OUSTE, LE STRESS !

Associer l'agréable - le massage - à une démarche en faveur des personnes handicapées - aveugles ou malvoyants - c'est le pari de l'association "Assamma".

Cette association, passée d'ailleurs par "Inter-Made, aide à la création solidaire" et soutenue par l'Agefiph (Fonds d'insertion des personnes handicapées), offre une formation de massages shiatsu à des personnes handicapées visuelles et propose ensuite des massages aux entreprises. 

Les (heureux) salariés peuvent profiter des pauses dynamisantes où un massage Shiatsu/Amma leur est prodigué. Cette technique millénaire issue de la médecine chinoise, qui est pratiquée au Japon traditionnellement par des aveugles, est l'ancêtre du shiatsu. Le masseur agit sur les méridiens d'énergie par une série d'accupressions sur les points stimulants en intervenant sur toutes les zones où les tensions s'accumulent: le dos, la nuque, les épaules, les hanches, les bras, les mains et la tête. Pour ce massage, qui dure entre 10 et 15 minutes, on reste habillé et s'assoit sur une chaise ergonomique qui permet une posture détendue, la tête appuyé.

Les praticiens de l'association se déplacent dans les entreprises et en un quart d'heure vos employés, collègues, collaborateurs sortent de leur séance détendus, sereins, relaxés, dynamiques, plus performants et de bonne humeur. 

Et avec tous ses bienfaits pour votre équipe vous avez aussi contribué à l'insertion de personnes handicapées, ce qui vous permet de déduire, conformément au loi handicap, 10% de votre contribution AGEFIPH.

Pour connaître les tarifs et établir un projet personnalisé contactez l'association Assamma, Carlo Solito.

Une formation aux métiers du bien-être pour valides et handicapées est en train de se mettre en place. Pour en savoir plus, contactez l'association.

Assamma, 18 rue Transvaal, 13004, 06.14.11.63.10, contact@assamma.fr

AVOIR LA FRITE

Certes, ce troquet ne paye pas de mine mais il faut savoir que Fabien, le patron, prépare des frites, des vraies frites, délicieuses, croustillantes comme on ne les trouve pas facilement ailleurs et qu'il utilise aussi pour ses autres plats surtout des produits fraîches, achetés chez les commerçants du quartier.

Il a d'ailleurs tout un procédé pour arriver à ce résultat. Cela commence par le choix de la variété de patates à utiliser, la découpe dans la "patateuse", la pré-cuisson, un 1er passage dans la friteuse à 120°, un refroidissement et ensuite un deuxième passage dans l'huile à 180°... 

Selon mes sources on peut aussi recommander les galettes au chèvre ou les sandwichs au jambon cru...

Si vous voulez connaître toutes les astuces et suivre pas à pas la fabrication de ces merveilles qui accompagneront un hamburger "maison", ou découvrir d'autres plats préparés par des sympathiques habitants du quartier du Panier, comme "La pastilla de Mohamed", "Les crevettes à la brésilienne d'Adrien" ou les "Maquereaux à la moutarde de Jacob", rendez vous sur le Web-TV de Tabasco Video dans la rubrique "Tabasco s'invite dans votre cuisine". 

P.S. Vous allez certainement remarquer que ce sont les garçons qui sont aux fourneaux (à deux exceptions près)!

où: Lou Bastanou, rue Caisserie en bas de la place de Lenche, 13002

L'ECOLE DES PEINTRES

"Sous la voûte du préau des Accoules, des personnages d'autres temps, d'autres lieux, nous observent du fond de leur cadre. Ils ont pris soin de choisir leur costume et de composer leur attitude pour nous envoyer leur message à travers les siècles."

Ce lieu magique, salle de de l'Académie de Marseille construit par Esprit-Joseph Brun entre 1782 et 1783 surprend toujours une fois poussée la porte dans la façade quelque peu austère: une harmonieuse architecture néoclassique, des colonnes, une voûte plate, une salle lumineuse.

Cet espace accueille des expositions qui s'adressent tout particulièrement aux enfants autour d'objets des musées de Marseille.

L'exposition actuelle rassemble dix portraits des collections du Musée des Beaux-Arts et retrace les courants artistiques et les échanges en Europe entre la fin du XVIe et le début du XIXe siècle. Deux animateurs embarquent les enfants (à partir de 5 ans) dans un voyage sur les routes d'Europe en suivant les voyages, les rencontres et les apprentissages d'artistes italiens, flamands, français ou hollandais.

où: Préau des Accoules, 29 montée des Accoules, 13002, 04.91.91.52.06

quand: mercredi et samedi de 13h30 à 17h30 et sur rendez-vous, 

animations (gratuites sur inscription) les mercredi à 16h et samedi à 14h et 16h

Pendant les vacances scolaires: lundi, mardi, jeudi et vendredi à 14h

C'est dommage que ce lieu fabuleux n'est que difficile à trouver sur internet (sur le site de la ville de Marseille mais même là, il faut chercher longtemps avant d'avoir le programme actuel!)

DANS SA BULLE

"Bubble mag" s'appelle un "city magazine des parents curieux". Il est bimestriel, gratuit, a des éditions régionales et se trouve dans des boutiques de jouets, de vêtements pour enfants, des lieux culturels, la Fnac, Virgin etc. et est destiné aux parents d'enfants entre 0 et 10 ans.

Fondé en 2006 par une jeune maman il a trouvé rapidement son publique (bobo), d'abord à Paris et ensuite dans plusieurs villes et régions. Imprimé sur du papier recyclé on y trouve des rubriques diverses et variées qui parlent aussi bien de musique, de livres, de jouets que de psychologie, santé, écologie ou bricolage. Le dossier du numéro février/mars est consacré à "L'anglais et les kids".

Une mine d'informations, ludique et sympathique, n'hésitez pas à "faire de bulles"!

UN HAMMAM CHEZ VOUS

Le tadelakt est un enduit à l'eau à base de chaux de Marrakech, imperméable et a traditionnellement servi dans les pièces d'eau, des hammams et salles de bains des riads et palais du Maroc. Son aspect doux et soyeux avec des ondulations est obtenu grâce au lissage avec un galet.

La pose du tadelakt est une opération minutieuse qui n'est pas à la portée de tout le monde. Les maîtres artisans marocains sont appelés "Maalem" et suivent une formation durant de longues années afin de maîtriser la technique.

Vous avez peut-être pas envie de devenir un maalem, mais la technique du tadelakt vous intéresse, vous êtes habile et aimez bricoler et décorer à la maison. Voilà le chat a trouvé une solution pour vous: un atelier d'initiation au tadelakt marocain à Roussillon, à environ 1 heure de Marseille. Alors faites vos valises et n'oubliez pas d'y mettre: 1 truelle de maçon, 1 langue de chat (ça alors!!!), 1 spatule en plastique, 1 petite gamatte, 1 petite taloche en bois, gants en latex - ajoutez éventuellement aussi une brosse à dents, des chaussettes propres.... allez y selon vos habitudes!

Animé par un artisan qui, lui, a fait son apprentissage au Maroc avec des matériaux locaux (dont la chaux de Marrakech), cet atelier début par un court historique sur le tadelakt et une initiation sur la technique de la chaux marocaine et ses propriétés.

C'est l'après-midi qu'il va falloir retrousser les manches: on apprend à préparer les supports et à préparer le mélange de chaux et sable. Après une démonstration par Jamal Daddis, l'artisan, vous pouvez faire votre premier essai.

