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vendredi 21 octobre 2011

EN ROUTE !

"AncrAges" est une association née de l'intérêt partagé pour le patrimoine lié aux migrations et pour les liens historiques entre la France et ses anciennes colonies. Elle a comme objectif de développer et mutualiser le savoir autour des migrations à travers de réalisations culturelles et artistiques, études et recherches et actions de tout genre comme expositions, colloques, débats, documentaires, projets pédagogiques... L'association oeuvre à ce que la migration et la mixité culturelle soient enfin considérées comme une valeur ajoutée et un défi à créer des modèles nouveaux et innovatifs de la citoyenneté.

Parmi leurs actions sont des balades urbaines qui font découvrir notre ville sous un angle nouveau et souvent peu connu. La prochaine balade parcourra un territoire, le bassin Consolat-Mirabeau, qui était jusqu'au milieu du 19e siècle encore presque rural avant que des usines s'y installent. Des vagues successives d'immigrants - Italiens, Espagnols, Arméniens, Maghrébins - ont trouvé du travail dans les savonneries, tuileries, dans la réparation navale ou dans les huileries et sucreries. En 1926 une première cité d'habitat à loyer modéré permet à certains à trouver un toit digne de ce nom tandis que d'autres continuent à vivre dans des baraquements et cabanes. Ce n'est que dans les années 1950 que le maire de l'époque Gaston Deferre lance un programme d'habitat social de grande ampleur sur les terrains des anciens grands domaines bourgeois. Vingt ans plus tard, dans les années 1970, les usines ferment l'une après l'autre...



Si vous souhaitez à vous joindre à cette balade-conférence animée par Lucienne Brun, auteur de deux ouvrages sur la mémoire ouvrière des quartiers nord, inscrivez vous par téléphone (04.91.48.78.42) ou par mail: ancrages@gmail.com

: Rendez vous à la villa Favorite, 119 chemin de Saint Louis au Rove (bus 36 ou 25, arrêt Cité Saint Louis)
quand: samedi 22 octobre de 10h à 12h
Tarif: 10 €

vendredi 14 octobre 2011

DESSINE MOI UNE SARDINE

En fait, je ne crois pas qu'Aurore vous fasse dessiner une sardine, à moins que vous emmener au Vieux Port quand il y a le marché aux poissons.


Aurore Salomon, artiste plasticienne et dessinatrice formée à Marseille et à Copenhague, a imaginé des cours de dessin originaux, des cours de dessin itinérants. Elle donne chaque samedi rendez-vous à ses élèves quelque part à Marseille. Cela permet d'aborder une variété quasi infinie de sujets: paysages ou architectures, sculptures ou mobilier urbain, passants ou objets du quotidien. On ne sa lasse pas à aborder le modèle vivant, l'espace, le mouvement et d'apprendre la perspective et de découvrir en même temps parcs et jardins, places publiques, plages et autres points de vue

Un mail ou un texto vous informera chaque semaine au plus tard deux jours avant le cours où on se retrouvera muni d'un carnet de croquis (format A3), d'un crayon à papier et/ou d'un stylo et une gomme pour les débutants. Plus tard d'autres matériaux seront suggérés. Pas indispensable mais bien pratique: un tabouret pliable, type tabouret de pêcheur - ce qui nous ramène à la sardine du départ!

Tous les infos se trouvent sur le site d'Aurore.

: cela dépend
quand: tous les samedis de 10h30 à 12h30 (autres horaires possibles)
Tarif: cours d'essai: 5 € / cours à l'unité 20 € / 4 cours consécutifs 60 € (possibilité de tarifs réduits pour étudiants, demandeurs d'emploi...)

mardi 13 septembre 2011

IL N'EST JAMAIS TROP TARD

pour apprendre comment "forcer une porte - échapper à un ours, soigner une gelure, survivre à une avalanche" (1), survivre en tant qu'enseignant, même débutant, à ses élèves (2), si l'on participe à un festival (3) ou si l'on se trouve par malchance en garde à vue (4). On nous apprend ce qu'il faut faire en cas de catastrophe nucléaire (veillez à bien ranger ce manuel, ce ne sera pas le moment de mettre tout sens dessous dessus parce que vous ne vous rappelez plus où vous l'avez mis!) ou pour glander au bureau, si vous vous trouvez un jour dans la situation d'être dictateur (avec conseils ce qu'il faudrait mieux éviter si vous ne souhaitez pas partager le destin de gens moins informés comme par exemple le colonel Kadhafi) où si vous êtes un néocélibataire... A chaque situation donc son manuel pour faire face.

Enfin un nouveau manuel à se procurer de toute urgence si vous êtes Phocéen, néo ou de souche, de passage ou échoués ici. Taratata, voilà, je vous présente "Marseille, Manuel de Survie"!

