jeudi 2 juillet 2009

MAI DE L'ESPALO ENJUSQU'A L'ANCO, VOUS, O MIRÈIO, RÈN VOUS MANCO!

Tout compris, n'est-ce pas? Mais pour les non Provençaux parmi les ami(e)s une petite traduction: "Mais de l'épaule à la hanche, vous, ô Mireille, il ne vous manque rien (...)"

C'est un extrait du poème "Mirèio", sorte de Roméo et Juliette en Provence, écrit en 1859 par Frédéric Mistral en langue d'oc. Il raconte les amours contrariés de Mirèio (Mireille), fille d'un riche paysan des Baux de Provence et de Vincent, fils d'un pauvre vannier. Quand ses parents refusent le mariage, la jeune fille s'enfuit et traverse la Camargue sous un soleil de plomb pour se jeter aux pieds des Saintes Maries de la Mer en implorant leur aide. Mais dans la plaine de la Crau le soleil tape fort et la pauvre Mireille ne peux plus résister à la chaleur. Elle a une vision où les Saintes lui vantent le bonheur du paradis. Quand sa famille la retrouve enfin c'est déjà trop tard et Mirèio glisse "confiante et sereine" dans la mort!

(Alors de mon côté je préfère toujours le vin d'ici à l'eau de là...)

A l'occasion du 150ème anniversaire de la parution de Mirèio, le Ballet d'Europe (Jean-Charles Gil) a demandé à Raoul Ley, directeur de l'ensemble Télémaque de transposer l'opéra éponyme de Charles Gounod en ballet.

img_1213jcv_400 Photo JC Verchère

: Théâtre Antique d'Arles, 04.90.96.47.00
quand: samedi 4 juillet à 21h30






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