Après un repos bien mérité l'atelier continue le lendemain avec un exercice de coloration à l'aide de pigments naturels, la réalisation d'un petit panneau et ensuite on s'attaque sur une grande surface murale.

Re-dodo et voilà le dernier jour de votre atelier arrivé. Vous réaliserez des retouches, travaillerez des finitions au savon noir et au galet, cirerez à l'encaustique... Après un bilan, l'étude des travaux réalisés et la distribution d'un petit dossier vous retournerez dans vos pénates, impatients de transformer votre salle de bain en hammam oriental!

où: Ôkhra, Conservatoire des ocres et pigments appliqués, Ancienne usine Mathieu, 84220 Roussillon, 04.90.05.66.69 (l'ancienne usine Mathieu se trouve sur la RD 104 à 1,5 km du village de Roussillon en direction d'Apt)

quand: vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 mars (d'autres dates sont proposées en mai, juin, août, octobre et décembre)

mail: info@okhra.com

ULYSSE ET LES ENFANTS

C'est à l'issu d'une résidence proposée par le ministère de la Culture en 1989 dans les quartiers nord de Marseille et à Aix-en-Provence que Josette Baïz, chorégraphe et ancienne élève de Jean-Claude Galotta, a fondé en 1992 le "Groupe Grenade". Le rencontre avec des jeunes d'origines et de cultures différentes l'a amené à repenser son travail antérieur et de modifier sa démarche artistique. Le style "Grenade" est basé sur un métissage empruntant sa texture aux danses hip-hop, arabes, asiatiques mais aussi à la danse classique et contemporaine, en laissant une large part à la personnalité chorégraphique de chaque danseur.

Le "Groupe Grenade" comporte aujourd'hui 80 danseurs, dont les plus jeunes ont tout juste 8 ans et les plus anciens 18. Ils reprennent au Pavillon Noir une pièce majeure de Galotta, crée en 1982, "Ulysse". Le pari était audacieux: comment interpréter cette danse imaginée pour adultes par des enfants? L'enthousiasme des jeunes danseurs, leur motivation et leur qualités techniques ont permis un spectacle où règnent dans un décor tout blanc une légèreté, une rapidité joyeuse et une énergie endiablée et incessante.

Un spectacle à voir en famille avec des enfants à partir de 7 ans.

où: Pavillon Noir, 530 av. Mozart, Aix-en-Provence, 04.42.93.48.00 (Billetterie 0811 020 111)

quand: jeudi 26 et vendredi 27 février à 19h30, samedi 28 février et dimanche 1er mars à 17h (durée 1h)

Tarifs: 19 € / 13,5 € / 9 €

Un grand bravo pour le site du pavillon noir qui propose la covoiturage!

LES HOMMES FLEURS

En temps de crise il est nécessaire de faire des économies et sur le plan écologique un voyage virtuel et bien moins polluant qu'un vrai. "Le chat" a donc décidé de vous amener très loin, dans un pays exotique, chez des derniers représentants d'une civilisation presque perdue.

Les "hommes fleurs", ce nom poétique est donné au peuple de Mentawaï qui habite sur un archipel à une centaine de kilomètres à l'ouest de Sumatra (Indonésie) et dont l'île la plus grande, Siberut, mesure une 100e de kilomètres sur 40. Grâce au climat chaud et très humide, les îles sont couverts d'une épaisse forêt toujours verte qui abrite près de 900 espèces de végétaux ainsi que des animaux qui, comme certains singes, n'existent nulle part ailleurs.

Les "hommes fleurs" sont aujourd'hui environ 30.000 et doivent leur surnom à leur façon de se parer de fleurs de leur forêt. Sédentarisés de force dans les années 1950 par le gouvernement indonésien ils étaient aussi obligés de se convertir à l'une des quatre religions officielles, d'abandonner leurs coutumes et de se vêtir à l'occidentale.

Quand l'île a été classé "réserve de la biosphère" par l'UNESCO en 1981, quelques Mentawaï ont décidé de reprendre la vie traditionnelle de leurs ancêtres et de retourner dans la forêt. Ils sont environ un millier de personnes à essayer ce retour à leur vie d'antan mais ont parfois perdu le savoir faire pour survivre dans la forêt.

Aujourd'hui les menaces émanent surtout des compagnies forestières qui cherche à exploiter les richesses de la forêt mais aussi par le tourisme, attiré par la beauté de la nature (Siberut est réputée comme l'un des meilleurs sites du surf au monde) et l'exotisme de ce peuple - voilà pourquoi ce voyage "chatesque" est préférable!

La bibliothèque départementale des Bouches du Rhône et l'IRD (Institut de recherche pour le développement) proposent une exposition "Des âmes en équilibre. Les hommes-fleurs au défi du XXIe siècle", fruit de plusieurs années de recherche. Elle associe un reportage photographique à une collection d'une centaine d'objets et permet "d'accéder au coeur de l'univers, parfois mystérieux, mais toujours fascinant par sa poésie, de ce peuple de la forêt, qui ne cesse de nourrir notre imaginaire".

"Les hommes fleurs" de l'archipel de Mentawaï nous proposent une véritable leçon d'écologie. Mais quel sera l'avenir de cette société chamanique au seuil du XXIe siècle? Pour en savoir plus, un vidéo est à votre disposition sur le site de l'IRD.

où: ABD Gaston-Deferre, 18-20 rue Mirès, 13003, 04.91.08.61.00

quand: jusqu'au 28 mars, du lundi au samedi de 10h à 18h

Entrée libre, visites commentées (1h) pour enfants les mardis et mercredis à 14h et à 15h; pour adultes les samedis à 15h

JE N'AI BESOIN DE PERSONN' - EN HARLEY DAVIDSON

Je n'reconnais plus personne

En Harley Davidson

J'appuie sur le starter,

Et voici que je quitte la terre,

J'irai p't'être au Paradis

Mais dans un train d'enfer.

Hier on parlait beauté et cosmétiques donc aujourd'hui quelque chose de plus masculine (et longue vie aux clichés!).

Je viens d'apprendre que Marseille abrite un Musée de la Moto. Inauguré en 1989 il est installé au Moulin de la Palud, une ancienne minoterie, dans le 13e arrondissement. Les 300 pièces de ce musée retracent sur plus de 1.200 m2 l'histoire de la motocyclette depuis son origine en 1885 jusqu'à aujourd'hui. 

"Le temps des pionniers" plonge le visiteur  dans un passé où d'innombrables constructeurs rivalisent d'ingéniosité. Le 2e étage est consacré à la période des années 1930 aux années 1950 où les motos changent d'allure, deviennent plus puissantes et plus compactes où le mythe de la moto commence à percer. "Des sixties à nos jours" met la lumière sur l'invasion des technologies japonaises qui, combinées à un look de plus en plus design et des prix très abordables, mettent à genou les constructeurs européens. Le dernier étage est prévu pour accueillir des expositions à thème, de la BD au cinéma, des aventuriers au design...

Le musée dispose aussi de prêts de collectionneurs privés, notamment d'une collection de motos Nougier de 1936 à 1972 et a une politique d'échange avec d'autres musées français et européens.

Géré par la Direction Générales des Affaires Sociales et de la Solidarité Urbaine le musée sert comme cadre pour des actions pédagogiques et de formation par exemple à travers d'une piste d'éducation routière. Un atelier ultra moderne de restauration permet aux jeunes (mais aussi à des associations) de partager leur passion, voire d'acquérir une formation professionnelle de haut niveau dans les métiers de la mécanique.