Un conseil scientifique de la plus haute qualité et compétence, Mrs Jean-Pierre Cassely et Philippe Carrese, nous aideront enfin de nous frayer un chemin dans la jungle du Panier, de ne pas laisser tomber notre grand-mère dans les eaux du Vieux Port, de comprendre comment fonctionne le système mondialement connu de nettoyage des rues, ce que l'on fait si on trouve quelque chose tombée d'un camion ou si l'on n'a pas d'ancêtres corses, comment éviter le Parisien en goguette ou camoufler de son mieux que l'on est un, où trouver la camionnette où officie la vedette incontestée des pizzaioli ou encore découvrir que la grève perlée ne se porte pas autour du cou et ne se transmet pas de mère en fille mais peut-être de père en fils, qui sait?


Voilà donc tout ce que vous avez toujours voulu savoir enfin accessible à tous, au moins à ceux prêts à débourser la modique somme de 9,40 € car sur Amazone on trouve déjà une promo - pourtant le livre ne sort que ce jeudi officiellement - un autre mystère de Marseille?

Si vous souhaitez faire la connaissance des auteurs, et prendre un petit verre pour arroser la bonne nouvelle que notre survie est désormais assurée, ils vous donnent rendez vous

: Sunlight Social Club, 29 rue Boudouresque à Malmousque
quand: jeudi 15 septembre à partir de 18h



(1) Borgenicht, D. et J. Piven, Manuel de survie (1999) / (2) Muller, F. Manuel de survie à l'usage de l'enseignant (2008) / (3) sur "rebellyon.info" / (4) sur le site "ifeelgood.be"

mercredi 27 avril 2011

SUIVEZ LE GUIDE

Il a bien être édité à Paris, "Le guide du promeneur de Marseille" est un vrai marseillais. Je ne parle pas de son thème mais de ses auteurs: François Thomazeau, journaliste et écrivain, est certes né à Lille mais considéré, avec Jean-Claude Izzo et Philippe Carrèse comme un des pionniers du "polar marseillais" depuis les années 1990 et est un des fondateurs de "L'Ecailler du Sud" (aujourd'hui "L'Ecailler", tout court). Les photographies qui accompagnent les textes de François Thomazeau ont été prises par Sylvain Ageorges, né à Marseille mais installé depuis 1989 à Paris (comment a-t-il pu??).

Le guide propose 17 itinéraires du panier à l'Estaque, des calanques de Marseilleveyre à Sainte Marthe, des traverses du Roucas Blanc à la Canebière. Même les Marseillais pure jus découvriront certainement des choses qu'ils n'ont jamais remarqués auparavant: bastides somptueuses et jardins cachés, vestiges antiques et pagode bouddhiste, char d'assaut de la Seconde Guerre Mondiale et oppidum gaulois, villa mauresque et télescope géant....

Profitez donc de la douceur de ce début d'été pour arpenter notre ville ou la faire découvrir aux amis en visite!

Si vous voulez donner encore plus d'informations indispensables aux amis, deux possibilités - qui ne s'excluent pas du tout mutuellement:
1. conseillez leur de consulter Le Chat (eh oui, un peu d'autopromotion ne fait pas du mal, non?)
2. conseillez leur d'acheter le guide "anti-crise", publié par le même éditeur (Editions Les Beaux Jours), "Week-end pas cher Marseille"

- François Thomazeau (textes), Sylvain Ageorges (photos): Le guide du promeneur de Marseille. 17 itinéraires de charme par rues, chemins et traverses. 256 pages et 450 photos, 19 €

- Valérie Smadja: Week-end pas cher Marseille. 160 pages, 8 €


Les Editions les Beaux Jours ont d'ailleurs publié plusieurs autres livres sur Marseille: Marseille autour du Vieux Port / Marseille pour les minots / Marseille (vraiment) pas cher / Marseille insolite / Plages et calanques de Marseille / Retour à Marseille / Les meilleurs restos à Marseille

vendredi 11 février 2011

MARSEILLE, CAPITALE DE LA HONTE

L'APF (Association des Paralysés de France) vient de publier son dernier baromètre de l'accessibilité. Cet outil permet - en vue des directives européennes qui rentrent en vigueur en 2015 - l'avancement de la mise en accessibilité et les travaux d'aménagement accomplis par les communes de France chaque année.

Su cette liste Marseille occupe la honteuse 95e place sur 96 communes évaluées, en plus elle est en chute libre depuis 2009 ou elle était encore à la - peu glorieuse - place 79. Une régression donc et aucun avancement ou plutôt une stagnation tandis que d'autres villes ont fait des efforts considérables. Selon ce baromètre, Nantes a pu garder sa 1ère place ainsi que Grenoble qui arrive en deuxième position mais il faut tirer des leçons de l'avancement de Montpellier qui était en 2009 sur la 57e place et se trouve en 2010 propulsée sur la 11e ou de Toulon qui a pu grimper du 72e rang au 27e!

