il a le sien, son site et son blog, Ronronette et moi on n'a rien et c'est pas juste non plus et c'est pour ça que je dois tout raconter au "Chat" (mais je ne lui donne pas ma langue!!)

Contact: "Moment Photo", Frédérique Mondoloni, contact@moment-photo.fr ou 06.26.34.91.82

mercredi 31 mars 2010

QUAND LA PHOTO DEVIENT OEUVRE D'ART

C'est dans les années 1980 que la photo commence à être considéré en France comme une oeuvre d'art et non plus uniquement comme outil documentaire. Ce basculement s'est accompagné de plusieurs expositions, par la publication de revues théoriques et l'apparition de galeries spécialisées tout comme la création de l'Ecole nationale de la Photographie ou de départements au sein des universités.

graph

Les oeuvres de neuf artistes choisis avec la complicité des Ateliers de l'Image dans les collections du FRAC et du mac, représentatifs de cette époque, seront à l'honneur de l'exposition "Années 1980 - Un parcours photographique" qui ouvre ses portes demain au musée d'Art Contemporain de Marseille (mac).

On y trouve Dieter Appelt (né en 1935 près de Leipzig) dont les images tourmentées de son propre corps dépassent l'autoportrait pour s'inscrire dans le mouvement du body art, influencé entre autres par les actionnistes viennois.
Günther Förg (1952) lui aussi allemand, né en Bavière, capture l'architecture (par exemple la Cité radieuse), en noir et blanc, sans enjoliver quoi que ce soit. C'est un regard quasiment clinique qu'il pose sur les lignes pures et géométriques des bâtiments dans un formalisme assumé.

Le Français Jean-Marc Bustamante (né en 1952 à Toulouse) s'inscrit dans un échange constant entre la photo, la sculpture et la peinture. Il appelle d'ailleurs ses grandes photographies couleurs de paysages et friches dans les banlieues de grades villes "Tableaux".
Jean-Luc Moulène a commencé sa carrière comme photographe de mariages et pour la communication industrielle, loin alors de toute réflexion sur l'art. Mais ce parcours a permis un ancrage social et politique et un désir de partager ses images avec le spectateur.
Patrick Tosani (1954), autre Français de la sélection, a aussi choisi le fragment. Objets du quotidien, cuillères, talons, glaçons... ou parties du corps humains pris de front, net et précis, sont le sujet de ses photos pour "interroger la force de l'image".

Le corps, nu et vieillissant, est un thème de prédilection de John Coplans (1920-2003). En noir et blanc, cru et sans indulgence il découpe ses autoportraits pour ne montrer que des mains ridées, des pieds, son torse qui deviennent presque abstraits...
Craigie Horsfield, artiste britannique, utilise la photographie "comme un moyen pour aborder la séparation entre le monde de la fiction et le monde de l'expérience". Au cours de sa carrière il a abandonné la photographie comme seul moyen pour l'intégrer dans une approche plus globale mêlant cinéma et vidéo, théâtre et danse, musique et architecture, installations et propositions urbaines.

William Wegman (1943) né dans le Massachusetts est "un artiste qui s'amuse". L'objet de ses oeuvres est - son chien, appelé Man Ray. "Abordé au début comme un jeu sur les postures et les expressions anthropomorphes (...)" Wegman s'amuse à mettre en scène son chien dans la manière de peintres de toutes époques.

Enfin les photographies de Suzanne Lafont font penser à des images d'un film qui se déroule sous nos yeux. La série "Bruit", exposée ici, "puise son rythme et son esthétisme autant dans le cinéma russe que dans le modernisme allemand. (Elle) a toujours utilisé la photographie pour convoquer le réel, et non pour le décrire, le contempler ou l'analyser".

: Musée d'Art contemporain, 69 av. de Haifa, 13008
quand: du 1er avril au 23 mai, tlj de 10h à 17h (fermé lundi et jours fériés)

lundi 15 février 2010

LES MARCHANDS ONT CANONISÉS / CE ROMANTIQUE SI JEUNE ENCORE / QUI LES IGNORE....

(extrait de "La Mort du Che" de Bernard Lavilliers)

Che Guevara, 5 mars 1960, photo d'Alberto Korda.

Rarement une photo a connu une telle célébrité que celle de Ernesto "Che" Guevara prise en mars 1960 par Alberto Korda. "Je me trouvais à quelque huit, dix mètres de la tribune où Fidel pronoçait un discours (...) lorsque je vis le Che s'approcher de la balustrade (...) Il a une expression farouche (...) j'ai eu presque peur en voyant la rage qu'il exprimait." racontait ce photographe qui n'a jamais reçu aucune redevance pour cette image...