Alors chaussez votre casque, mettez vos pantalons en cuir et allez y - vroum, vroum...

où: 18 traverse St.Paul, 13013, 04.91.55.48.43

quand: de mardi à samedi de 10h à 17h (sauf jours fériés)

P.S. C'est quand même dommage qu'un tel musée soit fermé le dimanche et les jours fériés!

LA PEAU DOUCE

ou encore "Bio, calme et volupté"...

Le promeneur dans le Panier risque d'être quelque peu surpris de tomber dans une petite ruelle assez désertique, quoique à trois pas de la Vieille Charité,  sur "Gaïa Institut, centre naturo-esthétique". Curieuse de voir ce que se cache derrière cet enseigne, j'ai donc pris rendez-vous...

Voilà ce que j'ai découvert: deux jeunes femmes, jolies et charmantes, qui ont eu assez de travailler pour des grandes marques de la parfumerie (avec des produits bourrés de composants dont on préfère ne pas connaître tous les effets secondaires), elles ont décidé de se mettre à leur compte et d'ouvrir leur propre institut où elles ne travailleront qu'avec des produits bio.

Le lieu est accueillant avec ses couleurs acidulées dans l'entrée et les cabines baignées dans la douce lumière de bougies (sauf évidemment pour les soins réclamant un éclairage plus fort). Sandra et Camille ont des doigts de fée. On se laisse aller pendant qu'elles étalent crèmes onctueuses et masques revitalisants, massent les bras et les mains et prodiguent toutes sortes de soins spécifiques. On somnole bercé par une musique relaxante pendant que la peau se gorge des bienfaits de la nature. On voudrait que cela dure des heures...

Elles utilisent surtout des produits Phyt's avec 100% d'ingrédients d'origine naturelle, sans conservateur, sans paraben, sans phénoxyéthanol, sans PEG*, sans OGM, sans colorant de synthèse et - évidemment important pour le chat! - sans test sur animaux! Les produits de maquillage sont de la marque Couleur Caramel, également une marque bio.

Gaïa propose les soins classiques, épilation, soins du visage et du corps, manucure et pédicure, maquillage, des cures de soins amincissants, la demi journée "détente" et la journée "bonheur" (soin corps cocooning, soin visage spécifique, manucure, maquillage). 

Les hommes, eux aussi, ont une ligne de soins - alors pas d'excuse, les amis sans "e", de continuer de croire que les rides et imperfections de la peau vous rendent plus viril!!

Et pour les amies, avec "e", allez y, c'est un pur bonheur - et nous le valons bien, n'est-ce pas?! En tout cas, Gaïa mérite bien le label "chouchou du chat".

où: Gaïa Institut, 18 rue Puits du denier, 13002, 09.50.93.65.32

quand: du lundi au samedi, de 9h30 à 18h30 sur rendez-vous, fermé le mercredi

* PEG = Polyethylènes glycols, obtenus à partir d'oxyde d'éthylène, toxique et inflammable. ils provoquent des allergies et de l'acné et sont soupçonnés d'être cancérigènes. Sur les cosmétiques bio, voir ce site. 

RECHERCHE DU q* SE DESINTEGRANT EN QUARK + Z : d0NOTES

Je vous fais peur? Vous comprenez plus rien?? Rassurez vous, c'est normal! Le calcul scientifique et la physique des particules restera un mystère complet pour nous (sauf peut-être pour quelques ami(e)s du chat...?!)

Alors pourquoi parler de ces domaines inaccessibles aux communs des mortels? Parce qu'un représentant éminent de ce domaine a aussi d'autres cordes dans son arc: il chante!

"Cordes sans cible!" s'appelle un festival dont la deuxième édition s'achève dimanche à La Meson. Lors de cette dernière soirée la musique orientale (arabo-andalouse) sera à l'honneur avec le groupe Takht Khafif. Kably Mohamed jouera l'oud, Mohamed Rojo et Hafiz sont à la batterie, Mohyi Jellouli au violon, Franck Olivier à la guitare et Manu Theron et Smain Kermiche chantent. Si je vous dis que Manu Theron est connu pour chanter en occitan, qui est donc le physicien particulaire?

Allez voir et écouter - et éventuellement dîner (tapas) avant le spectacle!

où: La Meson, 52 rue Consolat, 13001, 04.91.50.11.61

quand: dimanche, 22 février à 20h

BALADE URBAINE ET CITOYENNE

Crée il y a 18 ans, l'association AMIEU regroupe des professionnels de l'éducation, de l'environnement et des personnes intéressées par des questions de l'écologie urbaine à Marseille.

Le conseil d'administration de l'association rassemble des personnalités comme le botaniste Georges Aillaud, l'urbaniste Paul di Roma, le conseiller en environnement Marc Wislez et le scénographe et architecte Roland Mabille.

L'idée des fondateurs était de créer un mouvement citoyen de réflexion sur les questions d'environnement urbain, d'accompagner les habitants sur des sujets qui les concernent, les informer sur l'histoire de leur quartier, les richesses environnementales, architecturales et la nécessité de les préserver. L'écologie urbaine c'est aussi le cadre de vie, l'aménagement et la gestion de la ville, la qualité de vie et le patrimoine historique et culturel urbain et péri-urbain.

L'AMIEU organise des balades urbaines chaque mois, accessibles pour tous publics et gratuits, pour attirer l'attention des participants sur des éléments méconnus des quartiers visités. Ces balades sont animés par des bénévoles passionnés dont Hendrik Sturm, allemand d'origine, "artiste-promeneur" et enseignant aux Beaux-Arts, Nicolas Mémain, artiste et conteur d'architectures, Françoise Roure, informaticienne ou l'historienne Nicole Nérieux.

Hormis ces balades l'association mène d'autres projets en partenariat avec  "Les Têtes de l'Art" sur le thème des métissages ou des lectures des paysages par des élèves, elle organise un concours d'idées "Envies d'environnement" ou des projets avec le centre social Mer et Colline et anime des actions de formation (BEATEP environnement, APFM) et de remobilisation à l'emploi.

Prochaine balade: samedi, 21 février "Les nouveaux quartiers de l'est marseillais, Le Rouet - La Capelette", animée par Nicolas Mémain

Rendez-vous à 14h30 devant le collège Vincent Scotto, bus n° 18 (de Castellane, arrêt Fifi Turin)

Pensez à mettre de bonnes chaussures!

SI JE T'ECRIS CE SOIR DE VIENNE...

... Tu sais, c'est qu'il faut que tu viennes.

Magnifique chanson de Barbara, lettre d'amour déchirante et en même temps pleine d'espoir.

La Poste et Télérama lancent un concours autour de la Saint Valentin pour trouver la plus belle lettre d'amour: "Déclarez vous en toutes lettres". Une initiative pour encourager l'écriture, la correspondance aujourd'hui presque abandonnée en faveur du téléphone et surtout du courrier électronique et autres SMS.

Le/la gagnant(e) de ce concours partira en week-end avec son amoureux(se) et sa lettre sera publiée dans Télérama.

Pour plus d'information sur ce concours qui dure encore jusqu'au 16 mars rendez-vous sur le site.

PORTE BONHEUR ??

Marseille doit être une ville de chanceux. Pourquoi? C'est simple: ne dit-on pas que marcher avec le pied gauche dans une crotte de chien porte bonheur? Vu le nombre des crottes de toute taille qui parsèment trottoirs, rues et espaces vertes à Marseille il me semble plutôt un exploit de ne pas avoir de la chance tous les jours.