Si l'on regarde les détails, Marseille a été notée 5 sur 21 pour le cadre de vie adapté aux handicapés, 2,4 sur 20 pour l'accessibilité des équipements municipaux, 12 sur 21 sur la volonté des politiques locaux à s'engager pour une amélioration de la situation et 6,3 sur 20 dans le classement global... Sans commentaires!

Continuons parler handicap mais cette fois-ci d'une initiative réjouissante - pas du tout marseillaise mais bourguignonne. A Talant, près de Dijon, se trouve une petite maison d'édition, "Les doigts qui rêvent", spécialisée dans l'édition de livres tactiles pour enfants aveugles ou mal voyants. Ces livres écrits en braille sont pourvues d'illustrations que l'on peut toucher, mais aussi des albums à colorier ou des supports pédagogiques. Jetez un coup d'oeil -vous qui êtes voyants! - sur leur site et régalez vous en regardant les adorables illustrations, gaies et pleines d'humour!


On peut évidemment commander les livres, mais aussi adhérer à l'association ou faire un don pour soutenir leurs initiatives!!!

mercredi 19 janvier 2011

VISITE DE CHANTIER

Jean-Marc Huygen, prof d'architecture, Jean-Luc Brisson, artiste et directeur du département arts plastiques de l'Ecole Nationale Supérieure de Versailles, Patrick Bouchain, architecte, et leurs étudiants invitent à une visite commentée d'un projet artistique, écologique et social.

Le "Village de Ville" est un espace évolutif (jusqu'en 2013), construit à partir des déchets produits par la Friche de la Belle de Mai et du quartier avoisinant. 200 étudiants ont pu profiter d'une résidence d'une dizaine de jours pour élaborer avec l'équipe ce projet "laboratoire" original.


C'est aussi un projet ambitieux par sa mise en réseau de plusieurs institutions prestigieuses, dont les Écoles nationales supérieures d'architecture de Marseille et de Grenoble, l'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles (design textile), l'École nationale supérieure du paysage de Versailles-Marseille, l'École supérieure des Beaux-arts de Marseille (design) et l'Université Joseph Fourier de Grenoble (UFR de Mécanique) et - last but not least - le Système Friche Théâtre.

Après la visite une soupe d'hiver est proposée et donnera l'occasion d'échanges avec les participants et initiateurs du "Village de Ville".

: Accueil et départ depuis le Hall de la Cartonnerie, Friche de la Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003
quand: vendredi 21 janvier à partir de 17h
renseignements: Yann Lorteau, 06.26.75.21.92

jeudi 6 janvier 2011

LA MARCHE COMME RÉAPPROPRIATION DE L'ESPACE URBAIN

Réfléchir sur l'espace urbain, sur la ville tout court, explorer quartiers, friches ou zones aux marges... Depuis les années 1990 le groupe "Stalker" traverse les terrains vagues de Rome pour observer les phénomènes de mutation et d'abandon. A Marseille c'est le photographe Laurent Malone qui prolonge ces actions entre civisme et art.

En collaboration avec le MuCEM il a organisé plusieurs marches urbaines il y a quelques années mais ces projets continuent. Laurent Malone et son atelier ne se contentent pas à arpente la ville au long et au large mais il tisse des réseaux de collaboration pour partager avec autres artistes, urbanistes, architectes ou designers les réflexions sur les mutations urbaines. La création de l'osservatorionomade-marseille est fruit et en même temps outil des ces explorations.

Le 4 décembre un groupe de marcheurs citadins, guidé par le chien Sunny Boy, est parti du quartier du Merlan pour arriver à la Fouragère. La suite aura lieu le 15 janvier en compagnie de l'association "Rives & cultures" qui oeuvre à la valorisation culturelle des rives de l'Huveaune, en traversant les Caillols, la Valentine, les Accates et Saint Menet. Un parcours qui fera découvrir des zones très différentes: zones encore rurales, zones industrielles, quartiers pavillonnaires, friches ou zones commerciales.


Alors si vous êtes curieux de voir une Marseille en dehors des parcours touristiques et certainement aussi en dehors de vos itinéraires habituelles, préparez vos chaussures de marche et en route...!

: rendez-vous au Métro Fourragère (terminus ligne 1)
quand: samedi 15 janvier à 10h
Dejeuner prévu dans une pizzéria
Pour plus d'informations (ou pour rejoindre le groupe en cours de route): 06.24.25.75.01
osservatorionomademarseille@gmail.com

lundi 20 décembre 2010

ENGUIRLANDER

Merci à la Mairie (la "grande" et celles des secteurs) de décorer rues et placettes de loupiotes multicolores, de nous souhaiter "Bonnes Fêtes" encore et encore, de nous inonder, grâce à des hauts parleurs crachotants, de radio NRJ ou Nostalgie avec toutes les pubs et jingles débilitants : malgré tous ces efforts Le Chat décerne à Marseille le label "Cradopole 2010"! Et elle a à craindre dégun pour lui disputer ce triste palmarès - même à Naples il y a moins de chiens....