C'est pourtant cette photo qui s'est vendue à un million d'exemplaires dans les six mois après la mort du Che en 1967, imprimée par l'éditeur italien Feltrinelli et est devenue un des emblèmes phares des manifestations des étudiants en Mai 1968. Depuis la photo, surtout dans sa version de graphique monochrome, se trouve sur tee-shirts, posters, tasses de café, casquettes, draps de bain, besaces et autres objets de consommation, comme vous pouvez voir par exemple sur "The Che Store"....

T-Shirt - Men's S/S, White - Black Wings Wallet - Black - Leather Trifold, Chain and Che On Red Star

Dans le cadre du festival "Arte Cubano" qui a lieu à Aix, Marseille, Gardanne et Salon-de-Provence, Patrick Talbot, directeur de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, Patric Clanet, secrétaire générale de l'ENSP et le critique d'art Daniel Bégard discuteront sur la "Puissance symbolique d'une photo: le Che de la réalité au mythe".

: Auditorium de la Bibliothèque de l'Alcazar, 58 cours Belsunce, 13001
quand: mardi 23 février à 18h
Entrée libre

mercredi 13 janvier 2010

LA CHAMBRE D'ECHOS

Elle capte dans ses photos délicates et poétiques l'écho de ceux qui sont déjà partis, le reflet de leurs passages, le sillage des absences...

"Diaphanes" est le titre d'une série de développements photographiques en noir et blanc sur différents supports en verre. Le procédé utilisé renvoie aux daguerréotypes et ambrotypes du 19e siècle. La fragilité du verre, associée à l'imperfection de l'émulsion photosensible donnent un caractère aléatoire aux images qui changent en fonction de l'angle de vision. Ce procédé produit des oeuvres intimes et déroutantes, jouant avec les ombres et les transparences. "Souvenirs fragiles de nos apparitions" est le titre de l'exposition que l'espace Culture consacre à Judith Lorach.

« Dans les coulisses de la Fiesta des Suds »  Drichos [photographie]

Judith Lorach, née en 1977, est diplômée de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Bourges. Hormis son travail de plasticienne et photographe, cette jeune artiste ajoute d'autres cordes à son arc (et ce n'est pas uniquement une façon de parler!): elle est également une musicienne et chanteuse confirmée, distinguée par des prix de chant, de piano et de musique de chambre. Judith Lorach est à l'origine d'un groupe de musique kurde où elle chante un répertoire traditionnel ce qui ne l'empêche pas de collaborer avec Chlorine free, groupe funk, nu-jazz, électronique (selon leur site)...

: Espace Culture, 42 La Canebière, 13001
quand: exposition du 15 janvier au 9 février, vernissage vendredi le 15 janvier à 18h

mercredi 11 novembre 2009

LES HOMMES CONSTRUISENT TROP DE MURS ET PAS ASSEZ DE PONTS

(Isaac Newton)



Il y a vingt ans un mur est tombé, c'était en 1989 à Berlin. En 2009 huit murs restent à démolir:

- la barrière entre le Mexique et les Etats Unis: début de la construction: 1994, longueur: 1.200 km, matériau: grillages, tôle ondulée, barbelés;
- les barrières de Melilla à Ceuta: construites en 1995, longueur: 12 km + 8 km, matériau: grillages, barbelés;
- la barrière électrifiée au Cachemire: construite entre 2003 et 2003, longueur: 550 km, matériau: grillage électrifié, barbelé;
- la ligne verte à Chypre: construite entre 1964 et 1974, longueur: environ 180 km, matériau: barbelés, immeubles, sacs de sable, bidons;
- le mur entre Israël et la Palestine: en construction depuis 2002, longueur: 408 km (prévue: 790 km), matériau: béton, barrière électronique, barbelés;
- le Berm du Sahara Occidental: construit entre 1980 et 1986, longueur: 2000 km, matériaux: remblais de sable, champs de mines, barbelés;
- la zone démilitarisée entre les deux Corée: construite en 1953, longueur: 241 km, matériaux: barbelés, grillages;
- les "Peacelines" de Belfast: construit en 1969, longueur: environ 15 km, matériaux: grillage, béton;

Tous ces murs sont des signes tangibles de tensions et de conflits inextricables. "Chaque mur est l'échec du politique. On érige un mur parce qu'on n'a pas trouvé d'autre solution. (Mais) un mur est contre productif sur le long terme", constate Alexandra Novosseloff, chercheur en sciences politiques et engagée auprès des Nations Unis pour le maintien de la paix, dans un entretien pour "El Watan".

Au gré d'un périple qui les a mené de Tijuana à Belfast, du Cachemire à Chypre, cette femme spécialiste de questions stratégiques et de la gestion de conflits et Frank Neisse, conseiller politique au Kosovo, ont photographié ces "murs de la honte". Une exposition de ce récit documentaire, inédit et insolite mais tellement désolant, est présentée simultanément dans le hall de l'ambassade de la France à Berlin et à la Cité du Livre à Aix-en-Provence.