Face à cela on peut jouer au loto et au tiercé, aller au casino tous les soirs ou faire carrière dans le poker - les Marseillais doivent faire exploser la banque à tous les coups!

Mais il y a aussi ces éternels râleurs qui trouvent que le fait d'avoir un chien est certes bien sympa mais implique aussi quelques contraintes. Concernant les besoins, tout à fait naturels, de ses fidèles compagnons on peut soit leur apprendre d'utiliser les toilettes (et de tirer la chasse), soit on a le DEVOIR de ramasser leurs déjections.

Dans l'Hebdo de cette semaine je viens d'apprendre qu'un "commando caca" est en train de se mettre en place et menace de sévir dans les rues de notre ville. Les membres de cette guérilla urbaine proposent de peindre en fluo les crottes à la nuit tombée. Ceci devrait permettre d'éviter le trop plein de bonheur, d'indiquer aux agents de la propreté des lieux à laver mais surtout de mettre les propriétaires des chiens face aux reliquats de leurs chéris poilus...

Je ne connais pas les membres de ce commando clandestin mais j'avoue que je me suis précipitée dans un magasin spécialisé pour acheter une bombe de peinture jaune fluo et que j'attends la nuit prochaine avec impatience... Cela ne vous donne pas envie??

UN SUISSE DE BERLIN A MARSEILLE

Il s'appelle Matthias Zschokke. Il est né en 1954 à Berne et il vit à Berlin. Dans les 25 dernières années il a écrit neuf romans et recueils de nouvelles, huit pièces de théâtre et tourné trois films. Il a reçu seize prix entre 1981 et 2006 et d'innombrables (bonnes) critiques pour son oeuvre et pourtant cet écrivain reste un méconnu...

Rendez-vous à la Maison Suisse pour remédier à cela et pouvoir frimer désormais dans les salons ou on cause littérature - mais surtout pour découvrir son avant-dernier roman (dernier traduit en français) autour d'un homme solitaire, écrivain public dans un quartier délabré dans le Berlin de nos jours où les boutiques ferment l'une après l'autre, où il n'y a que les marginaux et les perdants qui restent. Le lecteur traîne avec lui, le Maurice du titre, au café "Solitaire" (sic!), écoute la musique d'un violoncelle dans un appartement voisin, l'accompagne en Suisse et se laisse perdre avec ce clown triste, valeureux descendant de Beckett, dans des monologues sur Dieu et notre société.

Matthias Zschokke sera présent lors de la présentation de son livre "Maurice à la poule" (Maurice mit Huhn) avec lecture des extraits en français et auf Deutsch.

quand: jeudi, 19 février à 19h

où: Maison Suisse, 7 rue d'Arcole, 13006, 04.96.10.14.11

entrée libre; après la présentation un cocktail sera offert par le consul général de Suisse à Marseille, M François Mayor

LIVRE DE CHEVET

"Le chat" vous a déjà parlé du club de lecture au sein de la bibliothèque du Panier. Une fois par mois un groupe de passionné(e)s de la lecture se réunit autour de Catherine Beauzac pour discuter et surtout pour partager impressions et avis sur des livres que les uns et les autres ont pu lire. Ces discussions, qui peuvent être assez animées, sont un formidable moyen d'éveiller la curiosité. On y parle pas uniquement livres que l'on vient de lire, au fil des échanges le groupe évoque souvent des livres marquants que l'on a lu à une certain moment de sa vie, des films, des spectacles, des expositions voire son propre vécu.

On sorte chaque fois la tête (et le cahier) plein d'idées et d'envies à se plonger dans des bouquins.

Vous pouvez aussi consulter certaines critiques sur le site du réseau des bibliothèques de Marseille.

où: Bibliothèque du panier, place du Refuge, 13002

quand: samedi de 10h30 à 12h30, les prochains rendez-vous sont: 14 mars / 11 avril / 9 mai et 6 juin

LIBERTE POUR LES SOURIS

Une conférence de Jean-Benoît Zimmermann, économiste au CNRS (Greqam-Idep*), en partenariat avec L'EHESS et Marseille L'Hebdo, posera la question des logiciels libres.

"Dans un nombre de plus en plus important d'activités ou d'industries, le rôle de la connaissance devient un aspect essentiel de l'innovation (...) Or dans ces industries 'basées sur la connaissance' le volume et souvent la variété des connaissances mobilisées deviennent de plus en plus importants et peuvent difficilement être maîtrisés par un seul individu, une seule organisation, une seule entreprise (...) Une approche alternative de ce problème, née dans le monde du logiciel, est la remise en cause des régimes de propriété intellectuelle qui, sous la forme des brevets ou de droit d'auteur, accordent à leur créateur un droit de monopole (...) L'approche Open Source propose une forme de mutualisation des connaissances afin que chacun puisse profiter des connaissances des autres et contribuer à construire un socle commun sur lequel les uns et les autres puissent fonder leurs activité et gagner ainsi une plus grande efficacité à moindre coût. ces perspectives nouvelles (...) commencent à émerger dans bien d'autres domaines: activités de contenu numérique bien sûr, amis aussi dans le domaine de la santé et du vivant et demain dans bien d'autres domaines".

Conférence "Le logiciel libre, à l'avant-garde de l'économie de la connaissance?"

où: BMVR Alcazar, Cours Belsunce, 13001, salle de conférence

quand: mardi, 17 février, 18h-19h30

entrée libre

* Greqam = Groupement de recherche en Economie Quantitative d'Aix-Marseille / IDEP = Institut d'Economie Publique

STAGE DE PHOTOGRAPHIE

L'Atelier de visu propose un workshop animé par Nina Korhonen, photographe d'origine finlandaise et vit et travaille en Suède. Elle a reçu en 2004 le "Prix du livre photo de l'année" suédois pour son travail plein de tendresse et d'humour autour de sa grand-mère "Anna, Amerikan mummu" (Anna, mémé américaine) qui a réalisé en 1959 son rêve d'émigrer aux Etats-Unis.

Lors du stage les participants définiront un projet photographique personnel et suivront des séances de prises de vue, d'éditing et de création d'un diaporama. Un vernissage à l galerie de l'Atelier de visu avec la projection des images réalisées par les participants clôtura le workshop.

Nombre de participants: 10 max. (Hébergement dans la résidence de l'Atelier de visu possible dans la limite des places disponibles)

Prix: 500 €

quand: du 5 au 12 avril 2009

où: Atelier de visu, 19 rue des Trois Rois, 13006

renseignements et inscriptions au 04.91.47.60.07 ou par mail contact@atelierdevisu.fr

MY FUNNY VALENTINE

"My funny Valentine

Sweet comic Valentine

You make me smile with my heart

Your looks are laughable

Unphotographable

Yet you're my favorite work of art

Is your figure less than Greek

Is your mouth a little weak

When you open it to speak

Are you smart?

But don't change a hair for me

Not if you care for me

Stay little Valentine stay

Each day is Valentine's day"

Qui ne connaît pas cette chanson susurrée par la voix inimitable de Chet Baker? Il existe une bonne douzaine d'enregistrements de "My funny Valentine" par ce trompettiste et chanteur hors pair. Vous pouvez écouter neuf versions sur un site qui lui est dédié.

Mais savez vous aussi qu'elle fut écrit en 1937  par Richard Rodgers et Lorenz Hart pour la comédie musicale "Babes in Arms"? Dans la pièce c'est une jeune fille, Billie Smith, qui la chante à un garçon nommé Valentine "Val" LaMar. 