Car lumières clignotantes et sapins couverts de fausse neige, banderoles et illuminations ne peuvent pas cacher l'incroyable insalubrité de ette ville - que j'aime pourtant...

On ne peut pas admirer les vitrines décorées avec plus ou moins de goût car à chaque pas il faut faire attention de ne pas glisser sur une des innombrables crottes qui transforment chaque trottoir en crottoir. A cela s'ajoutent les tas d'ordures autour des poubelles, dans les caniveaux ou dans les bacs à fleurs et les voitures garées par des types qui sont soit débiles car ils n'arrivent pas à distinguer un trottoir de la chaussée soit aveugle soit d'un incivisme criant et donc dans les trois cas plutôt inadaptés à piloter le moindre engin à moteur et à vivre dans une ville.


Et qu'est-ce que fait la police de propreté louée par les politiciens comme l'arme fatale à la saleté?? On les voit de temps à temps déambuler en petit groupe ou en train de expliquer gentiment aux commerçants des rues Paradis et St.Fé de plier leurs cartons. Que l'on arrête enfin avec cette farce! Un avertissement la première fois, suivi pour une deuxième infraction d'une amende substantielle réglera assez vite ce problème ci. Comment arrive-t-on dans d'autres villes?? Et que l'on ne me vient pas avec ces phrases à la noix "c'est latin", "c'est méridionale" et j'en passe. C'est tout simplement une gestion lamentable de l'espace public.

Et si à partir de 2011 on forcerait ces chers élu(e)s de parcourir la ville à pied ou de prendre les transports en commun au lieu de se faire transporter par chauffeur dans leurs petites bulles climatisées? Cela ferait des économies, ce serait bon pour l'environnement et donnerait l'exemple et ils se rendraient compte dans quelle porcherie leurs administrés sont obligés d'évoluer...

samedi 9 octobre 2010

OU POUSSENT CAROTTES ET ROSES...

C'est le regard de trois gars, Vincent le rêveur, Jean-Luc le fixeur et Olivier le trouveur sur un bout de verdure dans le 11e arrondissement, à la Pomme, caché entre autoroutes et voies ferrées.

Les jardins Coder, nommés ainsi d'après l'entreprise Coder, constructeur de trains et de wagons, qui a fermé ses portes en 1974, ont su sauvegarder depuis l'esprit de partage et de bonheur. Ce sont des jardins ouvriers, avec leurs cabanons de bric et de broc, où les "petits" gens s'y retrouvent le soir ou le week-end pour bêcher et semer, planter et récolter, se reposer et rigoler ensemble.

Label Marseille et en train de sortir le livre "Jardin ouvriers, jardins enchantés" où Olivier Emran (idée originale et textes), Jean-Luc Abraini (photos) et Vincent Bourgeau (illustrations) racontent chacun à sa manière la magie de ces jardins urbains, concept qui d'ailleurs revient en force. Vous pouvez déjà souscrire et ainsi soutenir l'association Label Marseille et aussi assister au lancement officiel du livre (prévu pour novembre).

Pour cela il suffit d'écrire à l'Association Label Marseille, 10 rue des Tyrans 13007 Marseille ou leur téléphoner au 04.91.55.63.34, leur envoyer un mail: labelmarseille@gmail.com, ou encore devenir leur ami sur Facebook ("Jardins ouvriers, jardins enchantés"). Prix: 25 €

P.S. Et si l'on ferait des jardins collectifs sur la plage du Refuge (et la friche en dessous) au lieu de la laisser aux voitures et aux crottes des chiens?!

mercredi 6 octobre 2010

ZARAFA III ET SON GIRAFON

Tel un phénix de ses cendres, Zarafa, la girafe inventée par Jean Michel Rubion et l'Art Book Collectif et stupidement incinérée par quelques brutes de "supporteurs" de foot en mai dernier, renaîtra sur la place Léon Blum.

Cette sympathique bestiole, cette fois-ci construite en acier, accompagnée de son petiot nommé Marcel Zarafon, est un clin d'oeil à la première girafe que l'Europe a vu en 1826 quand cet animal est arrivé à Marseille pour prendre ensuite à pied la route vers Paris et le Jardin du Roi. On peut d'ailleurs toujours voir sa dépouille empaillée au Musée d'Histoire Naturelle de la Rochelle.

Marseille n'était pas seulement l'endroit où une girafe a pour la première fois frôlé le sol de l'Europe mais on a ici également vu débarquer en 1516 le premier rhinocéros. Celui-ci fut un cadeau du Roi Manuel Ier de Portugal pour le pape Léon X. L'animal cornu pouvait se reposer du stressant voyage en bateau pendant quelques semaines sur l'ilot d'If avant de continuer son périple maritime qui fut malheureusement mortel pour la pauvre bête suite au naufrage de son navire de transport...

Peut-être verra-t-on donc un jour Rhino I tenir compagnie à Zarafa III !