: Cité du livre, rue Lacarrière, Aix-en-Provence
quand: jusqu'au 28 novembre, du mardi au samedi de 10h à 18h
Entrée libre

(JPEG) Alexandra Novosseloff & Frank Neisse, Des murs entre les hommes. La Documentation Française, 2007

mardi 3 novembre 2009

UN PHOTOGRAPHE DE CIRCONSTANCE

C'est un jeune philosophe, nommé Pierre Bourdieu, qui se trouve entre 1958 et 1962 dans une Algérie secouée par la révolte anticolonialiste. Marqué par ce qu'il voit et poussé par la volonté d'en savoir plus, il découvre sa vocation de sociologue. La photographie lui sert comme support à ses recherches qui le mènent d'Alger en Kabylie à travers un pays en pleine mutation. Les images qu'il a récolté dans ces années témoignent aujourd'hui de son regard curieux et perspicace et représentent un témoignage inestimable et touchant.

Pierre Bourdieu a donné tout son archive photographique de cette époque à l'association autrichienne "Camera Austria" avec le souhait de rendre publique et accessible ces fruits de son travail sur le terrain.

Dans le cadre de la 16e édition des rencontres d'Averroes et de la 4e édition des Rencontres à l'Echelle les photographies de Pierre Bourdieu seront exposées jusqu'au 6 décembre au MuCEM.


Cette exposition sera probablement aussi une dernière occasion de se rendre au MuCEM avant son ouverture définitive en 2013 car les travaux de restauration de la partie Fort Saint Jean et de construction sur le J4 devront - enfin!- démarrer.

Pendant l'exposition deux tables rondes sont organisées: vendredi 13 novembre à 16h "Pierre Bourdieu, une pratique de la photographie" (en présence de Christine Frisinghelli et en partenariat avec l'Ecole Nationale Supérieure de la pPhotographie d'Arles) et samedi 21 novembre à 15h "Algérie 60: Histoire, Mémoire" (en présence de Franz Schultheis de la Fondation Pierre Bourdieu, en partenariat avec l'ACSE).

: MuCEM, Espace Georges Henri Rivière, accès, par la tour d'Assaut sur le J4
quand: exposition du 5 novembre au 6 décembre du mercredi au dimanche de 13h à 18h (entrée libre)
vernissage, mercredi 4 novembre à 18h

lundi 21 septembre 2009

LES MERCREDIS DE ZOÉ

Ce n'est pas une galerie comme les autres mais un lieu destiné à tisser des liens entre artistes et visiteurs, à créer des complicités, à échanger des expériences.

Et des expériences, Zoé Parisot, elle en a... Née en Afrique, elle a été à jamais marquée par la magie des ses pays et se sent redevable à ce continent qui ne connaît que trop souvent pillages et destructions de toutes sortes. Un de ses reportages l'a conduit à Kinshasa en RDC, où elle a photographié les masques et objets du musée ainsi que les cérémonies d'initiation dans la région de Bandundu. Aujourd'hui son travail sur les objets du musée est un témoignage précieux - même pour Interpole - car le musée a été pillé pendant la chute du pouvoir de Mobutu...

Quand la baroudeuse décide de poser son sac, c'est à Marseille où elle vit aujourd'hui. C'est ici qu'elle a créé avec la complicité artistique du peintre et dessinateur Elliot Baldovich une maison d'édition (WPS) et un lieu/galerie pour exposer son travail ainsi que celui d'autres amis artistes.

sercret photographies de Zoé Parisot

Pour aller voir sa dernière exposition "Secret":

: 4 rue de Tilsit, 13006, 04.96.12.46.78
quand: tous les mercredis (et/ou sur rendez-vous)

mercredi 2 septembre 2009

TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR....


... SUR LA CULTURE JUIVE

J'avoue que je ne savais pas, que chaque premier dimanche de septembre est la "Journée Européenne de la Culture juive". Au cours de cette journée on peut apprendre, découvrir et mieux connaître le patrimoine culturel, l'histoire, les traditions et les coutumes juifs.

Cette année c'est le cycle de vie et ses rites de passage qui seront au centre de cette manifestation à Marseille. On apprendra plus sur les rituels liés à la naissance, aux fiançailles ou au mariage, mais aussi sur le choix des prénoms et la transmission intergénérationnelle. La journée se terminera avec une conférence à 18h30 du Grand Rabbin de Marseille, M Ohanna, sur "Les traditions dans les fêtes".

Le Centre Edmond Fleg propose plusieurs conférences lors de cette journée, mais aussi des contes et une exposition de photos "Instants d'éternité, les cérémonies juives".

: Centre Fleg, 4 impasse Dragon, 13006, 04.91.37.42.01
quand: dimanche 6 septembre à partir de 14h
Exposition du 6 septembre au 15 octobre
Entrée libre et gratuite




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