Hormis Chet Baker plus de 600 artistes ont interprété "My funny Vanlentine", parmi eux Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Miles Davies, The Supremes, Barbara Streisand, Van Morrison, le Kronos Quartet, Rufus Wainwright ou Thomas Quasthoff.

Pour fêter la Saint Valentin la grotte des Accoules vous invite à une Soirée "Love Jazz" avec le quartet Azard en hommage à Chet Baker.

où: La grotte des Accoules, 20 Montée des Accoules, 13002, 04.91.56.58.96

quand: samedi, 14 février à 21h30

entrée: 5 €

A voir aussi (pour ceux/celles qui ont le coeur bien accroché) le clip de Tabasco Video

OTTO, ROI D'ALBANIE

C'est une histoire comme on les aime: complètement farfelue, complètement dingue!

  Otto Witte est né à Düsseldorf en Allemagne en 1872. Dès son plus jeune âge il est obligé de gagner sa vie sur les foires et dans les cirques comme illusionniste. Après des années de petits boulots - et larcins - comme artiste peintre, équarrisseur, hôtelier, capteur d'animaux et scaphandrier il entre ensuite comme légionnaire dans l'armée turque. Une escroquerie l'envoie dans une prison en Espagne d'où il s'évade avec un complice, Max Schlepsig, avec lequel il monte un cirque, Witte en tant que clown, son compagnon comme avaleur de sabres.

Une nouvelle aventure commence quand Witte et Schlepsig s'engagent auprès d'un prince hongrois qu'ils accompagnent lors d'un safari en Afrique où tout le monde fut assassiné hormis les deux compères grâce à leurs tours de magie. La légende veut aussi que Witte ait vendu une fausse Joconde, kidnappé une princesse éthiopienne et travaillé pour les services secrets allemands à Istanbul.

C'est probablement là, qu'il apprend que l'Albanie, devenu depuis peu indépendant, est à la recherche d'un roi et propose cette charge à un neveu du sultan. Comme Otto Witte a une forte ressemblance avec ce neveu, lui et son compère se rendent 1913 à Tirana et se font passer pour le prince attendu et son secrétaire. La subterfuge réussit, si incroyable que cela puisse paraître, et Witte et couronné roi d'Albanie le 13 août 1913. Dans son discours d'acceptation du trône il déclare la guerre au Monténégro et décide que son harem soit constitué de filles du peuple. Le jour même de son couronnement il distribue une partie du trésor royal en gardant une grande partie pour lui-même et choisit les femmes pour son harem. 

Un télégramme du vrai prince risque de faire éclater le scandale mais quand le général Essad Pacha se rend avec des troupes auprès du faux roi celui-ci l'accuse de tentative de coup d'Etat. Les soldats auxquels Witte distribue de l'argent se tournent contre leur général et l'enferment. Witte et son complice décident pourtant à s'enfuir avant qu'ils soient démasqués pour du bon. Les femmes de son harem, ravies d'être devenues concubines royales, l'aident à s'enfuir avec une grande partie du trésor comme butin.

Arrivés en Italie le 16 août, les deux voyous dépensent allègrement l'argent albanais avant de reprendre leur vie de saltimbanques de cirque. De retour en Allemagne Witte aimait se promener dans une uniforme de fantaisie en tant que roi d'Albanie, mention qui figurait même sur sa carte d'identité...! Il publia une autobiographie sous le titre "Cinq jours roi d'Albanie" (même cela est une imposture, car il ne fût roi que trois jours!). Mort à Hambourg en 1958, âgé de 86 ans, sa pierre tombale le désigne "Ancien roi d'Albanie".

Le théâtre du Centaure a mis en scène cette épopée invraisemblable sur un texte de Fabrice Melquiot.  David Mandineau incarne ce personnage fantasque aidé en cela par Koko - un baudet de Poitou...

Mais le vrai scoop vient encore: selon mes sources bien informées (et vérification faite) toute l'histoire de Witte, roi d'Albanie n'est qu'une imposture de plus. Le "vrai" éphémère roi d'Albanie était le prince Wilhelm zu Wied! C'est à lui que des émissaires albanais ont proposé le trône de leur pays en 1914. Le prince et sa famille arrivent en mars à Durrës, dans un pays pauvre, dans une résidence "royale" très modeste (une maison à deux étages en centre ville - sans trésor royal et sans harem). Sans connaissances du pays et des moeurs locaux il fut rapidement confronté à des luttes de pouvoir entre puissances étrangères, chefs de clans autochtones. La situation s'empirait encore quand la Grande Guerre éclata. Le prince Wilhelm zu Wied était obligé de quitter le pays en septembre de la même année. Il n'a pourtant jamais abdiqué en tant que roi jusqu'à sa mort en 1945 à Bucarest, en Roumanie.

Alors Witte qui ressemble au neveu du sultan, le nom Witte qui rappelle celui de Wied... Peu importe, c'est une histoire rocambolesque, attendons ce que l'âne nous dira!

où: Théâtre du Gymnase, 4 rue du Théâtre Français, 13001, 0 820.000.422

quand: du 13 au 21 février à 20h30, mercredi à 19h (relâche dimanche 15 et jeudi 19 février)

ONDULONS, VIBRONS, DANSONS

Kathy trouve le tango trop compliqué... Kathy cherche une activité en douceur pour son corps et ses articulations trop longtemps mises à l'épreuve par le tennis. "Va faire de la danse orientale", disent les copines, jamais à court de bonnes idées, en buvant un thé à la menthe et aux pignons et en croquant des bakhlava chez leur amie Adda*.

Et pourquoi pas? "La culture orientale illustre un art de vivre différent où convivialité se marie avec sensualité. La danse orientale est un hymne à la féminité. C'est l'art de bouger son corps sur des musiques et rythmes variés en alliant beauté, souplesse et émotions. En rassemblant les ondulations, les vibrations et les rotations, en isolant chaque partie du corps, on crée une combinaison harmonieuse où la féminité se révèle" écrivent deux jeunes femmes, Caroline et Sephora, sur le site de l'association "Passion d'Orient". Sephora propose la danse orientale égyptienne et elle a reçu en 2006 le prix "Coup de coeur du Jury" au festival international de danse orientale au Caire. Caroline fait vivre l'association et crée surtout les costumes dignes de mille et une nuits pour les spectacles.

Alors, les amies, si vous voulez apprendre à rouler et faire vibrer toutes les parties de votre corps, de réveiller votre féminité, ou tout simplement vous faire plaisir, n'hésitez pas à vous laisser tenter. Vous pouvez sans problèmes commencer maintenant. Un cours d'essai est offert. Malgré ses quatre pattes gauches le chat y réfléchit...

Passion d'Orient propose des cours (et stages) à plusieurs endroits de Marseille (à voire sur leur site). On citera ici seulement celui du Centre Baussenque.

où: Centre Baussenque, 34 rue Baussenque, 13002

quand: mardi de 17h30 à 18h30 pour enfants de 8 à 12 ans et de 18h30 à 19h45 pour adolescentes et adultes

tarifs: 25 € / mois (+ 8 € d'adhésion à l'association du centre Baussenque par an et par famille)

* Vous vous rappelez "Chez Adda" dans la rue Caisserie (voir "Le chat" du 10 décembre), notre adorable amie qui propose un large choix de pâtisseries orientales, faites maison et un salon de thé. Bientôt suivront Couscous et Tajines à déguster en terrasse.