L'inauguration Zarafa et Marcel Zerafon (qui est un borne de livre-échange) aura lieu en présence de personnalités du monde politique, économique et culturel et de tous ceux et celles qui se sont engagés pour cette renaissance. Venez nombreux munis de vos livres à libérer!

: Place Léon Blum, parvis de la Mairie du 1er et 7ème arrondissement
quand: jeudi 7 octobre à 11h

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samedi 24 avril 2010

LA GIRAFE ET AUTRES INSTALLATIONS PLASTICOLIVRESQUES

Est-ce que vous connaissez l'histoire (vraie!) du voyage de la girafe Zarafa venue du Soudan jusqu'à Paris? Cela se passa en 1826/27. Le (pauvre) animal, destiné à Charles X comme cadeau du pacha d'Egypte, débarqua à Marseille le 23 octobre 1926 et resta ici jusqu'au printemps 1927 avant de poursuivre son périple vers le nord - à pied - en compagnie de Geoffroy Saint-Hilaire, professeur de zoologie au Muséum et membre de l'Académie des Sciences. Le 20 mai l'heure du départ sonna et la girafe, le professeur, une escorte de gendarmes, deux jeunes Soudanais, un interprète, un palefrenier et tout un troupeau d'autres animaux plus ou moins exotiques - antilope, mouflons, vaches égyptiennes, chevaux - se mettent en route acclamés par une foule de badauds et de curieux. Les journaux rendent compte en détail de l'avancement de la caravane et une ribambelle de produits (porcelaines, tissus, instruments de musique...) propage l'image de l'étrange animal.

Voilà que Marseille accueil de nouveau une girafe. Elle était déjà là l'année dernière, un peu cachée dans les arbres du haut de la Canebière. Imaginée et construite par le les doux dingues d'ABC (Art Book Collectif), elle servira "dans une démarche de réappropriation de l'espace publique (...) redonner du sens au livre et inciter à la lecture". Dans cette sculpture bibliothèque et un autre Borne de Livre Echange chacun peut librement déposer ou retirer un livre.


: place Léon Blum et Vieux Port

mercredi 14 avril 2010

LES MURS DE MARSEILLE

Amit est Israélien. Amit est informaticien, consultant, webdesigner, designer tout court. Amit vit à Marseille. Mais Amit a surtout un appareil de photo et le regard d'un artiste.

En sillonnant la ville il enchante surtout ses amis sur facebook de ses images qui capturent différentes facettes de la vie phocéenne qu'il s'agit de jolies jambes ou fesses, de gens qui vivent dans la misère de la rue, d'originaux de toute sorte, de gabians ou de chats, de portes ou de couleurs. Un de ses grands thèmes sont les graffiti qui peuvent être de véritables oeuvres d'art.

Amit a rassemblé une sélection de "Drawing on walls" et en a fait un livre digital que l'on peut acheter et télécharger sur internet ou acheter sous forme d'un CD (pour PC uniquement). C'est une balade unique dans son genre pour parcourir cette galerie au ciel ouvert et se régaler de quelques 300 images murales.


Alors, suivez vous guides Amit et Inbal!


P.S. Suggestion aux amis qui ont un lieu d'exposition: un accrochage des photos d'Amit (amit@amitm.com)!

lundi 12 avril 2010

COMMENT FONT-ILS ?

La politique de la ville verte qui est ici à ces début balbutiants se pratique déjà depuis une vingtaine d'années chez nos voisins outre Rhin. Triage de déchets, transports publiques, pistes cyclables, énergies renouvelables, économie d'eau et j'en passe sont entrés dans les moeurs de la plupart des Allemands (Autrichiens, Hollandais, Scandinaves...) et les bons gestes pour un environnement plus sain sont devenus une habitude.

Pour tous ceux et celles qui sont engagés dans cette voie, qui s'intéressent à une politique urbaine citoyenne respectueuse de la nature et des générations futures et qui souhaitent s'informer sur la réalité de tels projets, l'association Passages & Co offre une opportunité à ne pas laisser passer.


Sabine Günther, infatigable "passeuse" entre cultures germano- et francophones, organise en mai un voyage d'étude de cinq jours dans deux villes allemandes pionnières dans ce domaine, Fribourg en Brisgau et Tübingen. Pour en savoir plus, s'inscrire et organiser des co-voiturages, rendez vous sur le site.

En dehors des propos éco-citoyens, des visites commentées et des rencontres avec des acteurs locaux faites vous plaisir à découvrir ces deux villes universitaires, charmantes et accueillantes.

Attention: la date limite pour l'inscription est fixé au 15 avril!

Contact: Sabine Günther, chemin de la porte rouge, 13530 Trets, 04.42.29.34.05 ou 06.63.52.63.71
quand: du 25 au 30 mai
Tarif: 530 € (5 nuits en chambre double et demi-pension, tickets de transports en commun et animation par une équipe francophone), tarif réduit de 370 € (étudiants, retraités, sans emploi)

mercredi 9 décembre 2009

A LA DÉCOUVERTE DE LA CITÉ FONSCOLOMBES


Vous vous demandez où c'est? C'est avenue Salengro et c'est le point commun pour trois promenades architecturales présentées par Nicolas Mémain.

Cet architecte- urbaniste-artiste et fin observateur de la ville propose lors de ces balades d'environ 3 heures d'arpenter, découvrir et dévoiler cette unité de voisinage polymorphe, polysociale et polychrome construite dans les années 1970/80 par l'architecte Mario Fabre.

La première approche se fera à pied par le Sud en partant de la Porte d'Aix avant de continuer sous l'autoroute pour se terminer à la tour CMA CGM, nouveau bâtiment phare de Marseille.

Une autre façon de s'approprier cet espace urbain passe par le vélo. Du local de "Vélos en Ville", rue d'Aubagne, on zigzaguera à travers Euromed jusqu'au Marché aux Puces, avec un pique-nique prévu (si le temps le permet) au Parc Bilioux.

Si vous en voulez toujours plus, il y aura l'approche par le Nord qui vous mènera de la station de métro Bougainville à travers le Parc Bellevue jusqu'à la place de la Joliette.

Ces balades gratuits (!) sont organisées dans le cadre des Maisons de l'Ordinaire et de la Faintaisie avec le soutien de la Fondation LOGIREM et en partenariat avec le Collectif Vélos en Ville.

Les trois rendez-vous sont les suivants:

quand: samedi 12 décembre à 10h
: sous la Porte d'Aix

quand: dimanche 13 décembre à 10h
: Local du Collectif Vélos en Ville, 135 rue d'Aubagne 13006

quand: samedi 19 décembre à 10h
: aux guichets du métro Bougainville

Pour plus de renseignements: Les Pas Perdus, 04.91.50.07.38, lespasperdus@wanadoo.fr

vendredi 13 novembre 2009

LE CURB, LE RAIL, LA FUNBOX ET LE QUARTER PIPE

Skate de la collection du MuCEM

Dans la vie il faut rester ouvert et ne jamais s'arrêter à apprendre et à découvrir. Ma dernière découverte concerne donc les "Skate Park" ou "Street Park", espaces aménagés pour offrir des pistes aux skateurs qui y peuvent effectuer des "flips", des "slides", des "grinds" ou autres "ollies". Le plus grand de ces aires de jeu pour adolescents et jeunes adultes se trouve - évidemment - en Chine, à Shanghai où il s'étend sur environ 13.700 m2.

Certes, Marseille n'offre pas un terrain aussi immense mais un Street-Park ouvrira ce week-end ses portes à la Friche de la Belle de Mai. Il a été conçu par Constructo, une agence d'architecture spécialisée dans de tels aménagements. Samuel Stambul et Stéphane Flandrin décrivent leur travail ainsi: "Notre réflexion d'architecte nous a toujours poussé à développer une démarche plus attentive à la qualité du site pour en révéler son potentiel au service du projet. En réinterprétant les formes urbaines couramment utilisées, nos skateparks présentent une originalité et une cohérence d'ensemble reconnus pour leurs valeurs urbaines, paysagères et fonctionnelles." On doit à leur agence une quinzaine de ces aménagements dans la France entière entre Annecy et Valencienne, Rennes et Morteau.


Et comme la Friche est aussi, et surtout, un lieu fortement lié à l'art contemporain, il y a une mise en lumière par Lionel Scoccimaro et une collaboration avec le paysagiste Rémi Duthoit.

Pour ce week-end d'inauguration il y aura des demonstrations de skaters professionnels, un goûter en famille et une soirée aux influences hip-hop et électro break avec David Walters, DJ Jawa, DJ Freeze et le collectif "Nothing to Scratch".

: Friche de la Belle de Mai
quand: samedi 14 novembre à partir de 14h (entré libre jusqu'à 19h)
Soirée au Cabaret Aléatoire à 20h (Entrée 7 €)

dimanche 11 octobre 2009

UN SERPENT DE MER FAIT SURFACE

Oui, oui, oui au "Bateaubus". Ce ne serait pas formidable de pouvoir aller de l'Estaque à la Pointe Rouge en bateau ? La Corniche désengorgé, la vue splendide sur la rade de Marseille, un déplacement moins polluant, sympathique et formidable pour touristes autant que pour les Marseillais, qui dit mieux ?

Comme un serpent de mer, ce projet de bateaubus fait de temps en temps son apparition dans les débats le plus souvent vite "noyé" de nouveau avec des arguments des coûts, du mistral (ben les navettes du Frioul fonctionnent presque tous les jours de l'année, non?), de la difficulté des aménagements etc.