AIMEZ-VOUS FIBICH ?

On peut se demander quand André Sakellarides trouve le temps de fabriquer des violons et autres instruments... Les concerts dans son auditorium se suivent mais ne se ressemblent pas.

Le mois de février est mis sous le signe du violon. Le prochain concert réunira donc Sylvie Nivert au violon et Valérie De Maria au piano avec un programme autour de Haendel, Mozart, Fibich, Beethoven, Dvorak et Brahms. Il n'est certainement pas nécessaire de vous présenter Haendel, Mozart ou Beethoven, par contre je me permets quelques informations sur Zdenek Fibich dont le nom m'était - je l'avoue - inconnu.

Zdenek Fibich est né le 21 décembre 1850 à Vseborice et meurt à Prague le 15 octobre 1900. Il est, selon Wikipedia, un compositeur tchèque, mais permettez moi de dire que c'était un compositeur autrichien, car à cette époque la Tchéquie faisait bel et bien partie de l'Empire austro-hongrois et en plus sa mère était Viennoise. Mais passons... Fibich étudie à Prague, à Leipzig et à Paris. Connu comme pianiste virtuose, son travail de compositeur reste au début méconnu. Après son retour à Prague en 1871 il devient d'abord chef de choeur au Théâtre national et ensuite maître de choeur de l'église russe. Dans son oeuvre on trouve des influences de Brahms, de Wagner, de Schumann ou encore de Smetena.

Le concert sera ainsi l'occasion de découvrir ce compositeur.

quand: vendredi, 13 février à 20h30

où: Auditorium de l'atelier de lutherie, 77 rue Sylvabelle, 13006

Réservation par mail: sakellarides.andre@neuf.fr ou par téléphone au 04.91.37.21.30

Le prochain concert aura lieu à la même adresse vendredi le 20 février où Anna Goeckel jouera des sonates pour violon.

REFLEXIONS SUR LA POSSIBILITE D'UN AUTRE MONDE

Jean-Pierre Cavalié (Cimade) donne une conférence en partenariat avec le réseau Ritimo qui a pour thème "Un autre monde est possible! Lequel?"

Des centaines d'experts affirment aujourd'hui que l'humanité n'a que peu de temps, au maximum 20 ans, pour changer radicalement sa façon de vivre et sa société. Mais au lieu de paniquer, d'abandonner tout espoir ou de faire l'autruche, servirons nous plutôt des alternatives, grandes et petites, qui existent déjà partout dans le monde et dans tous les domaines. Quelques exemples qui aideront à donner espoir dans l'avenir: "Air Libre", une radio communautaire à Rosario (Argentine) qui a pour but de mutualiser les expériences et de s'unir pour se faire entendre; les initiatives qui visent à instaurer une "économie du bien-être"; le développement de la petite hydraulique en Chine; la bonne gestion des eaux de pluie; la Constitution de la Colombie qui a inscrit en 1990 un ensemble de droits applicables aux communautés indigènes, la reconnaissance pluriethnique et pluricultuelle des indiens mais aussi des noirs et des descendants des populations afro-caribéenne; initiatives au Mali pour renforcer les organisations traditionnelles comme moyen de la décentralisation entamée en 1991 etc. etc.

Et si la crise actuelle pouvait encourager la transformation de notre société égoïste et repliée sur elle-même vers plus d'ouverture et de bien-être partagé?

où: Centre Le Mistral, 11 impasse Flammarion, 13001 (Métro Réformés/Tram T2 National)

quand: vendredi 13 février de 18h30 à 20h30

RABAIS ET REDUCTIONS

Les cartes de fidélité s'accumulent dans votre porte-monnaie? Vous recevez par courrier ou par mail des offres alléchantes promettant des réductions, des cadeaux, bonus et autres incitations à dépenser vos sous?

C'est sympa! Mais peut-être que vous avez aussi déjà vécu ces moments de déception profonde: arrivée à la caisse, les bras chargés de vêtements, le panier lourd de cosmétiques... vous vous réjouissez déjà en calculant que tous ces merveilles vous coûteront bien moins chers que les prix additionnés grâce à vos chèques cadeaux, bons et autres petits papiers accumulés depuis longtemps dans votre sac à main. Vous présentez donc fièrement toutes ces promesses commerciales quand la vendeuse vous dit - avec plus ou moins d'empathie - "Désolée, ce bon de réduction n'était valable que jusqu'au 7 février"... et nous sommes le 9! Alors, selon le caractère de chacune, soit on laisse tout tomber sur le comptoir même et quitte le magasin en claquant la porte, soit on remet, en pestant intérieurement, tous ces objets de notre désir à leurs places, soit on se résigne et les prend sans réductions - quitte à s'évanouir quand le total s'affiche.

Que faire pour bien gérer cela?? J'ai commencé à noter dans mon calendrier: 23 février: 15% chez NafNaf/10€ de réduction chez Etam/20% de plus chez Etam si j'achète pour plus de 30 € - 24 février: toujours 15% chez NafNaf/20% chez Etam (mais plus de bon de 10 €)/20% chez Marionnaud... Alors si je ne suis pas sur la bonne voie pour devenir une desperate housewife...!

AU SECOURS, LA BIBLIOTHEQUE DEBORDE !

Est-ce la faute à Voltaire?

Vous êtes comme moi, vous aimez lire - et acheter des livres. Vient le jour où les étagères de la bibliothèque commencent sérieusement à plier sous le poids de tous ces mots accumulés... Parmi tous ces livres il y a des "livres amis", ceux que vous aimez reprendre de temps en temps pour les feuilleter, pour relire tel ou tel passage. Il y a les livres pleins de souvenirs que l'on regarde avec tendresse car ils évoquent un rencontre, une période de notre vie, une émotion. Il y a des chefs d'oeuvres, des livres de travail, des manuels, des livres indispensables  - mais il y a aussi des livres que l'on ne relira jamais, ceux que l'on n'a pas aimé, les livres agaçants, les livres ennuyeux, les livres que l'on lit une fois mais certainement plus jamais - et cela fait un paquet! Est-ce que l'on arrive pour autant de jeter tous ces livres encombrants? Je crains que votre réponse soit négatif: jeter un livre semble honteux, cela "ne se fait pas"!

Alors quoi faire? Attendre une crise tellement épouvantable que l'on sera obligé de brûler les livres pour se réchauffer (voir Amélie Nothomb)?

Tiens, il y a une autre solution et bien meilleure celle-ci! Et cette fois ci, c'est bien "la faute à Voltaire"! Cette association s'est fixé comme objectif de faciliter l'accès à la culture et de placer le livre au coeur d'une dynamique de solidarité, car le livre est une formidable ouverture sur le monde, parce qu'il participe à la construction d'une pensée, parce qu'il faut faire barrage contre une télévision omniprésente. "C'est la faute à Voltaire" a trouvé sa raison d'être dans la rencontre des publics, dans la transversalité entre actions culturelles et sociales autour de la lecture, de l'écriture et de la parole.

Elle propose des ateliers d'écriture, de reliure, des rencontres et débats, des "soirées tchatche" ouverts à tous pour se faire rencontrer des personnes d'horizons différents animées par le goût pour les mots, le plaisir de la lecture et de l'écriture.

L'équipe recueille les ouvrages que vous souhaitez donner pour créer des espaces lectures au sein d'autres associations accueillant un public en difficulté et propose des ouvrages à des prix abordables au plus grand nombre (mais aussi des livres anciens et de valeur - si vous voulez absolument combler les trous aménagés dans vos étagères...). La vente des livres permet à l'association de dégager des fonds propres pour financer certaines actions d'accès à la culture.

où: "C'est la faute à Voltaire", 27 cours Franklin Roosevelt, 13001, 14.91.47.90.71

ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h

EN L'HONNEUR DE MAMIE

Gramond est une petite maison d'édition marseillaise qui vient de fêter son premier anniversaire en 2008 (et dont le logo est un chat!!). Elle publie trois collections: Littérature illustrée, Recettes en confidence et Carnets vagabonds.

Parmi les Carnets vagabonds on trouve entre autres un carnet d'aquarelles dédiée à Cassis. Antoine Scantamburlo ne se lasse pas de représenter dans ses peintures le bleu indigo des fonds marins, l'ocre et le blanc des falaises, le vert des vignobles, bref la palette de couleurs et de lumières de ce petit port de pêche. Des courts textes poétiques et pratiques accompagnent les aquarelles.

Mais c'est d'une autre collection dont je voudrais vous parler, de "Recettes en confidence". Trois livres ont déjà été publiés. "Du panier à l'assiette. La cuisine des Paniers marseillais, automne-hiver" accompagne d'une certaine manière les "Paniers bio" (voir article sur "Ma Terre") et autres AMAP. On y apprend de cuisiner les légumes que l'on trouve à cette saison dans les paniers et que l'on a souvent du mal à préparer. Choux, cardes et autres blettes n'auront désormais plus de mystère pour les lecteurs/trices!

Deux autres livres nous font découvrir "Les bon petits plats des mecs" et "Les bon petits plats des copines". Ils nous livrent leurs recettes, astuces et secrets (pour séduire) comme le "Croque Papa", le "Bavarois au basilic", la "Moussaka bretonne"...

Pour préparer un troisième recueil dans cette collection, Sophie Gramond lance un appel: Partagez avec les futur lecteurs les trucs, astuces, recettes et adresses de vos grand-mères! Comment participer à ce projet? Il vous faut rédiger avant fin février la recette selon ce modèle:

- titre

- petite histoire (autour de votre mémé, souvenirs...)

- nombre de personnes

- temps de préparation

- temps de cuisson

- ingrédients

- recette

- votre prénom et celui de votre grand-mère pour les remerciements

Tout cela sera envoyé par e-mail à: contact@gramond-ritter.fr

P.S. La Maison Gramond accueille avec plaisir des stagiaires. Elle est également à la recherche d'illustrateurs. Si un de ces offres vous intéresse, n'hésitez pas à envoyer votre candidature à l'adresse indiquée ci-dessus.

LE JAZZ SELON CHARLIE FREE

C'est en mai 1989 qu'un petit groupe de personnes à Vitrolle fonde une association avec l'objectif de promouvoir le jazz, "Charlie Free" est né! Quelques années et de nombreux concerts plus tard, la municipalité met à sa disposition un local situé dans le domaine de Fontblanche. Le "moulin à Jazz" est en fait l'ancienne forge du domaine, restaurée par des bénévoles aidés par des entreprises mécènes et inaugurée fin 1994.

Depuis le "Moulin à Jazz" a acquis une renommée solide. Il est cité parmi les meilleurs clubs français par la presse spécialisée et devenu une scène incontournable autant pour musiciens connus que pour des jeunes formations. L'association repose toujours en grande partie sur le travail des bénévoles, aidés par trois postes salariés, ce qui ne l'empêche pas d'organiser en plus de concerts réguliers, un festival (Charlie Jazz Festival, début juillet) et des ateliers dirigés depuis 2006 par Bernard Jean, vibraphoniste et marimbiste*, enseignant à Thor et à Avignon.

L'invité de Charlie Free est ce samedi Thomas Savy (clarinette basse) accompagné de Michaël Felberbaum à la guitare, Pierre de Bethman au piano, Simon Tailleu à la contrebasse et Karl Jannuska à la batterie. Selon le programme on pourra écouter "un instrumentiste de grande classe et un compositeur d'envergure, en tout cas un musicien à suivre de près, certainement, l'un des solistes parmi les plus demandés des prochaines années. A mettre entre toutes les oreilles"! 

Pour écouter en "avant-première", rendez-vous sur myspace.

quand: samedi, 7 février à 21h

où: Le Moulin à Jazz, Domaine de Fontblanche, 13127 Vitrolles, 04.42.79.63.60

(pour ne pas vous perdre, coordonnées GPS: N43.4211115° E5.2836989°)

Carte d'adhésion annuelle obligatoire: 3 € / tarif plein: 10 € / tarif réduit (étudiants, chômeurs): 8 €

* Pour les ignares comme moi: "Le marimba est un instrument de percussion imposant répandu dans toute l'Amérique Latine. Il serait un mélange du balafon africain et d'instruments précolombiens. (...) Les lames sont en bois de padouk et de palissandre et sont de moins en moins larges de gauche (grave) à droite (aigu). (...) Les résonateurs ont généralement la forme de tuyaux. L'ensemble est posé sur un support en bois ou en métal. (...) Il se joue débout, à l'aide de deux paires de baguettes." (Merci Wikipedia!)

JAZZ ET VIN

La cave "Le Coeur des Vignes" propose une dégustation des vins du domaine Rouge Bleu de Jean Marc Espinasse. 

Situé au pied des Dentelles de Montmirail ce domaine fait partie des Côtes du Rhône Sud et produit sur des souches de vieilles vignes des vins amples et onctueux aux arômes intenses de cassis et de fruits rouges.

Lors de cette soirée on pourra également déguster le rosé 2008, tout juste mis en bouteille, du même domaine ainsi que le Châteauneuf du Pape rouge du domaine du Banneret.

Et pour n'enchanter pas que les palais, Karine Bonnafous et son trio - Wim Welker à la guitare, Pierre Fenichel à la contrebasse et Cedrick Bec à la batterie -  régaleront nos oreilles. La voix de Karine Bonnafous au timbre alliant rugosité et sensualité fait revivre l'émotion d'interprètes comme Billie Holiday, Abbey Lincoln, Sarah Vaughn ou encore Chet Baker. Elle prépare avec ses musiciens actuellement un répertoire autour du latin-jazz espagnol et portugais.

quand: jeudi 12 février à partir de 19h30

où: Le Coeur des Vignes, 57 rue d'Endoume, 13007

Réservation vivement conseillée: 04.91.52.85.47 ou par mail lecoeurdesvignes@wanadoo.fr

Participation: 10 €

LA RENAISSANCE DU "SUNLIGHT SOCIAL CLUB"

Antoine Beysens, célèbre photographe de mer et de bateaux, souhaite redonner vie au café Sunlight, niché dans la calanque de Malmousque. Il envisage ce lieu comme un espace de partage ouvert sur le monde, à des expressions plurielles et un endroit où les liens se peuvent tisser à l'instar du quartier autour des événements variés.

Chaque année le "Sunlight Social Club" élira un parrain/une marraine pour attacher des personnalités à son projet ambitieux. C'est donc en honneur de sa première marraine, Florence Arthaud, que l'équipe a invité Vincent Lauriot Prévost, architecte naval, a qui on doit la conception du trimaran Pierre 1, vainqueur de la route du Rhum 1990 avec Florence Arthaud comme skipper. Du 6 février au 8 mars son travail sera accroché sur ce bateau mythique.

quand: vernissage vendredi le 6 février à partir de 18h

où: Sunlight Social Club, 26a rue Boudouresque, 13007, 04.91.91.36.98

LA SAINTE ET LE PARRAIN

Le 5 février, la ville de Catania en Sicile fête sa sainte patronne, Santa Agata. Jusqu'à 1 million de curieux et de fervents suivent pendant trois jours les différentes festivités, processions et autres traditions.