Mais comme - lentement, très (trop) lentement les hommes (et femmes) politiques commencent à se rendre compte que le glas du tout pour l'automobile a bien sonné et qu'il faut réfléchir sur d'autres systèmes de transport, peut-être que le bateaubus aura cette fois ci sa chance. N'oublions pas que le réseau très performant de tramways a été détruite pour être réimplanté de nouveau avec bien de peines....

De telles navettes fluviales ou maritimes existent d'ailleurs déjà dans plein d'endroits: à Paris, à Saint-Malo, à Nantes, à La Rochelle, à Brest mais aussi à Potsdam en Allemagne, à Bristol et à Londres en Angleterre, à Cochin en Inde ou encore à Istanbul et évidemment à Venise....

pastel-bateau-bus.jpg



























Voilà que le MuCEM accueillera une exposition et des débats autour de ce moyen de transport aquatique entre le 12 et le 25 octobre organisés par l'Ecole d'architecture.

: "L'affaire Bateaubus", MuCEM, entrée sur l'esplanade du J4, 13002
quand: exposition du lundi 12 au dimanche 25 octobre, vernissage le 12 à 18h
Entrée libre

mercredi 7 octobre 2009

L'ANPU ou LA PATA PSYCHANALYSE
























Des drôles de psychanalystes ont mis le quartier de la Belle de Mai sur leur divan... Allongés dans des transats roses les habitants étaient priés de s'épancher sur leur quotidien, leur rêves et angoisses, leur passé et leurs désirs pour l'avenir. Laurent Petit et Fred Urbain et leur équipe de l'Agence nationale de Psychanalyse Urbaine étaient là, leur bloc à la main, pour "recevoir les confidences des habitants du quartier, détecter les névroses urbaines et proposer les solutions thérapeutiques adéquates".

C'est farfelu à souhaits mais comme dans beaucoup de projets qui semblent au premier abord plutôt surréaliste, voire ridicules, il y a un fond sérieux. Les artistes/analystes veulent "creuser les strates de l'inconscient de la cité, explorer ses sources névrotiques et imaginer ce que l'on peut appeler 'un rêve de ville'".

Réfléchir sur son environnement, son quartier, ses voisins, ses désirs pour rendre la ville plus humaine plus sociable, n'est-ce pas une bonne idée?

L'ANPU a mené des expériences semblables déjà à Bethune, à Vierzon ou à Tours pour ne citer que quelques villes déjà psychanalysées. Et les projets prévoient des séances au niveau de pays entiers: la Norvège, le Bénin et l'Uruguay vont pouvoir se confesser dans les années à venir.
Les séances même sont déjà terminées mais il reste le "Final Grandiose" avec présentation des résultats, vernissage de l'installation (un plasticien a pris les empreintes des visages des "patients") et enfin un "grand cocktail mondain"...

Pour en savoir plus, le lien de l'ANPU et de leurs complices marseillais, les Bancs publics. Et pour le "Final Grandiose", rendez-vous

: Place Caffo, 13003 (arrêt "Belle de Mai-Loubon" des bus n° 31 et 32 ou "Place Caffo" des bus n° 33 et 34)
quand: vendredi 9 octobre à 19h

jeudi 10 septembre 2009

DEVENEZ GREETER

Un Greeter?? C'est quoi??

C'est un(e) bénévole, amoureux(se) de sa ville, en l'occurrence Marseille, ouvert(e), sociable et accueillant(e), prêt(e) à donner un peu de son temps (au moins quatre demi-journées dans l'année, c'est à dire 4x2 heures) pour accompagner des touristes - ou Veeziters - dans des lieux hors des sentiers battus.


"Le Greeter partage la connaissance de sa ville et de sa région en fonction de la demande des veeziters. (...) les thèmes des balades (histoire, architecture, bons restos, shopping...) sont des supports à la rencontre. C'est l'expérience humaine, l'échange culturel qui est important et qui reste la base des rencontres."

Cette association sympathique fait partie d'un mouvement mondial qui a débuté dans les années 90 à New York. L'objectif est de développer un tourisme différent et durable en dehors des circuits habituels, de favoriser les rencontres interculturelles et de créer du lien en rapprochant la population locale et les visiteurs.

Marseille Provence Greeters a été lancé le 4 juin dernier par un groupe d'amis passionnées par le tourisme, leur ville et les rencontres et compte déjà environ 70 adhérents.

Marseille, capitale de la culture 2013, sera l'occasion de partager notre vision de la cité phocéenne avec les visiteurs venus de France et du monde entier. Alors, n'hésitez pas de devenir un greeter dès maintenant!

mercredi 17 juin 2009

LE JARDIN DES DAMES...

Elles n'étaient pas toutes seules, mais enfin c'étaient les femmes, surtout des mères, qui fréquentent la Maison pour Tous de la Belle de Mai qui ont décidé de changer leur cadre de vie et prendre en main un espace en friche...

Le toit terrasse de la MPT était couverte d'herbes folles et de vieux mégots, de débris et de saletés quand ces femmes ont dit "ça suffit!" Elles ont sécurisé le toit, débroussaillé et nettoyé, planté et construits. Elles ont crée un espace verdoyant où poussent les légumes, où il fait bon prendre un petit cava en papotant avec une copine, où les enfants peuvent jouer tranquillement. Elles ont (re)appris le rythme des saisons, les cycles des plantes, l'arrosage au goutte-à-goutte, le plaisir de semer et de récolter.


Dans cette formidable "aventure au coin de la rue", Soltana, Dalila, Michèle et les autres n'étaient pourtant par seules. A leur côtés il y avait, il y a, Guy-André Lagesse, créateur du collectif artistique Les Pas perdus et surtout inventeur de Mari Mira, installation poétique, écologique, sociale, bref merveilleuse!! Après avoir parcouru le monde avec Mari Mira, Guy-André et ses complices ont décidé depuis peu d'investir maintenant des espaces semi-publics (associations, clubs, maisons pour tous...) et à initier avec leurs utilisateurs et selon leurs désirs et besoins des opérations de transformation des lieux, de créer ce qu'ils appellent "les maisons de l'ordinaire et de la fantaisie".

"Nous apportons notre expérience pour inciter les gens à être audacieux et à libérer leur fantaisie", dit Guy-André Lagesse. Il pousse les gens de laisser libre cours à leur inspiration, d'être extravagant, de surpasser leurs inhibitions, leurs craintes et de s'ouvrir vers des expériences nouvelles. A long terme ces opérations devraient "contaminer" la ville, modifier le regard que nous jetons sur notre environnement quotidien, "poétiser" Marseille!

"Meubles en Hyper Bouture", le vernissage de la 2e étape des réalisations sur le toit terrassé de la MPT de la Belle de Mai aura lieu en présence de tous les partenaires. Pour en savoir plus, voici un lien.

: Toit Terrasse du CS/Maison pour Tous Belle de Mai, 6 bd. Boyer, 13003
quand: vendredi 19 juin à 19h

samedi 16 mai 2009

ETINCELLES ET CONFETTI

A côté du paquebot "Marseille-Provence 2013" qui est en train de manoeuvrer pour sortir enfin de son chantier navale pour naviguer sur cette mer appelée Méditerranée, une autre embarcation - un pointu? un voilier? le Vaisseau fantôme du Belge volant? - vogue déjà allègrement sur les flots bleus...

"Kesako", dites vous si vous appartenez à la jeune génération, "De quoi elle parle" si vous avez laisser l'adolescence quelque peu derrière vous. Explication: "Marseille 2103" et le nom d'un collectif d'artistes marseillais qui pensent que le fait de devenir capitale culturelle européenne est "une formidable occasion de (se) faire connaître et, par conséquent, de contribuer au rayonnement de cette ville". Pour y parvenir le groupe a crée sur Internet un espace ouvert et accessible à tous les porteurs de projets inspirés par ce défi. L'objectif est de stimuler les forces créatives et d'établir des passerelles entre différentes expressions culturelles au sens large, de susciter débats et confrontations et, last but not least, mettre en relation créatifs et commanditaires, artistes et partenaires, et favoriser une synergie entre tous ceux qui ont envie de s'investir dans l'avenir de Marseille.

Sur leur site (qui n'est pas le site officiel de Marseille-Provence 2013!) on trouve ainsi des textes, des projets, des biographies des auteurs... Parmi les projets pour n'en citer que quelques uns une série de parcours urbains retraçant l'architecture et l'urbanisme entre 1950 et 1975 (Nicolas Memain, artiste/urbaniste), une nouvelle d'Eric Albouy, "L'hydrophorèse était une grande découverte..." à la recherche d'un éditeur, "Ligne de force" une installation de Christian Revest qui souhaite jeter un regard graphique sur la ville qui est "un miroir tendu à ses habitants par un artiste" (il recherche des partenaires), "100% Barge" et le projet pour une scène de spectacle hydromobile se promenant dans la baie de Marseille et servant à une série d'événements festifs proposé par Ralitzka Kaperska, architecte d'origine bulgare etc. etc.

Il serait dommage d'évoquer ici tous les projets, allez plutôt sur le site de Marseille 2013 et régalez vous face à la créativité, à l'humour et à l'engagement des artistes présents. Et si vous avez un projet à vous, dans n'importe quel domaine, n'hésitez pas non plus d'en faire part à ce collectif, parrainé par des personnages emblématiques comme l'architecte (entre autres du futur MuCEM) Rudy Riccotti, le peintre Jean-Jacques Surian, l'écrivain et réalisateur Philippe Carrese et le photographe Serge Assier.

Le groupe Marseille 2013 ne se positionne pas contre les projets officiels, ni veut-il créer une version "off", mais il tente plutôt d'établir des liens, de faire passer des idées, d'étoffer la programmation prévue, bref de proposer un espace collectif, léger, ouverts à toutes formes d'expression et avec peu de contraintes. A suivre!
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