La "Légende Dorée" de Jacques de Voragine nous apprend qu'Agathe est née au IIIe siècle à Catane dans une famille noble. La jeune fille  d'une beauté exceptionnelle et très croyant elle refusa les avances du proconsul de Sicile qui souhaitait l'épouser. Ce Quintien n'était d'ailleurs pas un bon parti: homme de basse extraction il voulait ne pas seulement avoir une épouse belle et jeune mais aussi riche, ce salaud! Bref, quand Agathe refusa ses avances elle fût envoyée dans un lupanar. Mais rien à faire, elle refusa toujours son prétendant. Suivent alors emprisonnement et torture jusqu'à la mort, mort qui était accompagnée par un tremblement de terre et l'éruption de l'Etna qui menaçait d'engloutir la ville... Ce n'était qu'en présentant une voile ayant recouvert le tombeau de la sainte martyre que le flot de lave épargna la ville.

Sainte Agathe est vénérée dans le monde entier. Elle est la sainte patronne des bijoutiers, des fondeurs de cloche, de la ville de Catane, de Palerme et de l'île de Malte, elle protège contre les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les incendies - et elle est, last but not least, la patronne des nourrices car dans l'iconographie elle est représentée avec un plateau sur lequel sont posés deux seins (les seins qui, selon la légende, ses tortionnaires lui ont arrachés).

Comme la Chandeleur, la Sainte-Agathe marque aussi la transition de la période hivernale vers le printemps. Liant ses deux fêtes, une installation sonore, "Certo, certo", a été crée par Thomas Lippens et Olivier Feraud dans la rue Sainte: cris de poissonniers, de vendeurs de cierges, feux d'artifice, son de cloches et crépitement de la pluie ainsi qu'une exposition de photos font vivre la fête de Santa Agata ici à Marseille.

Le restaurant "Don Corleone" propose jeudi 5 février de 18h à 20h une diffusion de "Certo, certo" et un débat autour de cette fête et les pratiques de documentation ethnologiques.

où: Don Corleone, 128 rue Sainte et Galerie Fabrik 89, 89 rue Sainte pour l'exposition photo (jusqu'à la fin de la semaine)

ADOPTEZ LA NÔWNO ATTITUDE

    

NôwNoTeut'S, derrière ce drôle de nom se cache une marque de vêtements et accessoires pour petits et grands. C'est surtout les premiers, les minots, qui sont à la fête dans la sympathique boutique un peu cachée derrière le parking de la Mairie. C'est frais, ludique et rigolo, les couleurs sont pimpantes, rose, turquoise, vert anis. Une tête d'animal, un peu chien, un peu lion, un peu nounours est déclinée sur les T-Shirts, pulls, grenouillères, pantalons et vestes zipées et c'est encore cette même tête - emblème de la marque - que l'on peut trouver en tant que bijou. 

Il y a le Nôwno Triste qui a larme à l'oeil, le NôwNo Beige qui aime les câlins, la douceur et les histoires, il y a Nôwno Fleur, romantique et bucolique, grande organisatrice de "garden-parties" et aussi les Nôwno Frogs, amis  et clowns de la famille Nôwno...

Alors, n'hésitez pas, entrez dans le monde des Nôwnos et faites la connaissance de leur charmante créatrice, Delphine!

où: Boutique et Showroom 50 rue du Lacydon, 13002, 06.15.01.29.80 (sur le site vous trouverez les adresses d'autres boutiques à Marseille mais aussi à Antibes, Cannes, Nice, Aix, Ajaccio etc. qui vendent la marque)

DOS A LA MER

Il ne vous reste que quelques jours, jusqu'à samedi, d'aller voir l'exposition de photos de Geoffroy Mathieu. On en parle jusqu'à Paris - voir "Le Monde 2" du 31 janvier, d'habitude plutôt parcimonieux sur les événements "en province"!

Mathieu a parcouru entre 2005 et 2008 les ports de la Méditerranée: Marseille, Beyrouth, Valence, Gênes, Tripoli ou Alger pour capter avec sa caméra les "petites résistances", la "poésie anarchique" dans un contexte d'urbanisme moderne, qui est - selon lui - toujours violent. Il essaye de documenter les corps, les gestes, les lumières qui sont typiques de toutes ces villes méditerranéennes et qui vont au-delà de leur condition commune de villes du littoral. On trouve donc sur ses photos "tout sauf la mer"...

Exposition en collaboration avec Lina Jabbour (dessin mural) et David Bouvard (montage sonore)

où: La Compagnie, 19 rue Francis de Pressensé, 13001, 04.91.90.04.26

quand: jusqu'à samedi 7 février, ouvert du mercredi au samedi de 15h à 19h

A LA LUMIERE DES FLAMBEAUX

Certes, il faut se lever tôt, mais bon, pour une fois, cela reste faisable, non?

Lundi, le 2 février c'est de nouveau la fête de la lumière, la Chandeleur. Ce jour là, le Vieux Port s'anime vers 5 heures du matin. Il fait encore nuit noire mais l'ambiance est magique. Sur le quai il y a foule, des gens de tout âge, adolescents autant que personnes âgées, attendent. Et puis voilà, un bateau arrive au son de chants sacrés avec à son bord l'évêque de Marseille et une assistance nombreuse. Il tient la précieuse icône de la Vierge Noire et lentement, silencieusement le bateau arrive à quai. Après un moment de prière et de recueillement, la foule munie de torches se met à suivre dans une longue procession la sainte image jusqu'à l'abbaye de Saint Victor. Celle-ci est souvent déjà pleine à craquer quand la foule arrive et des écrans ont été installés sur le parvis. On va vite acheter des cierges verts, supposés à protéger la maison pendant l'année qui vient de commencer. Et les navettes, ces délicieux biscuits à la fleur d'oranger, confectionnés sans levure, seront également bénies ce jour là.

"Chandeleuse", la Chandeleur, commémore la présentation de Jésus au temple, quarante jours après sa naissance. C'est en 472 que le pape Gélase a organisé la première procession aux flambeaux (dont le nom de Chandeleur), sans doute pour "christianiser" des rites antérieurs, les "parentalia" et "lupercales" des Romains, fêtes dédiées au dieu Pan. Selon la légende le pape offrit à cette occasion des galettes aux pèlerins créant ainsi la tradition des crêpes que l'on mange le 2 février.

Si vous voulez être sûr que l'année sera bonne, faites sauter la crêpe dans la poêle que vous tenez dans une main tout en serrant bien fort dans l'autre une pièce d'or. 

Les navettes que l'on fait bénir ce jour là évoquent une autre légende, celle d'une barque miraculée qui, venant de la terre Sainte, aurait échoué sur nos côtes avec à bord Marie Madeleine, Marie Salomé, Marthe et Lazare. Une autre version parle d'une statue de la vierge qui s'échoua au bords du Lacydon, Notre Dame du Feu Nouveau ou selon d'autres la Vierge Protectrice des gens de la mer - bref une marque du destin mettant Marseille sous la protection du ciel.

Le chat vous recommande pour les navettes les "Navettes des Accoules" de José Orsoni, 68 rue Caisserie, 13002